Si le conflit russo-ukrainien se produisait en France (via l’attaque d’un autre pays contre notre patrie), Macron et ses sbires, à bout de souffle, seraient obligés de solliciter le Qatar et les émirats arabes unis, qui ont racheté la quasi-totalité des industries d’armement français. Vous imaginez un instant le scénario ?
Un an après l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, le fabricant de machines de munitions Manurhin, ex-fleuron de l’armement français, a été cédé au groupe de défense des Emirats Arabes Unis Edic (Emirates Defense Industries Company).
Dès l’annonce, après que d’autres entreprises soient tombées dans l’escarcelle des monarchies arabes les plus radicales, qui financent la construction de mosquées intégristes en France, la rédaction de Riposte Laïque a dénoncé ce scandale mettant en péril la sécurité nationale de notre pays.
Nous insistions à l’époque sur les défaillances de l’état, car aucun autre grand pays, de la Russie eux Etats-Unis n’auraient permis une telle mainmise sur un fleuron essentiel de notre armement, sur une entreprise stratégique qui fabrique les munitions flèches. Ce fut un coup dur pour l’industrie d’armement française ! Pire : un scandale. En plein mois d’août, alors que les deux tiers du pays sont en vacances, la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Mulhouse (Haut-Rhin) a décidé « que le fabricant de machines de munitions Manurhin, ex-fleuron de l’armement français, fabricant historique des pistolets de la Police, sera repris par le groupe de défense des Emirats arabes unis Edic (Emirates Defense Industries Company) », selon le greffe de la juridiction joint ce 16 août par téléphone. Alors que plusieurs repreneurs français solides ou européens étaient sur les rangs. Fondé en 1919, Manurhin s’était rendu célèbre avec la fabrication des revolvers de la police nationale, activité aujourd’hui abandonnée au profit de la production de machines de cartoucherie. L’offre de reprise de l’émirati Edic prévoit de conserver 104 des 145 employés que comptait l’entreprise au moment de la mise en redressement judiciaire.
Bien sûr, cette entreprise connaissait de grosses difficultés financières depuis trois ans. Société stratégique travaillant pour la Défense Nationale, Manurhin aurait dû être repris par l’État. Du moins, c’est ce qui se passe dans n’importe quel grand pays de l’Ouest, de l’Est ou du continent américain. Car, jusqu’à présent, Manurhin avait un actionnariat 100 % français.
Les ateliers d’armement Manurhin à Mulhouse à l’époque où des salariés français fabriquaient sur place le fameux pistolet, les munitions pour nos mitrailleuses et nos chars. Repris par les Emirats arabes unis, suite à une décision du tribunal de Mulhouse, les fabrications ont été transférées dans le Golfe Persique.
Le made in France résiste aux pétrodollars
Le made in France résiste sur le terrain dans de très nombreux secteurs et s’ouvre petit à petit à des budgets plus raisonnables.
Bien plus qu’une tendance, c’est un état d’esprit et la volonté de défendre ou de maintenir un savoir-faire français qui ont motivé les entreprises à s’implanter, à rester ou à relocaliser leurs productions en France.
En matière d’armement, la société stéphanoise VERNEY-CARRON est l’une des rares entreprises de ce secteur à avoir résisté à la « mainmise » de l’étranger. La société stéphanoise VERNEY-CARRON, faiseur de fusils d’excellence depuis 1820, dont les actions sont admises aux négociations sur le marché Euronext Access à Paris a réussi à se protéger des ingérences étrangères. Son secret ? Une multitude de petits actionnaires français, souvent des chasseurs, et un capital réparti en 444 366 actions avec 856 090 droits de vote.
Contacté par téléphone, un cadre dirigeant de Verney-Carron SA, qui préfère conserver l’anonymat, lâche, «Le scénario de Manurhin est inimaginable chez Verney-Carron, créée en 1820 par le quadrisaïeul du dirigeant actuel. La société Verney-Carron est une société française implantée à Saint-Étienne, capitale de l’armurerie française. Outre son activité pluriséculaire de fabrication d’armes de chasse par L’Atelier Verney-Carron (armes de chasse artisanales de luxe réalisées sur mesure) et La Manufacture Verney-Carron (large gamme de fusils et carabines de chasse fabriqués en série), Verney-Carron SA a su se diversifier pour proposer une solution globale à la létalité atténuée autour du Flash-Ball avec Verney-Carron Security et pour s’adresser aux marchés militaire et policier avec des armes précises et efficaces avec VCD (Verney-Carron Defense). »
Dans les secteurs non militaires, en Alsace, les scientifiques mulhousiens de la biotech Cellprothera ont une longueur d’avance. En effet, ils ont mis au point une solution médicale révolutionnaire permettant de régénérer des tissus du cœur endommagés par un infarctus, grâce à l’injection de cellules souches récupérées via une simple prise de sang du patient (Actuellement en cours d’essai clinique phase 2). Une 1ere mondiale et Made in France pour laquelle il a fallu développer un automate permettant de démultiplier les cellules souches récoltées. C’est chose faite en collaboration avec différents partenaires français qui font de cette technologie et cette solution, une prouesse 100% française. Plus d’information ICI
Dans le centre Val de Loire, à Saint Jean de la Ruelle, à côté d’Orléans, une entreprise fondée en 1931 innove sans relâche pour le confort thermique des maisons. Faisant évoluer ses gammes de produits au gré de l’évolution des styles de vie, les ingénieurs de l’entreprise Thermor conçoivent plus de 500 références design et connectées à consommation intelligente.
En 2019, la marque presque centenaire, sort son dernier modèle de radiateur électrique nommé « Equateur 4 », labélisé d’Origine France Garantie. Une fierté pour le constructeur et ses équipes. Un savoir-faire bien français. Plus d’information ICI
Enfin au bord du Rhône, depuis 1993, AST Groupe s’est construit dans l’objectif de devenir l’un des leaders de la construction en ossature bois. Pour cela ils ont développé une activité de promotion immobilière et de création de maisons neuves et d’appartements neufs dans toute la France. « Troisième constructeur de maison de l’hexagone, AST Groupe bénéficie désormais d’un rayonnement national au travers de ses 9 marques de maisons individuelles et d’une marque de studio de jardin / d’agrandissement de la maison et de bientôt 60 établissements franchisés. Son usine POBI à La Charité-sur-Loire (Nièvre, 58) est unique, les maisons en ossatures bois y sont construites et assemblées, ce qui est rare dans ce secteur. Elle symbolise l’innovation made in France au service de la construction » nous précise Antoine Monnier de l’Agence Médiatiser.TV . Plus d’informations ICI
On l’a compris, à la lumière des explications passionnées fournies, les prédateurs de tout poil s’acharnent pour dépecer la France. Heureusement, certaines entreprises résistent.
La crise sanitaire masque l’augmentation durable de la délinquance et en particulier les atteintes aux personnes
En 2020, c’est-à-dire l’année la plus récente pour le calcul des chiffres de l’insécurité, le nombre d’homicides reste relativement stable : 863 victimes contre 880 en 2019. Le nombre de coups et blessures sur les personnes n’augmente que très légèrement (+1%), pour 260 000 actes de violences commis, mais fait suite à une longue période de croissance soutenue en 2019 (+8%), 2018 (+8%) et 2017 (+4%). Dans les ménages, un quart seulement des victimes de violences physiques exercées par une personne extérieure ont, selon l’enquête CVS (Cadre de vie et sécurité), déposé plainte dans un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie. Si 85% des victimes de violences intrafamiliales sont des femmes, les deux tiers des blessures volontaires enregistrées en dehors du cadre familial sont commises sur des hommes.
Le nombre de violences sexuelles enregistrées en 2020 se monte à 55 000, un chiffre qui poursuit sa hausse (+3%), à peine freinée par la crise sanitaire et sans commune mesure avec celle des années 2019 (+12%) et 2018 (+19%). Le nombre de viols grimpe de 11% atteignant 24 800, une progression d’autant plus inquiétante qu’elle semble incoercible : + 13% en 2017, + 18% en 2018, + 19% en 2019... A noter que seule une victime de violences sexuelles sur six et 39 % des victimes de viols déposent plainte.
Les escroqueries augmentent très légèrement en 2020 (+1%) après une hausse très marquée en 2019 (+ 11%). Sur la période 2016-2018, seul un quart des ménages victimes d’escroquerie a déposé plainte.
