Les banquiers sont la cible des socialistes suisses depuis des décennies. Il y a eu un certain Z. avec ses gnomes de Zurich, les monstres froids, la Suisse cœur des monstruosités les plus abjectes, etc. Résultat aujourd’hui : des dizaines de milliers d’employés sur le tapis, à la rue, parfois avec un carton sur le trottoir et le désespoir … Les socialistes ont réussi à agir contre les banques, contre la Suisse, en aidant ainsi les Américains. Certes, nous ne sommes pas en temps de guerre, mais il s’agit bien d’une vraie guerre économique. Et qu’ont-ils obtenu du système bancaire américain (ces Etats américains qui reçoivent toujours des milliards de dollars d’argent sales de partout et sans problème, etc. ). Rien. Cela n’empêche pas les socialistes de continuer à s’acharner au nom de critères moraux.
Oui on peut faire mieux dans le système bancaire mais alors il faut le faire partout, et en premier lieu aux USA. Mais là qui ose vraiment attaquer ?
Le comble : tel dénonciateur socialiste rituel se veut en plus le défenseur des employés de banque alors qu’il fait partie des responsables de leur mise au chômage et en remet une couche en continuant à accuser les banquiers : « certains dégraissent à la hussarde et agissent comme des gangsters » ( Le Matin, 16.1.2014). Des gangsters ? Mais qui a permis de piller et de rançonner la Suisse ?
On peut être coresponsable des graves difficultés des banques suisses, tout en ayant par la même occasion renforcé les systèmes bancaires étrangers, qui rient sous cape. Ensuite on accuse ceux que l’on a dénigrés pendant des décennies d’être responsables du chômage massif engendré. Il fallait être socialiste suisse pour réussir cette performance.
Question plus importante : comment les employés de banque peuvent-ils accepter cela et bien sûr continuer à voter pour leurs « défenseurs » ? Il est vrai que la Suisse est un Sonderfall, mais pas toujours comme on l’aimerait.
La morale, pas seulement chez nous : http://www.atlantico.fr/decryptage/comment-gauche-est-piegee-avec-complexe-superiorite-morale-andre-bercoff-michel-taly-955929.html
Socialiste, mais pas très sociale…