Un rapport fait 40 recommandations pour « faciliter » le recours à l’IVG
« Un événement assez courant », qui « n’est pas un problème » mais une « solution » : en quelques mots, la philosophie du rapport sur l’avortement, présenté jeudi 7 novembre par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, est plantée.
L’interruption volontaire de grossesse est un acte banal, un droit qu’il faut rendre plus accessible encore. Quarante propositions ont donc été rédigées. Selon ces recommandations, dont plusieurs portent sur l’organisation des centres d’IVG, disparaîtrait du code de santé publique la notion de « détresse » pour avoir recours à l’IVG, serait aboli le délai de sept jours nécessaires à la réflexion ; il est également suggéré de mettre fin à l’objection de conscience pour le personnel médical ne souhaitant pas pratiquer des avortements.
Voir encore: Avortement : aveuglement. Un débat est-il possible aujourd’hui en France ?
Communiqué de la Fondation Lejeune:
"[...] Qu’on le veuille ou non, la réalité de l’avortement consiste à tuer un être humain avant sa naissance. La nature de cet acte emporte des conséquences qui ne peuvent être passées sous silence :
Le respect de la vie de l’être humain est une valeur qui est antérieure à la loi. Ce n’est pas parce que l’avortement a été dépénalisé dans certains cas que cet acte peut être érigé en droit. Au nom de quoi le non respect du principe de protection de l’être humain quitterait le régime d’exception ?
[...] L’objection de conscience ne peut pas disparaître pour une raison simple : il ne peut être imposé à un professionnel, dont la mission est orientée vers la sauvegarde de la vie et de la santé, de poser ou de contribuer à un tel acte. L’avortement n’est pas un acte médical. La question est plutôt de savoir s’il faut continuer à imposer au monde médical une pratique qui n’est pas de son ressort.
Enfin l’avortement n’est jamais la seule solution pour les femmes qui sont enceintes mais ne souhaitent pas ou envisagent avec difficulté d’élever l’enfant qu’elles attendent [...]"
commentaire intéressant : “Les dangers un peu vite oubliés à vouloir faire de l’IVG un acte médical comme un autre”
http://www.atlantico.fr/decryptage/dangers-peu-vite-oublies-vouloir-faire-ivg-acte-medical-comme-autre-jean-sebastien-philippart-894309.html
pour les médecins c’est un acte très pénible cependant autant prendre rendez vous avec plutôt que confier l’ado trop éveillée à un charlatan ou une faiseuse d’ange .Le risque de septicémie est trop grand sans compter les paroles blessantes très souvent utilisées lors de ces avortements pratiqués sans anesthésie ou simplement locale .L’ado est déjà assez honteuse sans en rajouter pour la dégouter définitivement des hommes ou d’elle-même voire les deux