Du fait de la crise sanitaire, un certain nombre d’indicateurs sont en très net recul en 2020 : les vols sans violence contre des personnes (-24 %), les cambriolages de logements (-20 %), les vols violents sans arme (-19 %), les vols d’accessoires sur véhicules (-18 %), les vols dans les véhicules (-17 %), les vols de véhicules (-13 %), les destructions et dégradations volontaires (-13 %) et les vols avec armes (-8 %).
Toutefois, comme l’expose le tableau suivant, il n’est guère que les vols attenant aux véhicules et les vols violents avec ou sans armes qui enregistrent une baisse notable ces trois dernières années :
La baisse globale pendant les deux épisodes de confinement de la population est particulièrement drastique pour les vols sans violence contre des personnes (-59 %) et les cambriolages de logements (-57 %). Dans le détail, elle est moins prononcée pour les violences sexuelles (-26 %), les escroqueries et abus de confiance (-22 %) et pour les coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus (-19 %). L’impossibilité matérielle de commettre des crimes et délits pendant un confinement a donc artificiellement fait diminuer les chiffres d’une partie de la délinquance, baisse conjoncturelle qui masque l’augmentation durable de celle-ci au sein de la société française.
La surreprésentation des étrangers originaires d’Afrique dans les auteurs de faits de délinquance
En ce qui concerne les faits d’escroquerie d’abord, les étrangers en provenance d’Afrique mis en cause représentent 7% du total (dont 7% de mineurs), soit plus du double de leur proportion au sein de la population française. En 2020, 12 900 personnes ont été interpellées par les forces de police pour des vols d’accessoires dans des véhicules, dont 26 % d’étrangers originaires de pays d’Afrique et 6% d’un autre pays européen. Les Africains sont donc 8 fois plus représentés dans ce type de délinquance et les étrangers européens deux fois (3 % de la population résidant en France possédant une nationalité d’un autre pays européen).
Pour les cambriolages, sur les 17 400 tentatives dénombrées, 23% sont le fait de personnes originaires d’un pays d’Afrique et 8% d’un pays européen ; une fois encore ceux-ci sont respectivement sept fois et deux fois et demi plus représentés dans ce type de délits.
Cet inventaire ne serait pas complet sans l’évocation des vols sans violence contre les personnes et des vols violents sans armes. Dans le premier cas, sur les 48 100 personnes mises en cause, les Africains arrivent toujours en tête et sont 7 fois plus représentés que la moyenne, contre plus de deux fois pour les étrangers européens (respectivement 22 et 7%). Dans le second cas, cette surreprésentation grimpe à 11 fois pour les Africains qui sont responsables de 33% des vols violents sans armes.
Étant donné l’absence de statistiques ethniques, l’observateur devra se contenter d’une étude peu fine des auteurs de crimes et délits par nationalité. Étude qui laisse pantois au regard des si fréquentes déclarations lénifiantes des autorités, justice, ministère de l’Intérieur, ainsi que des médias. Il y a quelques années encore, des sociologues osaient affirmer que l’insécurité n’existait pas …
L’évacuation des Afghans est officiellement terminée pour la France. Dimanche 29 août, le dernier avion français a atterri à Paris avec à son bord des militaires, l’ambassadeur de France à Kaboul, David Martinon, et son administration. Au total, environ 2 600 personnes ont été accueillies sur le territoire. Et ce, pour qu’elles échappent au nouveau régime des talibans qui ont pris possession de l’Afghanistan le 15 août dernier. Face à une importante vague migratoire illégale attendue vers l’Europe, Emmanuel Macron s’est voulu rassurant dans un entretien accordé à TF1, dimanche 29 août. Il a estimé que ces multiples rapatriements ne seront pas « comparables » à la vague migratoire des Syriens en 2015. « Je ne pense pas que la situation que nous allons vivre soit comparable à 2015 parce que l’Afghanistan n’est pas la Syrie, et parce qu’il y a déjà eu de très forts mouvements (migratoires) » ces dernières années, a déclaré le chef de l’Etat.
🔴🗣️ #Afghanistan - Flux migratoires : "Je ne pense pas que la situation que nous allons vivre soit comparable à 2015 [mais] il y aura plus de monde qui essaiera de venir en Europe".
En 2015, la Syrie était frappée par la guerre, provoquant une vague de migration illégale vers l’Europe. Le climat entre les pays de l’Union européenne s’était même tendu à cause de la répartition des demandeurs d’asile entre les Etats membres. « Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura plus de monde qui essaiera de venir en Europe et donc cela créera une pression sur nos capacités à accueillir », a toutefois admis Emmanuel Macron au 20 Heures de TF1.
Un risque terroriste accru ?
Le président de la République a aussi été interrogé sur le risque terroriste que pourrait engendrer cette immigration. Nous révélions le 23 août dernier que cinq Afghans, à peine arrivés sur le sol français, s’étaient vu notifier leur placement sous surveillance accrue dans le cadre de la prévention du terrorisme islamiste. Si Emmanuel Macron appelle à la « vigilance », il demande de ne pas « confondre » l’immigration et le terrorisme. « Ces dernières années, les attentats en France ont plutôt été le fait d’individus isolés, qui avaient pu être influencés par des contenus extérieurs. » Le locataire de l’Elysée a enfin assuré : « Nous avons renforcé nos moyens, nous travaillons avec nos partenaires et aussi avec les pays amis qui sont frappés par le terrorisme. »
🔴🗣️ #Terrorisme - "Le risque zéro" d'attentats en France "n'existe pas en la matière. C'est pourquoi il nous faut toujours être dans la vigilance".
Seine Saint-Denis, Paris intra-muros… mais aussi Rennes ou Limoges (!): la proportion des 0-18 ans nés de deux parents extra-européens explose dans de nombreuses aires urbaines. Un basculement démographique historique. Analyses.
Depuis de nombreuses années, la question des statistiques ethniques constitue un sujet brûlant au sein des débats relatifs au fait migratoire, à son approche scientifique et à ses répercussions dans la société française.
En effet, la jurisprudence en vigueur du Conseil constitutionnel considère que « si les traitements nécessaires à la conduite d’études sur la mesure de la diversité des origines des personnes (…) peuvent porter sur des données objectives, ils ne sauraient, sans méconnaître le principe énoncé par l’article 1er de la Constitution, reposer sur l’origine ethnique ou la race » (décision du 15 novembre 2007 [1]).
Néanmoins, si la constitution de bases de données fondées sur la « race » ou l’origine ethnique auto-déclarée – telles qu’elles existent notamment aux États-Unis ou en Grande-Bretagne – demeure formellement interdite, il n’en va pas de même quant à l’origine nationale des individus. En se fondant sur les données du recensement, l’INSEE entretient ainsi tout un appareil statistique relatif au nombre d’immigrés vivant en France (NB : sont seuls considérés comme immigrés les individus nés étrangers à l’étranger), au nombre d’enfants nés de parents immigrés et aux pays d’origine de ceux-ci.
C’est sur cette base que France Stratégie, organisme de prospective rattaché au Premier ministre, a rendu publique en 2020 une vaste étude consacrée à « la ségrégation résidentielle en France ».
Le champ de l’étude
Se penchant sur les données INSEE disponibles pour les 55 « unités urbaines » françaises comptant plus de 100 000 habitants, les équipes de France Stratégie ont élaboré une cartographie détaillée visant à comprendre « l’inégale répartition dans l’espace urbain des différentes catégories de population » au regard de plusieurs critères mesurés en 2017 : la tranche d’âge, le statut d’activité (actifs occupés / chômeurs / inactifs), la catégorie socio-professionnelle, le statut d’occupation du logement (HLM ou autre)… Mais aussi l’origine migratoire directe : les immigrés et leurs enfants.
Grâce à un travail exhaustif de transposition cartographique qu’il convient de saluer, le site créé pour l’occasion permet de visualiser, pour chacune des grandes et moyennes agglomérations françaises :
Le pourcentage d’immigrés européens / extra-européens parmi les 25-54 ans ;
La part d’enfants nés de parents immigrés européens / extra-européens parmi les 0-18 ans.
En mobilisant la profondeur des données du recensement, ce site propose de visualiser l’historique de ces statistiques sur plusieurs jalons des cinquante dernières années : en 1968, 1975, 1990, 1999 et 2017 – dernière année étudiée. Il est ainsi possible d’obtenir une vision fidèle des transformations démographiques majeures qu’ont connu les villes françaises au cours du demi-siècle écoulé.
Ledit travail de cartographie est réalisé à la fois au niveau des communes et des zones IRIS (« Ilôts regroupés pour l’information statistique »), lesquelles correspondent à un découpage par quartier d’environ 2 000 habitants chacun appliqué par l’INSEE. Le choix de ce maillage fin nous offre une véritable précision dans l’analyse géographique des phénomènes.
