Violences anti-Trump: Des étudiants de Berkeley forcent l’évacuation d’un dirigeant de Breitbart News

Une manifestation contre la présence d'un rédacteur en chef de Breitbart News à l'Université de Californie à Berkeley, en banlieue de San Francisco, a tourné à la violence, mercredi soir, aux États-Unis.

Des échauffourées ont éclaté entre la police et les manifestants, ce qui a forcé Milo Yiannopoulos à annuler le discours qu’il devait prononcer à l’invitation de groupes d'étudiants conservateurs.

Des manifestations similaires l’avaient également forcé à annuler une conférence à l'université californienne de Davis, le mois dernier.

Des étudiants, des professeurs et des jeunes qui ne fréquentent pas le campus de Berkeley se sont à nouveau donné l’objectif d'empêcher le journaliste-vedette de l'extrême droite américaine de prendre la parole.

 

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Les manifestants, réunis par centaines, se sont livrés à du vandalisme sur le campus, en brisant des fenêtres et en mettant le feu à des palettes en bois, afin de perturber l’événement. Ils ont aussi jeté des pierres sur la police, qui a répliqué avec des gaz lacrymogènes.

 

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Les policiers ont donné l’ordre aux protestataires de se disperser, mais, retrouvant leur calme, ils ont préféré défier les forces de l’ordre.

« J'ai été évacué du campus de l'Université de Berkeley après que de violents manifestants de gauche ont détruit des barricades, allumé des feux, jeté des pierres et des feux d’artifice aux fenêtres en plus de saccager le rez-de-chaussée du bâtiment. Mon équipe et moi sommes en sécurité. Mais l'événement a été annulé », a déclaré Milo Yiannopoulos sur sa page Facebook.

Une chose est certaine, la gauche est absolument terrifiée par la liberté d'expression et fera littéralement n’importe quoi pour l'arrêter.

Milo Yiannopoulos

USA: investiture républicaine: les médias pris en flagrant délit de mensonge

Les médias n'ont décidément aucune, mais alors aucune honte à raconter n'importe quoi. Les médias de ces derniers jours ont ainsi triomphalement annoncer une chute spectaculaire de Donald Trump dans les intentions de vote des supporters républicains: la côte de celui-ci aurait en effet dégringolé de 12% en l'espace d'une semaine passant de 43% le 22 novembre à 31% le 27 novembre.

Les journaux ayant diffusé cette information sont légion. On trouve ainsi en vrac:

le figaro

l'express

Sputnik France

L'Agefi (actualités au fond)

TheGuardian

etc...

Et d'enchaîner sur les explications de cette descente aux enfers: la conséquence de moqueries sur un handicapé pour les uns ou de déclarations fracassantes sur la création d'une base de données pour ficher les musulmans américains pour les autres. Bref, le petit monde de la gauche journalistique internationale jubile (ne manque que les nôtres…), le vilain méchant Trump se mange une gamelle.

Petit problème: le sondage du 22 novembre mettant Trump à 43% n'existe pas! En date du 23 novembre CNN annonçait en effet un sondage dans lequel Trump se baladait à 32% et non à 43%. On trouve d'ailleurs confirmation de cette information sur le site RealClearPolitics.com qui donne l'ensemble des derniers sondages parus aux Etats Unis. Pour le 22 novembre et au sujet de la nomination du candidat républicain à la présidentielle, les sondages disponibles sont celui d'ABS/Washington Post (Trump à 32%) et de FoxNews (Trump à 28%).

Comme il n'est nulle part question d'un sondage où Trump caracole en tête à 43%, il faut donc croire que les médias reprennent tous en choeur une information non confirmée. Ou plutôt une claire et nette désinformation dont je n'ai pas, jusqu'ici, pu détecter la source. On dira ce qu'on voudra, mais ce n'est pas possible qu'il s'agisse d'une erreur non volontaire: le chiffre de 43% n'apparaissant nulle part de près ou de loin associé au nom de Trump.

Mais il y a encore plus fort. Je vous disais un peu plus tôt dans cet article que certains ont attribué cette chute à la volonté de Trump de créer une base de données pour ficher les musulmans américains. Or, ce coup-ci, c'est CNN qui est incriminé pour avoir trafiqué une information. Un rapide coup d'oeil sur le blog conservateur Breitbart montre comment CNN essaie de tromper son monde.

On y trouve cette vidéo:

Observez bien ce qui se passe à la 20ème seconde: l'image est coupée, Trump est en train de répondre à une question et hop, le journaliste insère dans la conversation une autre question afin de profiter de faire dire au candidat républicain ce qu'il ne dit pas. Vous trouverez sur Breitbart également une retranscription écrite de ce qui a été réellement dit.

Quand une entreprise de désinformation d'une telle malhonnêteté se met en place, il faut croire que le milliardaire US dérange méchamment et que certains sont prêts à n'importe quoi pour le faire chuter.

En ce qui me concerne, ne suivant la chose que de loin, j'ai bien de la peine à émettre un avis sur la personne de Donald Trump. Mais il n'empêche que quand je vois une tel torrent de bile se déverser, je me dit qu'il ne peut pas être si mal que cela...