Rediffusion de plusieurs articles sur cette votation parus sur Lesobservateurs.ch. Dossier.
Face au harcèlement et à la propagande de masse intéressée et mensongère des défenseurs de cette prétendue Révision de la LRTV (votation du 14 juin 2015), il nous semble urgent et essentiel de rappeler les raisons fondées et dans l’intérêt de TOUS les publics de voter NON. Pour cela on trouvera réunis ici plusieurs articles sur le sujet paru sur notre site de Réinformation.
Rappelons toutefois la fausseté et la démagogie de quelques arguments répétés mécaniquement comme des perroquets et avec de plus en plus d’insistance par ceux qui en fait ont le plus à craindre d’une vraie refonte du “Service public” des médias suisses. Leur activisme est à la hauteur de leurs craintes pour leurs propres intérêts. Ces arguments mensongers jouent sur la menace et veulent faire peur aux citoyens.
1.Personne ne veut la mort du Service public, indispensable en Suisse. Ce qu’il faut c’est un Service public au service de tous les publics, profondément redimensionné. Et vouloir renvoyer une telle discussion à “plus tard” est un miroir aux alouettes. De même que de faire miroiter une petite baisse momentanée de la redevance, alors que de futures hausses importantes sont inévitables (le budget de la SSR a triplé depuis 1984!).
2.Voter NON reviendrait à mettre en cause la clef de répartition du budget (1,6 milliard!) en faveur des minorités linguistiques. Totalement faux : personne, même parmi les personnes et groupes les plus révoltés contre cette SSR ne veut changer cela. Cette clef de répartition fédéraliste en faveur des minorités, tous les Suisses y tiennent et elle restera quelle que soit la profondeur de la restructuration, qui elle ne sera certainement que cosmétique si nous n’y prenons garde!
2. Les moyens supplémentaires accordés aux médias locaux, indépendants et privés doivent être fortement augmentés et pas seulement de quelques millions pris sur le 1,6 milliard. Ce serait une erreur de ces derniers médias de se satisfaire de ces quelques millions. Très vite les autorités doivent prendre des mesures pour augmenter beaucoup plus fortement ces moyens car la contribution de ces médias est déterminante pour le pays, ses régions et les espaces publics locaux.
3.Le Grand paradoxe : le système politique suisse est démocratique et pluraliste mais pas les médias du « Service public ». Cela doit aussi changer très vite et pas après des années de palabres qui se termineront par des mesurettes à peine visibles.
4.Pour les autres arguments et raisons de voter NON, revoir les articles cités en lien à la fin du présent article.
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