Au regard des éléments très riches ainsi mis à disposition, force est de constater que les mutations générées par les flux migratoires sont particulièrement frappantes, tout comme les phénomènes de séparation géographique qu’elles induisent dans l’ensemble des métropoles.
Nous proposons d’examiner ici quelques exemples significatifs, en nous focalisant sur un même indicateur : le pourcentage des 0-18 ans nés d’immigrés extra-européens et son évolution depuis 1990.
Commençons par deux zooms dans l’unité urbaine de Paris, qui porteront sur :
Le département de la Seine-Saint-Denis,
La capitale intra-muros.
La Seine-Saint-Denis
Les données INSEE cartographiées par France Stratégie nous apprennent que les enfants immigrés ou nés de parents immigrés extra-européens sont majoritaires parmi les 0-18 dans plus de la moitié des communes de Seine-Saint-Denis en 2017.
Ce basculement est particulièrement marqué dans certaines communes :
La Courneuve : 75% des 0-18 ans sont nés de parents immigrés extra-européens (moins d’un quart des mineurs résidant sur la commune est donc d’origine française ou européenne)
Villetaneuse : 73%
Clichy-sous-Bois : 72%
Aubervilliers : 70%.
Pierrefitte-sur-Seine : 69%
Si l’on procède à la même analyse par zone IRIS, on se rend compte que les pourcentages concernés sont encore plus élevés dans certains quartiers de ces villes – jusqu’à 84% dans certaines zones de Clichy-sous-Bois :
En 1990, si ces taux étaient déjà nettement plus élevés en Seine-Saint-Denis que la moyenne nationale, ils étaient néanmoins beaucoup plus faibles qu’aujourd’hui :
A la Courneuve, la proportion d’enfants d’immigrés extra-européens a augmenté de 60% entre 1990 et 2017.
A Pierrefitte-sur-Seine, la proportion d’enfants d’immigrés extra-européens a augmenté de 102% : elle a donc plus que doublé.
Paris intra-muros
Les enfants d’immigrés extra-européens représentent jusqu’à la moitié des 0-18 ans résidant dans certains arrondissements parisiens :
50% dans le XIXème arrondissement
43% dans le XVIIIème
42% dans le XXème
41% dans le XIIIème
Au-delà des moyennes par arrondissement, l’analyse des statistiques disponibles par quartier permet d’identifier les zones de la capitale où cette mutation démographique est plus accentuée encore :
Clignancourt / Porte de Saint-Ouen (XVIIIème) : 72% des 0-18 ans sont issus de parents immigrés extra-européens
Stalingrad / avenue de Flandre (XIXème) : 71%
Porte de la Chapelle (XVIIIème) : 66%
Porte de Pantin (XIXème) : 66%
D’autre part, l’analyse au niveau des IRIS permet d’établir à quel point la population de Paris s’apparente désormais à un véritable « archipel » – pour reprendre l’expression fameuse de Jérôme Fourquet. Au sein d’un même arrondissement voisinent parfois des quartiers à la composition démographique radicalement différente. Il en va ainsi du XVIIIème :
Laumarck-Caulaincourt : 12% d’enfants d’immigrés extra-européens parmi les 0-18 ans
En 1990, si la population immigrée était déjà plus forte à Paris qu’ailleurs, les taux en question étaient cependant beaucoup plus faibles. On a assisté à une explosion de la part de la natalité extra-européenne sur les trois dernières décennies : + 25 points en moyenne dans toute l’agglomération parisienne, avec une diffusion dans l’ensemble des arrondissements intra-muros.
Si la métropole parisienne constitue sans conteste la pointe avancée des transformations démographiques générées par l’immigration extra-européenne, les données compilées par France Stratégie démontrent néanmoins que les mêmes dynamiques sont à l’œuvre sur l’ensemble du territoire national. Nos lecteurs peuvent obtenir les données cartographiées pour leur ville sur le site https://francestrategie.shinyapps.io/app_seg/.
Nous nous limiterons ici à analyser brièvement deux exemples particulièrement parlants, car portant sur des villes de province qui n’ont jamais constitué des « terres d’immigration » au XXème siècle :
Une grande ville de l’Ouest : Rennes
Une ville moyenne située dans la « diagonale du vide » : Limoges
Rennes et sa métropole
À l’instar du reste de la Bretagne, la région rennaise est longtemps restée à l’écart des différentes vagues d’immigration reçues par la France depuis le XIXème siècle. Cela est resté le cas pour les flux extra-européens… jusqu’à ces dernières années – ainsi que le démontrent les données INSEE.
Les enfants de parents immigrés extra-européens représentent désormais presqu’un quart (22,8%) des 0-18 ans vivant dans l’agglomération de Rennes en 2017. Si certaines communes périphériques restent encore peu concernées par cette mutation, celle-ci est spectaculaire dans plusieurs quartiers de Rennes – où les jeunes d’origine extra-européenne sont parfois majoritaires :
Le Blosne : 51% des 0-18 sont des enfants d’immigrés extra-européens
Villejean / Beauregard : 50%
Bréquigny : 45%
Cet aspect spectaculaire prend encore plus de sens lorsqu’il est mis en rapport avec les cartes de 1990 : le pourcentage d’enfants de parents extra-européens parmi les jeunes de la métropole rennaise a été multiplé par 3 en moins de 30 ans (passant de 7,7% à 22,8%). Dans certains quartiers, cette augmentation est vertigineuse :
À Villejean-Beauregard, la part des jeunes nés d’immigrés extra-européens a augmenté de 355% en 27 ans
À Brequigny, cette proportion a augmenté de 221%
Limoges et son aire urbaine
Capitale du Limousin rural et enclavé, la ville de Limoges et ses environs n’ont – comme la Bretagne – pas constitué un lieu d’arrivée ordinaire des flux d’immigration vers la France. L’isolement géographique et la structure économique de la région ne se prêtaient pas à une « attractivité » de cette nature. Pourtant, en 2017, les cartes de France Stratégie dévoilent une démographie limougeaude largement perfusée par l’immigration extra-européenne.
Les enfants de parents immigrés extra-européens représentent en moyenne plus d’un quart (27,5%) des 0-18 ans vivant dans l’unité urbaine de Limoges. Ils sont même nettement majoritaires dans certains quartiers :
Les Portes Ferrées / Saint-Lazare : 61% des 0-18 sont des enfants d’immigrés extra-européens
Ester / Beaubreuil : 61%
Corgnac / Val de l’Aurance : 58%
En 1990, les enfants de parents extra-européens ne représentaient que 10,2% des 0-18 ans dans l’agglomération de Limoges ; leur part a donc augmenté de 170% en moins de trente ans. Si cette hausse est générale, les mêmes quartiers sont à la pointe de ce phénomène :
Dans la zone de Corgnac / Val de l’Aurance, la part des jeunes nés d’immigrés extra-européens a augmenté par exemple de 262% en 27 ans
Aux Portes Ferrées, elle a augmenté de 165%
Cependant, outre la hausse globale, l’aspect le plus remarquable de la situation limougeaude réside dans des communes et des quartiers qui n’étaient absolument pas concernés par l’immigration extra-européenne voici 27 ans, mais dont la population jeune en est aujourd’hui issue dans une part importante. Pour citer quelques uns de ces territoires :
Dans la ville de Panazol (la plus peuplée de l’unité urbaine après Limoges), les enfants d’immigrés extra-européens représentaient 1% des 0-18 sur le territoire communal en 1990 ; ils sont désormais 15% en 2017 – soit une multiplication par quinze de cette part ;
À Isle, ils étaient 2% en 1990 ; ils sont 18% en 2017 – soit une multiplication par neuf ;
Au Palais-sur-Vienne, ils étaient 5% en 1990 ; ils sont 24% en 2017 – soit une multiplication par cinq.
Les angles morts de cette étude
Il apparaît utile de préciser que les données INSEE mobilisées par France Stratégie seraient sous-évaluées si l’on cherchait à les utiliser pour estimer la part complète de telle ou telle origine « ethnique » au sein d’une population – et ce pour deux raisons principales :
Ce calcul n’inclut pas la « troisième génération », celle des enfants nés de grands-parents immigrés extra-européens ;
Il n’intègre probablement que très partiellement la présence de mineurs immigrés clandestins (sachant que la population totale des immigrés illégaux dans la seule Seine-Saint-Denis est estimée entre 150 000 et 450 000 individus d’après un rapport parlementaire de 2018 [2]).
