Invité de l'émission C dans l'air (France 5) ce 24 janvier, Eric Zemmour a affirmé que Vladimir Poutine était un «grand chef d'Etat» en réponse à une question de l'animatrice Caroline Roux qui l'interrogeait sur la nécessité de «fixer» des limites au président russe. «Ce n'est pas un enfant Vladimir Poutine», a-t-il préalablement répondu.
« Vladimir Poutine est un grand chef d’état respectable qui dirige l’un des plus grands pays de la planète. Comme tous les Russes depuis toujours, il essaie d’avoir un glacis protecteur. » Éric Zemmour#Zemmour#cdanslairpic.twitter.com/sQ45rV6jmV
— Anne-Sophie Hongre-Désir (@AnneSophieDesir) January 24, 2022
On définit sa politique par sa géographie
Poursuivant son propos, le candidat de Reconquête! a estimé que la relation entre l'Occident et la Russie doit être replacée dans un «contexte historique». L'ex-éditorialiste a ainsi rappelé l'«accord tacite» passé entre la Russie et les Etats-Unis à la fin de la guerre froide, les Américains s'étant selon lui engagés à ne pas intégrer les pays d'Europe de l'Est au sein de l'OTAN avant de revenir sur leur promesse. Eric Zemmour a aussi rappelé l'importance de la géopolitique dans les relations internationales. «On définit sa politique par sa géographie», a-t-il expliqué avant de noter que la politique extérieure de la Russie a toujours eu pour but d'établir «un glacis protecteur» entre eux et l'Europe. Or en intégrant plusieurs pays d'Europe de l'Est dans l'OTAN, les Etats-Unis ont violé cet accord tacite, forçant la Russie à réagir.
Caroline Roux a ensuite interpellé le polémiste en lui faisant remarquer que contrairement à la Russie, les Etats-Unis n'annexaient pas de territoire, une référence voilée au rattachement de la Crimée au sein de la Fédération de Russie après un référendum en 2014. Eric Zemmour a rétorqué en affirmant que les Américains sont des «impérialistes intelligents» et qu'il n'est nul besoin d'envahir un pays pour contrôler sa politique.
Le candidat à la présidentielle en a profité pour dénoncer le deux poids, deux mesures quant aux agissements des Etats-Unis et de la Russie. «J'aimerais savoir ce que diraient les Américains si les Russes mettaient des missiles nucléaires [...], ou faisaient des mouvements de troupe à Cuba ou au Mexique», a-t-il déclaré avant de rappeler que l'installation de missiles balistiques soviétiques à Cuba en 1962 avait failli provoquer un conflit nucléaire entre les deux blocs de la guerre froide.
Extrait de: Source et auteur
La mutinerie du cuirassé Potemkine, c’était à Odessa en Ukraine. La Russie et l’Ukraine ont été très proches dans l’histoire. Aujourdhui une partie de l’Ukraine parle russe et se sent proche de la Russie, l’autre est attirée par les sirènes de l’UE.
Les Américains n’ont rien à faire dans les histoires internes de l’Ukraine. En s’en prenant à la Russie, ils poussent stupidement les Russes à aider l’Iran et la Chine qui elle veut reprendre Taiwan.
Si je peux suivre Eric Zemmour sur beaucoup de questions visant à redresser la France, son soutien implicite au sinistre Poutine ne passe pas.
Le”glacis protecteur”, exigé par la Russie de Poutine, fait fi de la volonté de ses petits voisins et n’est qu’un faux nez cachant une volonté impérialiste.
ON pourrait demander à Mr Zemmour d’oser des qualificatifs plus réels des capacités américaines. Par exemple “impéralisme rusé, pervers, manipulateur, balayeur des peuples et des nations.
L’Amérique n’a rien à envier aux méthodes du communisme, dont elle a eu si peur dans le passé. Bientôt, elle va le dépasser en performances diverses de soumission et de disparition des peuples.
Il ne valait pas la peine dans le passé de semer tant de chaos sur la planète si c’est pour égaler voire surpasser aujourd’hui, le communisme de l’ex URSS.
Ainsi sont faites les élites américaines : “se renier constamment”, se transformer constamment tel un caméléon, parce que ce qui compte est l’objectif. Et celui-ci a toujours été LA PUISSANCE.