La bible nous met en garde contre la multiplication des impôts

 

Dans la « Weltwoche », le pasteur Peter Ruch commente le verset de l’Ancien Testament « Un roi qui gouverne selon la justice donne de la stabilité à son pays, mais celui qui multiplie les impôts le ruine (Proverbes 29,4) ». Attribués au roi Salomon, mais étant probablement plus récents, les Proverbes sont pénétrés de vieille sagesse orientale, associée à la croyance en Dieu. Selon le Proverbe cité, le contraire du droit, pour un roi, n’est pas l’injustice, mais l’acharnement à vouloir augmenter les impôts. Des impôts exagérés détruisent le droit à la propriété et par conséquent menacent le bien-être du peuple. Or, la longue prospérité de l’Occident s’est basée sur quatre piliers: la démocratie, l’économie de marché, l’état de droit et la société civile. Elles correspondent aux principes bibliques de liberté, de protection de la propriété, de justice primant la force et d'amour.

https://www.weltwoche.ch/ausgaben/2020-18/rubriken/kur-anstatt-wellness-die-weltwoche-ausgabe-18-2020.html

Traduction (extrait) : À cause de la crise du coronavirus, la civilisation occidentale se trouve probablement à la croisée des chemins. De nombreuses entreprises sont tributaires de l’aide publique, peut-être aussi parce que des impôts élevés ont empêché la formation de réserves. Une vague de nationalisations et de réglementations va-t-elle déferler ? Si ce devait être le cas, notre continent risque d’être victime de cette même paralysie et de cette même pauvreté qui ont frappé les grands empires asiatiques durant des siècles. Il existe pourtant une autre solution : la récession devrait agir sur les prix, les salaires et les rentes. Les prêts devraient être soumis à des intérêts, afin d’assurer leur efficacité. Les impôts devraient être réduits, des postes de fonctionnaires d’état supprimés et la législation allégée. Ce ne serait pas seulement de la « wellness », mais une vraie cure, qui renforcerait les quatre piliers.

Claude Haenggli, 1er mai 2020

 

 

 

 

 

 

 

 

4 commentaires

  1. Posté par Poilagratter le

    Obliger les États à emprunter auprès du privé, En utilisant l’usure c’est rajouter un impôt aux peuples. On n’oublie rien, Q-Anon a de bonnes infos….le boomerang arrive, regardez Trump : Obama , Gates, Clinton, un saoudien de la haute, ils sont tous En ligne de mire et ce ne seront pas les seuls, En Europe aussi….
    Moi , je prend des pop corns, et je regarde le spectacle !

  2. Posté par Clément Durosier le

    Le pasteur ne semble pas considérer que l’usure soit un impôt. Il s’en tient à la sagesse de Salomon et à l’Ancien Testament, qui recommende l’usure pour les Gentils et que Moïse Maïmonide, considéré comme l’une des plus grandes autorités rabbiniques, recommendait de considérer comme un commandement.
    Selon Margrit Kennedy, qui milita pour une économie sans intérêt, 40% de nos revenus vont dans les poches des usuriers qui contrôlent les banques centrales du monde par le biais de l’intérêt sur l’argent. Rappelons que la BRI, cette banque centrale des banques centrales, est une “entité indépendante” à l’intérieur de l’état suisse et c’est elle qui contrôle l’usure mondiale à partir de Bâle. Au vu des évènements actuels, il semble bien que l’insignifiant gouvernement suisse soit aussi sous sa coupe.

  3. Posté par Dominique le

    Voilà un homme d’église réaliste qui prend la défense des siens contre les autoritaires fanatiques du confinement qui ont détruit notre économie après avoir immoralement endetté et par là fragilisé notre pays.

  4. Posté par nanana le

    Ca c’est l’époque du gentil papa, lorsque presque tout le village se connaissait et allait à la messe et que l’on bavardait joyeusement après celle-ci. Ces temps, vous l’aurez remarqué, sont ré-vo-lu dans les grandes agglomérations.
    Aujourd’hui, l’égocentrisme prime, c’est comme ça. Je privatise mes gains et je solidarise mes pertes, je veux réussir à tout prix. Et je ne parle pas encore de nos jeunes, qui doivent trimer pour ce faire une place et survivre dans ce multiculturalisme imposé que l’on nous édulcolore ou l’étranger se sent roi et le suisse de plus en plus victime, le “t’es un raciste” étant l’arme surpême pour désigner, peu importe la raison ou la pensée hors cadre, le coupable du pire. C’est devenu une réalité, il faudra désormais faire partie d’une communauté ou être isolé. Bon courage !

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