Les données ici présentées ne remplacent donc pas les « statistiques ethniques », objets récurrents de polémiques et d’obstacles juridiques, dont la démographe Michèle Tribalat considère pourtant qu’elles sont « indispensables à la connaissance »[3].
Par ailleurs, la double dynamique induite par la surnatalité des populations immigrés et l’accélération de l’immigration au cours des dernières années (cf partie « Pourquoi un tel bouleversement ? ») conduisent à penser que les données ici compilées en 2017 sont déjà significativement dépassées.
Enfin, l’approche englobante de la catégorie des « 0-18 ans » ne donne pas une idée aussi précise que possible des dynamiques en cours. Au vu de la tendance dessinée par ces cartes, on peut imaginer que la proportion d’enfants d’immigrés extra-européens est plus forte chez les 0-5 ans ou les 0-10 ans que chez les 10-18 ans. Une telle segmentation statistique aurait permis de percevoir de façon plus précise l’accélération des transformations démographiques en cours, ainsi que leur impact à venir sur l’ensemble des catégories d’âge
Pourquoi un tel bouleversement ?
Les transformations démographiques ici décrites – qu’il faut bien reconnaître comme sans précédent dans notre Histoire par leur nature, leur ampleur et leur rapidité – sont liées à la conjonction de deux moteurs migratoires, lesquels ne cessent d’accélérer leurs cadences et de se nourrir réciproquement :
La poursuite et l’accélération de l’immigration vers la France
Pour la seule année 2019, 469 000 étrangers se sont légalement installés sur le territoire national (titres de séjour accordés + demandes d’asile enregistrées + mineurs étrangers reconnus « isolés » [4]), soit un record absolu. Il faut ajouter à cela les entrées clandestines, difficiles à chiffrer par nature mais que l’on peut estimer à plusieurs dizaines de milliers par an.
La surnatalité des populations immigrées par rapport aux natifs.
Sur une période de vingt années entre 1998 et 2018 :
Le nombre de naissances d’enfants dont au moins un parent est étranger a augmenté de 63,6%
Le nombre de naissances d’enfants dont les deux parents sont étrangers a progressé de 43%.
Le nombre de naissances d’enfants dont les deux parents sont français a baissé de 13,7% [5].
En 2018, près d’un tiers des enfants nés en France (31,4%) ont au moins un parent né à l’étranger [6].
Les femmes immigrées ont un taux de fécondité de 2,73 enfants par femme en moyenne, contre 1,9 pour les natives [7]. Ce contraste est encore plus marqué pour certaines nationalités extra-européennes : ledit taux s’élève à 3,6 enfants par femme en moyenne pour les immigrées algériennes, 3,5 enfants par femme pour les immigrées tunisiennes, 3,4 enfants par femme pour les immigrées marocaines et 3,1 enfants par femme pour les immigrées turques, ce qui est plus élevé que la fécondité de leurs pays d’origine (respectivement 3 ; 2,4 ; 2,2 ; 2,1).
Malgré ses limites, l’analyse à laquelle nous venons de nous livrer démontre que les effets cumulés de l’immigration et des différentiels de fécondité ont d’ores et déjà modifié significativement la population française dans les grandes et moyennes agglomérations – et qu’ils continuent de le faire.
Une fois posé ce diagnostic incontestable, il est permis à chacun de s’interroger sur les conséquences d’un tel basculement à court, moyen et long terme, étant entendu qu’il ne pourra cesser de s’amplifier « naturellement » sans la mise en œuvre d’une volonté politique contraire.
[1] Décision n° 2007-557 DC du 15 novembre 2007, « Loi relative à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile » (site du Conseil constitutionnel)
[2] Rapport d’information sur l’évaluation de l’action de l’Etat dans l’exercice de ses missions régaliennes en Seine-Saint-Denis, enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 31 mai 2018 (rapport CORNUT-GENTILLE-KOKOUENDO).
Quatre mois après sa violente agression dans le quartier Croix Rouge de Reims, Christian Lantenois, le photojournaliste de L'Union, s'exprime pour la première fois à la radio ce mardi. "Tout ça a bouleversé ma vie" explique-t-il au micro franceinfo de Sébastien Baer.
Christian Lantenois revient de loin. Quatre mois après sa violente agression dans le quartier Croix Rouge de Reims, alors qu'il couvrait un reportage, le photographe du journal L'Union s'exprime pour la toute première fois à la radio. Il répond aux questions de Sébastien Baer de franceinfo dans l'émission Ils ont fait l'actu.
"Tout ça a bouleversé ma vie", confie-t-il.
Le 27 février 2021, rue Jean Louis Débar, le photographe a été agressé par un groupe de jeunes et violemment frappé à la tête avec son propre appareil photo.
Tout ça a bouleversé ma vie
Après des semaines dans le coma artificiel à l'hôpital de Reims, (ndlr: Pendant quatre mois, il était entre la vie et la mort), Christian Lantenois explique qu'il garde aujourd'hui de graves séquelles de son agression.
"J'ai encore des problèmes de concentration, d'équilibre, j'ai une mémoire immédiate qui ne va pas bien, je fatigue vite et j'ai perdu de l'audition", raconte le journaliste.
Aujourd'hui, Christian Lantenois se dit chanceux d'être entouré de "sa petite femme, qui est là tout le temps, tous les jours".
De la colère à l'égard de ses agresseurs
Quand on demande à Christian Lantenois ce qu'il éprouve à l'égard de ses agresseurs, il répond sans hésiter "de la colère" en qualifiant cette agression de gratuite : "Le fait qu'un journaliste se fasse agresser pendant son boulot, ce n'est pas possible. On est dans une démocratie, il y a la liberté de la presse qui mise à rude épreuve".
Aujourd'hui, Christian Lantenois confie qu'il a envie que la vie reprenne son cours normal, de ne plus être accaparé par les soins, la rééducation. "J'espère que tout redeviendra normal, que je redevienne normal, l'homme d'avant."
Nous avons eu le plaisir de rencontrer le colonel Daniel Péré, signataire de la première tribune des généraux, et président des Opex en France.
Riposte Laïque : Avant de vous poser les premières questions, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Colonel Daniel Péré : J’ai 76 ans. Je suis colonel en retraite. Depuis 6 ans je suis président de la Fédération des Opex de France. Par ailleurs membre de la commission sociale de l’ONAC 35, je fais du soutien scolaire bénévolement depuis 20 ans.
Riposte Laïque : Il y a un an, vous évoquiez, dans la revue que vous présidez, votre inquiétude quant à l’avenir de la France.
Dans ce contexte, comment avez-vous réagi, quand vous avez pris connaissance de ce qu’on appelle la tribune des généraux, en fait impulsée par le capitaine de gendarmerie Jean-Pierre Fabre-Bernadac ?
Colonel Daniel Péré : Depuis 30 ans, les chefs d’état-major et les directeurs généraux de la gendarmerie successifs, timorés, aux ordres de Bercy et subjugués par le pouvoir politique qui les a promus et désignés dans leurs fonctions sont les premiers responsables de la paupérisation des armées de Terre, de l’Air , de la marine et de la gendarmerie en termes d’effectifs, de moyens matériels et de capacité d’expression critique.
Les réflexions stratégiques, tactiques, les propositions de “terrain” (capacité des matériels, modes d’action) sont bridées par la dictature de la pensée unique.
Tous les articles traitant des sujets de Défense nationale transmis par la voie hiérarchique sont amendés voire censurés. Ceux qui s’en affranchissent voient leurs auteurs sanctionnés.
Cette politique coercitive est en contradiction flagrante avec ce qu’écrivait le chef d’état-major des armées (CEMA) actuel en mars 2018 :
” Depuis la fin de la guerre d’Algérie, sous l’effet du silence des esprits, les questions se rapportant au fait guerrier se sont retrouvées hors du champ de la réflexion et de l’étude sans qu’en soient mesurés les effets à long terme. Le CEMA conclut ainsi : le contexte est aujourd’hui favorable au renouvellement de la pensée sur des thèmes trop longtemps négligés “.
Dès lors, on peut mesurer l’hypocrisie officielle à l’aune de la pensée muselée ces dernières semaines.
Cet état d’esprit et ses funestes conséquences sont à l’origine des tribunes initiées par des officiers en retraite et reprises par nombre de personnels d’active.
Riposte Laïque : Avez-vous été surpris par l’ampleur prise par l’initiative, et par l’hostilité, voire les insultes, de hauts dignitaires du pouvoir, et de tous les chefs de la gauche ?
