L’initiative dite « 99% », sur laquelle nous votons le 26 septembre, propose de taxer plus lourdement le revenu du capital et à utiliser les recettes supplémentaires qui en résulteront au profit des personnes disposant de revenus faibles. Concrètement, la gauche souhaite que la part du revenu du capital qui dépasse un montant à convenir soit imposé à 150% soit 50% de plus que les autres revenus. Bienvenue dans le monde suicidaire des jeunes socialistes.
Ce texte est le pur fruit de l’idéologie de gauche aux accents marxistes. Tout d’abord, il faut relever que le constat de base de l’initiative n’est pas exact. Dans notre pays, le système de prélèvement et de redistribution, par différents canaux, fonctionne de manière correcte. Nous avons là un équilibre qui est plus ou moins accepté dans la population.
Avec ce texte, la jeunesse socialiste rajoute un impôt sur un revenu fictif (un peu comme la valeur locative). Ils ne précisent pas dans le texte à partir de quel montant d’ailleurs cette augmentation sera prévue.
Selon les jeunes socialistes, uniquement 1% de la population serait touchée. Toutefois, la réalité semble différente et c’est toute la classe moyenne qui se retrouvera bientôt prise au piège de ce texte. Il suffit d’avoir investi un peu d’argent, être propriétaire de son logement, ou encore de son entreprise pour être concerné directement par ce nouvel impôt.
Ce qui est le plus inquiétant c’est que cette initiative entrainerait une charge importante pour les propriétaires de PME alors que nous traversons actuellement une crise sans précédent avec la pandémie du Covid-19. Cette initiative priverait les entrepreneurs de ressources financières importantes, ce qui limiterait les possibilités d’investissement et d’innovation. Les successions d’entreprises seraient rendues encore plus complexes. Cette initiative compromet directement le maintien ou la création d’emplois.
Si les PME sont menacées, les emplois sont menacés
Les socialistes promettent toujours d’aider les classes populaires, mais avec cette initiative, c’est exactement le contraire qui se produit. Les grandes entreprises vont tout simplement délocaliser les emplois. En revanche, les PME pourront investir moins, ce qui signifie également un affaiblissement de l’économie locale. Toute personne qui a investi de l’argent, qui possède un appartement ou une maison, qui possède une ferme, qui dirige une entreprise et qui est donc source d’innovation et d’emplois, se trouve dans l’œil du cyclone de cette initiative trompeuse des jeunes socialistes. Les propriétaires et les agriculteurs sont donc tout aussi concernés que les startups, les entreprises commerciales et les grandes entreprises, c’est-à-dire l’ensemble de l’économie et aussi les salariés. Il en résulte une baisse des salaires et une augmentation du nombre de chômeurs.
Sous des airs de Robin des Bois, cette initiative ressemble plus exactement à la sorcière tendant sa pomme à Blanche-Neige. Nous ne devons pas tomber dans ce piège et nous voterons NON en septembre prochain.