Viols de femmes âgées : silence de certaines féministes, faillite de l’État sur les OQTF, manque de données… la sénatrice (LR) Valérie Boyer appelle à plus de clarté sur ce fléau

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En moyenne, le nombre de femmes âgées de 18 à 74 ans victimes de viol ou tentative de viol est estimé à 217 000 par an, selon les chiffres du gouvernement. Seules 6 % d’entre elles ont porté plainte. Des statistiques qui ne prennent pas en compte les actes perpétrés au sein d’une collectivité, ni les viols de femmes de plus de… 74 ans. (…)

Le JDD : Le témoignage cette semaine sur C8 de la petite-fille d’une dame âgée de 82 ans est glaçant. Elle raconte le calvaire vécu par sa grand-mère, violée à son domicile de La Penne-sur-Huveaune dans votre département, par un cambrioleur placé sous OQTF… Votre réaction ?

Valérie Boyer : Ce n’est plus audible. Cette histoire illustre une faillite de l’État. Cet homme est manifestement entré illégalement sur notre territoire ou s’y est maintenu. Il y a une responsabilité de l’État (…)

le 8 janvier dernier vous aviez adressé une question écrite au Sénat sur le sujet des viols de personnes âgées… Pour quelles raisons ?

J’avais déjà interpellé les autorités de manière informelle à plusieurs reprises, je n’avais pas eu de réponse. Je me suis intéressée à ce phénomène il y a un moment déjà, mais il ne semble documenté que par la presse quotidienne régionale (PQR). Dans ma question écrite, je fais mention de plusieurs viols qui se sont produits ces derniers mois sur des dames âgées au sein de leur domicile, dont l’un commis par deux Algériens ; l’un d’entre eux était aussi en situation irrégulière. Le criminologue Xavier Raufer rappelle que si ces actes ne sont pas nouveaux, leur multiplication est nouvelle. Il y en aurait plusieurs par mois.

Que demandez vous au gouvernement ?

Plus de transparence. Le sort de ces femmes âgées ne semble pas mobiliser : où sont les féministes ? Les enquêtes ? Il n’y a pas de données précises sur ce type de viols. Je demande une cartographie détaillée sur ces crimes et le profil des agresseurs. Comment éclairer les décisions des parlementaires si on ne connaît pas le profil des auteurs ? Dans ce sens, j’ai proposé un texte pour imposer le name and shame dans les affaires de violence conjugale, pourquoi pas sur les violeurs ?

Le JDD

 

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