Italie. Palinuro: drogues, champagne et prostitution au centre pour requérants d’asile (Vidéo)

Drogues, fêtes et filles forcées de se prostituer pour quelques euros. Pour l'Etat, les réfugiés attendent l'asile politique, pour les toxicomanes dans la région c'est le point d'approvisionnement le plus important. Pour certaines filles africaines en revanche, c'est un cauchemar.

C'est la double vie d'une douzaine d'hôtes du centre d'accueil de Palinuro. Ils viennent de Gambie, du Mali, du Ghana. Très jeune et insoupçonnables. Ils s'habillent à la mode, ils ont les téléphones de dernière génération et dictent les règles aux autres résidents de la structure.

 

 

 

Ils aiment être respectés mais aussi montrer qu'ils sont les plus forts. Même économiquement. Les photos, prises secrètement à l'intérieur du Centre et publiées exclusivement sur le site “la Città” sont sans équivoque.

Ils se laissent immortalisés avec des bouteilles de vin mousseux et avec des dizaines de billets de banque bien en vue. Et puis la drogue, toujours à leurs côtés. Divisée en doses, prête à être vendue; mais aussi des compositions de marijuana pour se moquer des forces de l'ordre.

 

drogues

 

“I love weed”, traduit en français "j'aime l'herbe".

C'est l'une des inscriptions faites avec de la drogue sur une table du centre. Par la suite, la photo a été partagée dans un groupe What's App "ad hoc" par les trafiquants pour montrer la drogue aux clients de confiance.

Le sénateur du parti "Les Frères d'Italie", Antonio Iannone, a déclaré: "L'arrogance de ces migrants qui infestent une perle touristique comme Palinuro mérite la réponse ferme de l'Etat. S'ils veulent jouer les criminels, ils ont leurs propres pays d'origine. (...)

Évidemment, ils ont pensé à être en vacances et se permettre toutes les libertés, du champagne en passant par la drogue. C'est le vrai visage de l'hospitalité: les honnêtes Italiens au chômage et à la maison, les migrants à Palinuro avec de la drogue et du champagne".

Source Source2 Source3 Traduction libre Christian Hofer pour les Observateurs.ch