Colonel Daniel Péré : J’ai été comme beaucoup douloureusement peiné, mais guère surpris par ces réactions hostiles, voire haineuses, car les membres du gouvernement en place et les représentants grotesques d’une gauche désemparée et irresponsable font partie du même système.
À l’intérieur du pays, ce système prône l’indifférence, voire le mépris, à l’égard de ceux pour qui l’amour de la Patrie, la cohésion nationale et la grandeur de la France sont les seules motivations qui guident leurs pensées et leurs actions. À l’extérieur, ce système prône en toutes circonstances le déni de notre histoire.
Il érige en principe d’État la repentance, comme support de notre politique étrangère, dirigée en personne par le président de la République. Et ainsi, de reniements en humiliations consenties, il contribue à l’affaiblissement continu de l’influence de la France dans le monde.
Riposte Laïque : À présent, ce sont des militaires d’active qui prennent votre relais, vous rendant hommage, et qui dénoncent, avec des termes très vifs, ce que vous avez souligné dans votre première tribune. Que retenez-vous de cette nouvelle interpellation adressée à nos élus ?
Colonel Daniel Péré : Il est permis de penser que le malaise exprimé ici est beaucoup plus profond qu’on ne le croit pour des milliers de personnels d’active s’exprimant de façon aussi précise, directe et franche.
Depuis longtemps, le feu couve, de nombreux signaux d’alerte ont été adressés aux autorités compétentes, par la voie hiérarchique. Des journalistes spécialistes des questions de Défense, des historiens eux-mêmes anciens officiers, les présidents des commissions des forces armées au Sénat et à l’Assemblée nationale ont interpellé régulièrement les ministres des Armées et de l’Intérieur, afin qu’ils prennent en compte les propositions émises en termes de liberté d’expression, de rémunérations, d’effectifs, de moyens matériels et de logements.
Ils avertissaient également et surtout sur la perte de confiance des armées et des forces de l’ordre envers leur hiérarchie et le pouvoir politique. Cette perte de confiance s’est aggravée dans le contexte d’insécurité générale entretenu par la grande délinquance, et la menace terrifiante du terrorisme islamique.
Riposte Laïque : La perspective d’une prochaine guerre civile a été évoquée dans les deux tribunes, et le rôle de l’armée rappelé. Ce qui est appelé “guerre civile”, selon vous, implique-t-il une offensive des plus radicaux des islamistes contre la France, sur notre propre sol ? Est-ce à cela que vous pensez, ou bien évoquez-vous une guerre civile de type espagnol, en 1936, avec deux projets de société inconciliables ?
Colonel Daniel Péré : Je pense plutôt à une guerre interne menée par les islamistes. Les islamistes, encouragés par des associations aveugles, naïves et désormais complices, par un réseau de grande délinquance organisé selon un mode militaire et par un pouvoir politique incompétent et aux abois, sont disséminés dans toutes les couches de la société. Tapis dans l’ombre, ils sont comme des chevaux de Troie contenant dans leurs flancs des guerriers fanatiques “dormants” prêts à se déverser et à réveiller afin de répandre une terreur de masse et de rayer de la carte notre héritage judéo-chrétien.
Le général de Villiers qui soutient cette idée force appelle dans son dernier livre L’équilibre est un courage, Réparer la France à réagir par une riposte globale car l’attentat terroriste de Nice en octobre 2020, en particulier, est un acte de guerre qui impose à notre pays de reprendre la main et d’arrêter de subir.
Riposte Laïque : Les signataires appellent, ce mardi 11 mai, les Français à les rejoindre devant les monuments aux morts des grandes villes, pour rendre un hommage aux deux policiers tués ces quinze derniers jours, et à tous ceux qui ont perdu la vie au service de la France. Qu’attendez-vous de cette initiative ?
Colonel Daniel Péré : C’est une initiative populaire estimable qui s’ajoute malheureusement à tant d’autres.
Je veux y voir surtout l’annonce d’un puissant facteur de cohésion nationale.
À l’heure où le sentiment national se délite, il est devenu nécessaire de faire front, de soutenir les forces de l’ordre qui nous protègent quotidiennement.
Il est fondamental également que ces manifestations, ces initiatives ne soient pas “récupérées ” par des élus avides de paraître là comme lors des cérémonies patriotiques au cours desquelles les anciens combattants, population méritante mais continuellement délaissée, servent de décorum.
Riposte Laïque : Beaucoup de policiers font le même constat que vous, et certains ont même écrit un texte fort à leur ministre. Pensez-vous un rapprochement entre les militaires et les policiers, qui partagent le même constat, souhaitable ? https://france-police.org/2021/05/06/deux-policiers-tues-en-service-en-lespace-de-12-jours-le-syndicat-france-police-policiers-en-colere-adresse-une-lettre-ouverte-au-president-macron/
Colonel Daniel Péré : Les militaires, les gendarmes et les policiers sont au service de la Nation. Il n’y a pas de distinction dans leur engagement, dans l’accomplissement de leur devoir et dans leurs sacrifices. Dès lors, on doit poser la question suivante aux autorités politiques et à leurs dirigeants de tutelle : peut-on sanctionner des personnels sous statut militaire et en même temps, et pour les mêmes motifs, laisser s’exprimer des policiers qui bénéficient de la liberté d’expression sans exclusive ?
Dans la logique des choses, on peut demander au général chef d’état-major des armées de bien vouloir sanctionner son prédécesseur, le général de Villiers, pour avoir écrit, depuis 2017, trois livres à caractère politique qui connaissent un énorme succès populaire.
Riposte Laïque : Comment voyez-vous l’avenir de notre pays ? Quels scénarios envisagez-vous ?
Colonel Daniel Péré : Le général de Gaulle aurait dit en 1968 : “La réforme oui, mais la chienlit, non !”. La chienlit caractérise le désordre ambiant, voire la catastrophe sociale éminente. Nous connaissons la chienlit, puissions-nous espérer des réformes justes dans un pays apaisé et uni, sous la direction d’un homme et d’un gouvernement dont la droiture ne soit pas contestée.
Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, mon Colonel ? Colonel Daniel Péré : J’appelle de mes vœux la candidature du général de Villiers à la présidence de la République. Premier des Français par sa droiture et son sens du devoir, il deviendrait ainsi le Premier en France en 2022.
Quelques jours ont passé depuis la parution de la lettre ouverte de généraux en retraite, dressant un constat peu tendre de la France actuelle et appelant l’appareil d’Etat à un sursaut patriotique pour redresser la barre, et le moins qu’on puisse dire est que les gesticulations de la classe politique n’ont pas vraiment calmé la polémique.
Il faut dire qu’alimentée par un Mélenchon décidément très opposé aux moindres soupçons d’insurrection dès lors qu’elles ne sont pas officiellement estampillées de gauche, et largement nourrie par l’acquiescement goulu d’une Marine Le Pen qui n’a pas manqué une telle occasion facile de faire parler d’elle, cette polémique n’en finit donc pas d’agiter les sphères du pouvoir qui s’émeuvent donc vivement à présent des retombées qu’une telle franchise pourrait avoir sur ses petits projets à court terme.
Il faut dire que si l’insurrection ne vient pas – et loin s’en faut – les sondages immédiatement commandés par les uns et les autres pour évaluer le sentiment des Français renvoient une image claire de la situation : le peuple est assez majoritairement favorable (58% tout de même) au constat dressé par les militaires.
Il faudrait cependant une souplesse de gymnaste olympique pour franchir le pas nécessaire à conclure que ces 58% de Français seraient alors prêts à suivre sans broncher Marine Le Pen qui soutient ces ex-militaires… Pas que franchit pourtant le gouvernement, avec la pertinence qu’on peut imaginer et l’absence de souplesse que l’on mesure aux cris stridents que nos brochettes de clowns poussent maintenant un peu partout, croyant sans doute camoufler ainsi le cœur du problème à savoir une incurie majeure et une incompétence coupable à gérer le régalien du pays depuis des décennies.
Bien évidemment, ces cris, cette polémique et ces tentatives de diversions finissent assez logiquement par augmenter encore la portée de la tribune acidulée : voilà qu’elle atteint puis dépasse largement les 10.000 signatures de militaires, actifs et retraités.
Renvoyer ainsi à la face des dirigeants leur incompétence, leur manque de courage, leur incurie, obtenir en surcroît le soutien direct de milliers de camarades et l’assentiment large du peuple français, c’est un tel affront pour les dangereux improvisateurs au pouvoir qu’une action décisive est immédiatement entreprise : dix huit militaires en activité, signataires courageux de la tribune effervescente, vont passer devant un conseil militaire.
