Andrej Babiš répond aux journalistes de gauche: chez nous, il n’y a pas de clandestins, mais des travailleurs qui reçoivent un permis de séjour

Andrej Babiš répond aux journalistes de gauche lors du Forum stratégique de Bled:

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Andrej Babiš est le président de la République tchèque depuis 2017 et un homme d'affaires milliardaire (ce qui équivaut déjà à une insulte pour un gauchiste).

Il répond aux journalistes occidentaux, présents au Forum du V4, qui cherchent à discuter des problèmes d'État de droit dans les pays de l'Est.

Andrej Babiš: Je suis venu pour vous à cette conférence de presse pour discuter de l'Union européenne après Covid ? Non! Je suis venu pour que les V4 parlent de leurs problèmes d’État de droit.

Je ne sais pas qui vous êtes personnellement mais je sais que vous basez vos questions selon l’orientation de votre journal, Spiegel et Gardian, journaux faits de fake news. Et ce sont également des journaux anti-V4.

Sachez bien que nous avons discuté durant des heures, et non pas 4 jours et nuits, de l'État de droit. Et nous avons clarifié la question. Pourquoi devrions-nous en parler plus?
Vous voulez parler de la République Tchèque?
Mais que dites-vous de la République Tchèque?
Je suis un homme d'affaires, et un gestionnaire de crises. Aussi le Premier Ministre, qui a gagné les élections six fois.
Et nos résultats sont là. Notre capacité de nous défendre contre l'épidémie, la croissance économique. Le chômage en Tchéquie est le plus bas de toute l'UE.
Nous sommes à la 4ème place sur le plan de l'endettement. Boïko Metodiev Borissov, le Premier Ministre bulgare fait encore mieux. Durant le temps que j'étais le Ministre de l'économie, la dette d'État a baissé de 41,5% et toute la dette d'État n'est plus que de 30%.
Alors, vos questions d'État de droit...

Je vous en prie, ne lisez plus les fausses nouvelles. Les V4 arrivent très bien à avancer, à s'occuper d'eux-mêmes.
Et à cette occasion, nous avons également parlé du problème de la migration. Babiš corrige: de la migration illégale. Chez nous, on est contre la migration illégale. Mais nous avons 60'000 étrangers qui travaillent chez nous munis tous d'un permis de travail. Tout le mode doit arriver avec une autorisation de travailler sur notre sol. Nous avons des idées claires sur ce que signifie une Europe forte et solide.

traduction libre: Cenator.

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nb: En Tchéquie le port d'arme est autorisé aux citoyens au casier judiciaire vierge et il n'y a aucun problème sur ce sujet. Ni lobby de gauche anti-arme, ni de volonté de se plier aux dictats de l'UE, tel que la Suisse l'a fait lors des votations du 19 mai 2019.

 

 

 

 

Une ONG financée par Soros réclame la démission du Premier ministre tchèque Andrej Babiš

Par Alimuddin Usmani.
Tchéquie – La Commission européenne a récemment rédigé un rapport d’audit concernant le Premier ministre tchèque Andrej Babiš qui est accusé par ses adversaires d’avoir été mêlé à un conflit d’intérêts. Lui réfute vigoureusement ces accusations. La Commission européenne travaille également à un deuxième audit concernant des subventions agricoles.
L’ONG Transparency International (TI) en a profité, ce lundi, pour appeler à la démission du Premier ministre tchèque. Selon l’ONG, ce dernier aurait détourné des subventions et le rapport de la Commission européenne serait définitif et accablant. Pourtant, une enquête close en septembre avait permis au parquet de Prague de laver de tout soupçon le Premier ministre sa famille dans l’affaire des subventions agricoles.
Si la presse est abondante sur les détails de ces affaires, d’autres éléments permettant de comprendre la situation de tension en Tchéquie ne sont pas rapportés. Il en est ainsi des forces actives dans la formulation des attaques contre Andrej Babiš. Notons par exemple que parmi les donateurs de l’ONG Transparency International, dont le siège social se trouve à Berlin, on retrouve des acteurs étatiques, tel que le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, mais également l’Open Society Foundation de George Soros qui a notamment financé de nombreuses révolutions colorées à travers le monde et s’insurge contre la politique restrictive de l’immigration pratiquée par les pays d’Europe centrale (Tchéquie, Pologne, Slovaquie, Hongrie en particulier).
Selon l’avocat français Bernard Carayon, « l’ONG n’est une organisation indépendante ni financièrement ni culturellement ». Son existence est effectivement due à des fondations et des multinationales anglo-saxonnes, ainsi qu’à des institutions gouvernementales américaines. En somme, une organisation qui défend avant tout des intérêts de tendance atlantiste et libérale.
Il y a quelques jours, le Premier ministre tchèque réaffirmait sa politique de fermeté vis à vis de l’immigration : « Je ne vais pas parler d’immigration. Nous avons refusé de négocier sur cette question en 2018 et nous n’allons pas céder. Point barre. L’immigration illégale est tout simplement inacceptable et c’est la même chose concernant l’idée de réactiver les quotas et la tentative de répartition des réfugiés. »
Le Premier ministre tchèque Andrej Babiš est accusé de conflit d’intérêts dans deux affaires de subventions européennes. Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Andrej Babiš, milliardaire et homme d’affaire prônant une approche entrepreneuriale de la politique, fait face à des mouvements de manifestations de gauche libérale qui exploitent ces accusations, et est la cible des réseaux d’influence liés à George Soros, promoteur de la « société ouverte » et de l’immigrationnisme.