Nemo est non-binaire. En Suisse, légalement, ce genre n'existe pas. Lio Brändle du Transgender Network est clair: «Avec l'introduction d'un troisième genre, rien n'est enlevé à personne» – l'UDC voit les choses différemment.
Après sa victoire à l'Eurovision, Nemo, se retrouve sous le feu des projecteurs. Il prévoit de rencontrer le conseiller fédéral Beat Jans. Image: keystone/watson
Nemo est non-binaire. En Suisse, légalement, ce genre n'existe pas. Lio Brändle du Transgender Network est clair: «Avec l'introduction d'un troisième genre, rien n'est enlevé à personne» – l'UDC voit les choses différemment.
Pour la communauté LGBTQ+, la victoire de Nemo est une lueur d'espoir pour faire changer les choses: «Que Nemo ait gagné, c'est génial pour la communauté non binaire», déclare Lio Brändle du Transgender Network Switzerland. Et d'ajouter:
Extrait de: Source et auteur
En une du Matin dimanche il y a trois semaines, deux citoyens suisses mis a l’ honneur: le footballeur Embolo de la nati, montagne de muscles qui aurait la tache de qualifier la Suisse pour l’ euro et aussi Nemo accroupi en jupette rose et torse emplumé représentant pour l’ eurovision.
Le Suisse de souche est représenté en folle alors que ressort toute la virilité du Suisse venant d’ailleurs !
Belle propagande du Matin pour inciter les jeunes filles a se métisser avec des hommes virils et forts, le grand remplacement meme plus occulté !
Eurovision de cette année : une honte ,et pour dépenser des millions la TSR ne manque pas d`argent ,normal c`est nous les pauvres idiots qui paye et paye encore et toujours.
Némo que dire : strictement rien ,nous imposer un spectacle aussi nul est lamentable ,n`est pas très sérieux ,on parle de chanteurs ,et non d`une cause qui devient à la mode ,je ne suis pas homme ,je ne suis pas femme ,je suis qui ???Cela va beaucoup trop loin stop à cette folie.
Il faut bien que jeunesse se passe – dans un monde où il est un brin difficile pour certains-es de trouver ou de recevoir les vraies sources d’orientations essentielles et fondamentales ; tant les influences de médias superficiels, ornés de déluges de paillettes, de maquillages et de fausses illusions d’épanouissements virtuels et indépassables sont légions. Espérons pour elles et pour eux que le réveil ne sera pas trop troublant.
Euro vision d’horreur
L’Eurovision est devenue depuis des années (vous souvenez-vous de Conchita Wurst en 2014 ?) un concours de costumes de carnaval pour folles perdues.
Je suis certes d’une ancienne génération. Celle qui se contrefout qu’une « créature » maladivement instable ne sache jamais lorsqu’elle se réveille le matin si elle est un homme, une femme, un chevreuil ou un train électrique. À plus forte raison, je ne vais pas le lui demander et encore moins faire semblant de respecter ses « choix ».
Ces considérations devraient rester cantonnées à sa chambre à coucher au mieux, à ses infirmiers psychiatriques au pire.
Il semble que certaines personnes reconnaissent à ce Némo des qualités de chanteur. Il est vrai que le niveau d’ensemble est tellement au ras des pâquerettes que celui qui est capable d’aligner deux mesures sans fausses notes passe pour un héros.
Nonobstant, on ne m’enlèvera pas de l’idée que l’Eurovision-d’horreur ne récompense pas le talent.
Imaginons un seul instant que ce même Némo, sobrement habillé en homme, chante sur la même musique, avec la même voix, le même accompagnement et la même rythmique, un autre texte. Un texte à la gloire de l’hétérosexualité, de la famille traditionnelle ou de la chrétienté pour bien faire.
Je ne doute pas que cela, d’une certaine façon, ferait scandale, mais on peut être certain qu’un Némo « normal », hétéro et fier de l’être repartirait de ce concours sans le moindre point.
À titre personnel, je trouve dommage que certains s’obstinent à vivre dans le mensonge, même si cela fait partie d’un plan marketing parfaitement rodé. Et plus dommageable encore que des institutions comme nos télévisions publiques accordent du crédit à cette imposture.
Le bon côté de la chose, c’est que la télévision suisse, subventionnée, s’apprête à dépenser des millions d’argent public pour l’Eurovision 2025. Et ce alors qu’une initiative populaire propose de baisser la redevance annuelle de 335 francs par ménage à 200 francs.
J’entends déjà les défenseurs de la SSR bêler que cet argent est nécessaire pour défendre la qualité des programmes.
Avec des émissions de télé-poubelle comme l’Eurovision, leur tâche s’annonce plutôt ardue.
Personnellement je comprends mal que ces personnes insistent pour voir figurer leurs problèmes psychiatriques sur leurs documents d’identité.