La panique au sommet est palpable et illustre parfaitement la nature du problème : Macron et la clique LREM déploient nettement plus d’efforts contre des généraux en pantoufles que contre des islamistes à couteaux tirés.
Et on sait que, dans la droite ligne de tout ce qui s’est déjà passé ces dix, vingt ou trente dernières années, les efforts contre les vilains canards seront couronnés de succès : dégradations, condamnations, enfumage rapide des foules et oubli complet du sujet initial sont garantis dans les prochaines semaines.
Et si l’on peut se réjouir qu’une majorité de Français comprend le vrai problème, qu’une part croissante de militaires actifs affiche de plus en plus ouvertement son mécontentement face à la gestion actuelle du pays, on doit aussi admettre que tout ceci peut très probablement faire plouf : les généraux qui ont lancé cette initiative n’ont vraisemblablement pas saisi l’évolution de la société dans laquelle ils baignent.
En effet, on comprend dès le départ que l’appareil d’État actuel, les dirigeants et l’administration en place ne sont absolument pas prêts à se remettre en question pour tenir compte des remarques de ces généraux. Il ne se passera donc rien de ce côté.
Si ces derniers voulaient vraiment remettre de l’ordre, ils auraient vraiment dû tenter l’insurrection, le putsch, la rébellion armée, pif, paf, pouf : la France aurait alors peut-être (sans doute ?) basculé dans un régime militaire, interdisant à ses citoyens de sortir dans la rue sans autorisation, imposant un couvre-feu drastique, fermant tous les lieux de réunion, les bars, les restaurants, les cinémas, faisant patrouiller des militaires et des forces de l’ordre partout dans les villes, prunant et embastillant les impétrants, couronnant le tout d’une ou deux exécutions sommaires – mais pas dans une salle de spectacle et en plus petit comité, rassurez-vous et bref, cela aurait été l’horreur.
Or, ils ont choisi la tribune, la voie de presse, c’est-à-dire au final exactement ce qu’un gouvernement d’énarques incompétents est capable de digérer puisqu’une telle manœuvre permet d’être identifié formellement avant de se faire durablement broyer par le système (dans une sorte de « cancel culture » du patriotisme) : les généraux vont y passer et seront donc punis.
Leur erreur consiste probablement à voir la presse comme un quatrième pouvoir, ce qui, pour qui observe les médias en France, est doucement risible : loin de chercher la vérité, encore plus loin de fournir au peuple une source d’information équilibrée destinée à son édification, la presse actuelle n’est plus que le reflet quasiment parfait des discours officiels, pour tous les sujets. Elle n’est plus qu’un organe de propagande.
Par opposition, on se rappellera que les Gilets Jaunes avaient pris naissance et s’étaient développés loin de cette presse qui n’avait pas compris le mouvement pendant de longues semaines. La récupération politique et les petites bassesses habituelles n’eurent lieu que bien après le début du mouvement.
En fait, cette presse est devenue directement un outil d’oppression (cette « cancel culture » en étant un exemple si illustratif que cette même presse fait parfois assaut d’inventivité pour montrer à quel point ce concept n’existerait pas) : les médias grand public, satisfaits de leur pouvoir de façonner les opinions, les politiques et les rois, n’ont plus rien d’un quatrième pouvoir destiné à contrebalancer les trois autres : ils sont devenus le lien indispensable qui les cimente.
Dans cette optique, les généraux en pantoufles ont, presque naïvement, livré leurs cartes et vont donc se faire exterminer par la presse, les politiciens et les administrations, et ce afin de constituer un bel exemple à tout putatif « défenseur du pays’ qui viendrait à se lever un peu trop vivement. Il faut se résoudre à l’évidence : ce que la France compte de ‘valeureux patriotes’ n’arrivera pas a mobiliser les citoyens par les médias grand public dans le but d’influencer une élection, car ces derniers ne font plus le travail que le peuple (qui les finance) pourrait attendre d’eux. Tout montre aussi qu’internet n’est pas encore assez adulte pour gérer cette question, tant sont nombreuses les collusions entre les grands réseaux sociaux et ces médias traditionnels.
Manifestement, il va falloir trouver un autre mode opératoire. Les années qui viennent vont probablement nous indiquer la marche à suivre, après nous avoir douloureusement montré ce qui ne fonctionne plus…
L’état de siège ?
La Constitution de 1958 encadre cette disposition dans son article 36:
« L’état de siège est décrété en Conseil des ministres.Sa prorogation au-delà de douze jours ne peut être autorisée que par le Parlement ».
L’état de siège est mis en œuvre après délibération en Conseil des Ministres. Elle est visée par le Président de la République.
Décrété lorsqu’il y a péril imminent du fait d’une situation d’insurrection armée, de troubles graves à l’ordre public non maîtrisés par les forces de police et de gendarmerie ou d’une guerre.
Pendant l’état de siège, il y a un transfert de pouvoirs des autorités civiles aux autorités militaires. La prolongation de l’état de siège au-delà de 12 jours est soumise à l’autorisation du Parlement.
Voilà la présentation des dispositions et des textes prévus par nos institutions, et maintenant imaginons un instant le contexte… en rêve
A moins d’un an d’une élection présidentielle essentielle, Un président en grande difficulté, gamin narcissique, est dans l’incapacité d’assurer le fonctionnement apaisé des institutions, le rétablissement des libertés individuelles et de restaurer le calme dans un pays confronté depuis des années à des attentats terroristes qui sèment la mort et engendre la discorde chez les Français.
La colère gronde chez la population en général, dans les cités et dans les campagnes, à un point tel que tous les instituts de sondage enregistrent une exaspération maximale.
Les forces de sécurité (police et gendarmerie) sont dans l’incapacité de rétablir l’ordre et elles menacent de craquer face à l’incohérence des ordres officiels et contre-ordres officieux qui « retiennent leur bras ».
La justice et son ministre, contesté par certains magistrats et obligé de se déporter au profit du 1er ministre dans des affaires où il est mis en cause, sont en complète déshérence voire déliquescence.
La situation est devenue incandescente et la confusion est telle qu’un représentant syndical des officiers de police en arrive à réclamer que « la police soit protégée par l’État », sic !
Ainsi les citoyens ( l’État) sont invités par les forces de police à se mobiliser pour les protéger ?!?
Une inversion paradoxale en régime démocratique où ordinairement la première et prioritaire mission de l’État est d’assurer la sécurité et la sûreté, au moyen des personnels de police, de la population…en un mot, sa protection !?
Bref, le président consulte, mais toujours, et encore davantage, en même temps…
Et que faire si une guerre civile ravageait le pays, comme des milliers de pétitionnaires civils et militaires en retraite l’en ont alerté ?
Contraint et obligé, en catastrophe, de faire appel à l’armée par la mise en œuvre de l’article 36 de la Constitution ?
Alors pour ramener l’ordre, Le président se résout à déployer cet instrument juridique jamais utilisé sous la Ve République, qui prévoit, pour une durée de douze jours, l’instauration de l’état de siège, c’est-à-dire le transfert du pouvoir à l’armée pour assurer la sécurité des Français sur le territoire national…
Auréolé de sa toute fraîche victoire contre le Front National, le président-jupiter avait cru opportun en juillet 2017, de rappeler à l’armée « Je suis votre chef ».
Ouf ! Le jeune président se met à la tête des troupes et En marche…vers les banlieues ?
Après plus de 4 ans de tergiversations et d’errements , ayant perdu son reste de légitimité aux yeux d’une très large majorité de citoyens, le président recouvre une autorité césarienne par cet article 36…qui lui procure les moyens et le temps de préparer une campagne présidentielle, et/ou, si les choses tournent mal, l’instauration finale de l’article 16 de la Constitution !
Une opération « Tempête des banlieues » est décidée et un général de l’armée de terre met de l’ordre après 10 jours d’interventions musclées, soutenues par les forces spéciales rapatriées des zones extérieures en charge des opérations autant discrètes qu’efficiences, les arrestation des fauteurs de troubles internés dans des camps militaires avant leur traduction devant les tribunaux du même nom et l’expulsion des islamistes étrangers (imams compris), sans oublier la fermeture des 200 mosquées salafistes.
L’armée rétablit donc le fonctionnement régulier des institutions, l’ordre public, la paix civile, la liberté d’aller et venir et fixe la date des élections présidentielles.
Plébiscité par l’opinion pour avoir sauvé la paix, le général, respecté par ses pairs et soutenu par la population – à l’instar d’un certain… général Pierre de Villiers.
Il devient l’homme respecté du pays et bientôt le rival du président psychopathe à l’élection présidentielle !
Des jeunes femmes agressées dans la rue à Clermont-Ferrand : un homme condamné à quatre ans ferme
Le prévenu suivait des jeunes femmes dans la rue, en pleine nuit, à Clermont-Ferrand, pour les agresser
La cour n’a pas suivi les réquisitions de l’avocat général qui avait demandé ce mardi un seul acquittement et des peines de douze à vingt-cinq ans de réclusion criminelle pour les douze autres accusés, désormais âgés de 21 à 26 ans.
Selon nos informations, il avait commencé son réquisitoire en s’adressant aux accusés : « Je sais que vous êtes une richesse pour notre société. »
L’appui public à l’axe routier prévu entre Thonon et Machilly, redouté en Suisse, émane des fonds frontaliers que le Canton reverse à la France voisine.
(...)
La provenance de l’argent peut désarçonner alors que les critiques suisses ont suscité en France de virulentes accusations d’ingérence.
Agé de 68 ans, il a été battu à mort par cinq jeunes dans sa cage d’escalier. Le 10 avril dernier, Pierre S. a été retrouvé gisant en début de soirée, la tête ensanglantée, à Floirac (Gironde).
(...)
Les premières investigations ont permis aux enquêteurs d’apprendre qu’une bande de jeunes avait pris ses habitudes dans les escaliers (situés en extérieur) de la résidence, où ils fumaient et buvaient [NDLR : La photo de l'un des ces "jeunes" est publiée par l'article d'origine]. La victime aurait ainsi été confrontée à ceux-ci, déclenchant leur violence pour une réflexion. Ils l’auraient fait chuter, avant de la rouer de coups de pied et de prendre la fuite.
La cour d’assises des mineurs de Paris a condamné samedi soir en appel cinq des treize jeunes jugés depuis six semaines après l’assaut de deux voitures de police à Viry-Châtillon (Essonne), en 2016. Une bagarre générale a éclaté lors du verdict.
Après six longues et éprouvantes semaines d’audience à huis clos, et quatre ans après les faits, le verdict est désormais tombé -dans le chaos- pour les 13 jeunes accusés d’avoir attaqué et brûlé avec des cocktails Molotov des policiers à Viry-Châtillon (Essonne) en 2016. La cour d’assises des mineurs de Paris a condamné cinq jeunes à des peines allant de 6 à 18 ans de réclusion, et en a acquitté huit autres.
La lecture du verdict a été interrompue par une bagarre générale dans le box des accusés, qui a nécessité l’intervention d’une trentaine de policiers et gendarmes. Les heurts se sont ensuite étendus dans la salle d’audience, où étaient présentes les familles des accusés. Le calme est revenu au bout d’une dizaine de minutes.
Procès #ViryChatillon : bagarre générale au moment du verdict à 1H du matin.
Après 14 heures de délibérations, les cinq condamnés ont été reconnus coupables de tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique. Trois d’entre eux ont été condamnés à 18 ans de prison, un à 8 ans de prison, et le dernier à 6 ans. Ils encouraient la réclusion criminelle à perpétuité. Les huit autres accusés ont été acquittés.
Huit condamnés et des peines plus lourdes en première instance
En première instance, huit des accusés avaient été condamnés à des peines de 10 à 20 ans de réclusion criminelle et cinq autres avaient été acquittés. Le parquet, qui avait requis des peines de 20 à 30 de prison, avait fait appel, jugeant que les peines « ne tiraient pas les conclusions » de la « gravité du crime » commis.
(…)
Les policiers Vincent et Jenny avaient été gravement brûlés, Sébastien avait eu les mains brûlées en portant secours à son collègue en feu et Virginie avait été frappée.
Jeudi dernier, des élèves de Sciences Humaines et sociales qui devaient passer un QCM à 20h sur le campus de Valrose ont vu leur épreuve reportée à 22h30 afin de respecter la rupture du jeûne du ramadan.
(...)
Pour couper court à toute polémique, l’Université Côte d’Azur a annulé l’épreuve qu’elle doit reprogrammer prochainement.
Ce Congolais, ayant le statut de réfugié, avait déjà été mis en examen pour une tentative d'homicide sur une escort-girl transsexuelle à Évry en 2019.
Un homme de 27 ans a été écroué pour meurtre et viol aggravés par l'orientation sexuelle de la victime, soupçonné d'avoir violé et égorgé chez lui un homme qui se travestissait, puis incendié son appartement, a annoncé vendredi 16 avril Matthieu Bourrette, procureur de la République de Reims.
Estelle Redpill est « TikTokeuse » et se définit comme « identitaire ». Depuis qu’elle a fait l’objet d’un portrait par les journalistes de « Quotidien », elle est jetée en pâture : menaces et intimidations se multiplient pour celle qui veut « défendre les valeurs patriotiques ».
Elle a bien voulu répondre aux questions de Boulevard Voltaire.
Je m’appelle Estelle Redpill, j’ai 25 ans, je suis une TikTokeuse identitaire, je défends la France sur les réseaux sociaux depuis plus d’un an, j’avais un compte avec 122 000 abonnés, il a été banni récemment.
Qu’est-ce qui vous motive à faire des vidéos sur TikTok ?
J’ai senti que cette plate-forme marchait plutôt bien, et j’ai vu qu’il y avait beaucoup de prosélytisme religieux islamique, beaucoup de jeunes se laissaient endoctriner, ça m’a fait peur pour les futures générations. Il y avait également beaucoup de gauchistes avec leurs idées et leur propagande nauséabondes. Je me suis dit qu’on ne pouvait pas laisser les jeunes se faire avoir par cette propagande-là. J’ai donc voulu utiliser TikTok à ma manière pour défendre les idées de droite et l’identité française.
Votre compte TikTok a été censuré. Que s’est-il passé ?
J’ai reçu un mail de leur part me prévenant que je ne pouvais plus y accéder, ni même recréer un compte. Pour survivre sur ce réseau social je dois être sous VPN. Mon visage est connu, je risque de ne pas faire long feu sur cette application maintenant !
Quotidien vous a consacré un reportage, pourquoi avoir accepté de les rencontrer ?
On ne doit pas rester qu’entre nous, entre patriotes, on doit oser aller chez l’adversaire pour porter nos idées. Même s’ils sont malveillants, j’ai voulu le faire. Cette plate-forme n’est pas que pour les gauchistes. Malheureusement Quotidien a voulu me salir.
Qu’aimeriez-vous dire aux journalistes de Quotidien ?
Je voudrais leur dire qu’ils dénigrent les gens comme moi parlant des problèmes liés à l’immigration, ils nient des faits réels, ils font passer les patriotes pour des gens néfastes, ils contribuent à la décadence de notre pays. Ils couvrent des gens qui n’aiment pas la France. Ils desservent la France.
Depuis la diffusion, vous avez été agressée près de chez vous. Que s’est-il passé ?
Je subis du harcèlement en ligne depuis plusieurs mois. En me rendant au commissariat pour porter plainte, j’attendais à l’arrêt de bus, une personne m’a reconnue. Il m’a insultée et traitée de « sale facho, sale raciste, on t’a vu dans le quotidien », tout en me filmant avec son téléphone. J’ai caché mon visage pour ne pas être filmée, ils m’ont arraché mes affaires et m’ont bousculée. Deux témoins présents ne sont pas intervenus. Puis je suis rentrée dans le bus, et la police municipale est arrivée. Ils m’ont encouragée à porter plainte. Par la suite, en achetant un ticket de métro, deux individus ont exigé que je paie leur titre de transport avec la carte bancaire. J’ai refusé et ils m’ont encerclée. Une dame m’aidée à me dégager. La situation devient très grave…
Les menaces et les insultes continuent-elles ?
Sur Instagram je reçois des menaces de mort, des insultes, mais également dans la rue : « Sale facho, sale traître », ainsi que des insultes sur la féminité.
Pourrait-on vous comparer à Mila, la jeune femme continuellement menacée de mort après des propos hostiles à l’islam ?
Mila m’a contactée, je l’apprécie. Nous sommes différentes car je n’ai pas critiqué l’islam, j’ai dit qu’il y avait des religions qui ne respectaient pas notre pays, qui voulaient s’imposer, mais je n’ai pas critiqué l’islam ou leur prophète. Je n’ai pas eu des problèmes de la même ampleur que Mila. Elle m’a prévenue que par la suite je pourrais encore en avoir, des personnes pourraient en venir aux mains. Malheureusement, plus on dénonce, plus la situation empire.
Comment voyez-vous votre avenir ?
L’avenir me fait peur. Il y a quelques années je pensais quitter la France car je me sentais en insécurité. Dans certains quartiers je me faisais suivre et insulter. Une fois on m’a craché dessus et j’ai reçu des projectiles. J’avais peur. Avec les attentats, les décapitations, je pensais que pour élever des enfants, je ne pourrais rester dans un pays aussi hostile. Si moi-même je me sens en insécurité, comment sécuriser mes enfants ? Si mon mari défend mes enfants, la justice pourrait se retourner contre lui ?
Je pensais alors que la seule solution était de partir, puis je me suis remise en question. S’il n’y a plus de Jeanne d’Arc, Charles Martel ou d’autres personnes pour sauver notre pays, il sera colonisé ! Donc je décide de me battre, même si ça me fait peur, car je pense que la justice n’est pas spécialement avec nous, la victimisation est à géométrie variable. Les gens qui défendent leur identité sont souvent censurés. En revanche sur TikTok, ceux qui brûlent le drapeau ou crachent sur notre pays, ne sont pas censurés alors que moi j’ai été bannie injustement. J’envisage le futur difficilement, mais je ne baisserai pas les bras.
Des femmes non-musulmanes expérimentent le port du hijab en France - 10 avr. 2021
site Youtube: Histoires de musulmans convertis
«Allah nous a ordonné la tolérance, la miséricorde et l'amour entre nous à travers notre bien-aimé Prophète Muhammad (la paix soit avec lui). C'est l'image que ces sœurs musulmanes ont livrée en solidarité avec les femmes non-musulmanes en portant le hijab sur la voie publique en France.
Elles encouragent les femmes de tous horizons et de toutes religions à porter et à expérimenter le hijab, et à se sentir capables d'auto-détermination (empowered) comme tant d'autres à travers le monde.»
Une adolescente de 13 ans et son père ont été violemment agressés par deux mineurs en situation irrégulière sur le territoire français ce jeudi après-midi à Mions, dans la métropole de Lyon (Rhône). La jeune fille a reçu des coups, elle est blessée.
L’agression a eu lieu route de Corbas à Mions. Deux mineurs s’en sont violemment pris à une adolescente de 13 ans pour lui voler son téléphone rapporte Le Progrès. La victime a résisté et a alors été frappée à coups de poing puis avec un scalpel a précisé son père, à nos confrères.
L’adolescente a alerté ses parents, puis son père a été agressé à son tour. Il affirme avoir reçu des coups de poing et des coups de pied au visage et aux jambes. L’homme explique au Progrès qu’il a aussi reçu un coup de scalpel au niveau du ventre et qu’il a «une entaille de 10 cm .
Le ministre algérien du Travail Hachemi Djaaboub a fait référence à la France en la qualifiant «d'ennemi traditionnel et éternel» de l'Algérie. Le même jour, Paris annonçait le report d'une visite du Premier ministre français Jean Castex à Alger.
(...)
Comme le rapporte le site d'information algérien TSA, les propos ont été tenus lors d’une séance de questions orales au Conseil de la nation (l'équivalent du Sénat algérien). Interrogé sur le déficit de la Caisse nationale des retraites, Hachemi Djaâboub a répondu en ces termes : «Pour ce qui est du déficit de la CNR, je voudrais dire que toutes les caisses de retraites dans le monde souffrent. Je peux donner quelques chiffres qu’on peut vérifier sur internet, notre ennemi traditionnel et éternel, la France, a un déficit de 44,4 milliards d’euros dans sa caisse des retraites.»
Un Valaisan a cru faire appel à une entreprise du bâtiment pour repeindre son chalet. Arnaqué par deux Français issus de la communauté des gens du voyage, il les a traînés en justice.
(...)
Un des deux Français avait déjà été condamné trois fois en Suisse, notamment pour escroquerie par métier et organisation criminelle. Il s’en était sorti avec du sursis sur Vaud et Fribourg.
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De: Michel Martinie
Date: 29 avril 2021
L’état de siège ?
La Constitution de 1958 encadre cette disposition dans son article 36:
« L’état de siège est décrété en Conseil des ministres.Sa prorogation au-delà de douze jours ne peut être autorisée que par le Parlement ».
L’état de siège est mis en œuvre après délibération en Conseil des Ministres. Elle est visée par le Président de la République.
Décrété lorsqu’il y a péril imminent du fait d’une situation d’insurrection armée, de troubles graves à l’ordre public non maîtrisés par les forces de police et de gendarmerie ou d’une guerre.
Pendant l’état de siège, il y a un transfert de pouvoirs des autorités civiles aux autorités militaires. La prolongation de l’état de siège au-delà de 12 jours est soumise à l’autorisation du Parlement.
Voilà la présentation des dispositions et des textes prévus par nos institutions, et maintenant imaginons un instant le contexte… en rêve
A moins d’un an d’une élection présidentielle essentielle, Un président en grande difficulté, gamin narcissique, est dans l’incapacité d’assurer le fonctionnement apaisé des institutions, le rétablissement des libertés individuelles et de restaurer le calme dans un pays confronté depuis des années à des attentats terroristes qui sèment la mort et engendre la discorde chez les Français.
La colère gronde chez la population en général, dans les cités et dans les campagnes, à un point tel que tous les instituts de sondage enregistrent une exaspération maximale.
Les forces de sécurité (police et gendarmerie) sont dans l’incapacité de rétablir l’ordre et elles menacent de craquer face à l’incohérence des ordres officiels et contre-ordres officieux qui « retiennent leur bras ».
La justice et son ministre, contesté par certains magistrats et obligé de se déporter au profit du 1er ministre dans des affaires où il est mis en cause, sont en complète déshérence voire déliquescence.
La situation est devenue incandescente et la confusion est telle qu’un représentant syndical des officiers de police en arrive à réclamer que « la police soit protégée par l’État », sic !
Ainsi les citoyens ( l’État) sont invités par les forces de police à se mobiliser pour les protéger ?!?
Une inversion paradoxale en régime démocratique où ordinairement la première et prioritaire mission de l’État est d’assurer la sécurité et la sûreté, au moyen des personnels de police, de la population…en un mot, sa protection !?
Bref, le président consulte, mais toujours, et encore davantage, en même temps…
Et que faire si une guerre civile ravageait le pays, comme des milliers de pétitionnaires civils et militaires en retraite l’en ont alerté ?
Contraint et obligé, en catastrophe, de faire appel à l’armée par la mise en œuvre de l’article 36 de la Constitution ?
Alors pour ramener l’ordre, Le président se résout à déployer cet instrument juridique jamais utilisé sous la Ve République, qui prévoit, pour une durée de douze jours, l’instauration de l’état de siège, c’est-à-dire le transfert du pouvoir à l’armée pour assurer la sécurité des Français sur le territoire national…
Auréolé de sa toute fraîche victoire contre le Front National, le président-jupiter avait cru opportun en juillet 2017, de rappeler à l’armée « Je suis votre chef ».
Ouf ! Le jeune président se met à la tête des troupes et En marche…vers les banlieues ?
Après plus de 4 ans de tergiversations et d’errements , ayant perdu son reste de légitimité aux yeux d’une très large majorité de citoyens, le président recouvre une autorité césarienne par cet article 36…qui lui procure les moyens et le temps de préparer une campagne présidentielle, et/ou, si les choses tournent mal, l’instauration finale de l’article 16 de la Constitution !
Une opération « Tempête des banlieues » est décidée et un général de l’armée de terre met de l’ordre après 10 jours d’interventions musclées, soutenues par les forces spéciales rapatriées des zones extérieures en charge des opérations autant discrètes qu’efficiences, les arrestation des fauteurs de troubles internés dans des camps militaires avant leur traduction devant les tribunaux du même nom et l’expulsion des islamistes étrangers (imams compris), sans oublier la fermeture des 200 mosquées salafistes.
L’armée rétablit donc le fonctionnement régulier des institutions, l’ordre public, la paix civile, la liberté d’aller et venir et fixe la date des élections présidentielles.
Plébiscité par l’opinion pour avoir sauvé la paix, le général, respecté par ses pairs et soutenu par la population – à l’instar d’un certain… général Pierre de Villiers.
Il devient l’homme respecté du pays et bientôt le rival du président psychopathe à l’élection présidentielle !