NDLR. Un communiqué que l’OFS (Office fédéral de la statistique) vient de publier indique, lui, les données en chiffres absolus et en pourcentages. Observez la différence à tous les niveaux! La tromperie résultant de la seule mention des pourcentages apparaît d’autant mieux. Derrière les pourcentages se cachent parfois des milliers de cas! Voir en fin d’article.
Rarement on aura vu pareil trucage par la présentation trompeuse des chiffres de la délinquance. En plus, de la part d'un chef de la police judiciaire, neuchâteloise en l'occurrence, et par ailleurs criminologue (son billet dans l'Hebdo du 28 mai 2015).
Son orientation à gauche est certes connue et son besoin de prendre systématiquement le contre-pied de ceux qui montrent de manière concrète et vérifiée la grave augmentation de l'insécurité, de la criminalité et de la violence. Encore faut-il ne pas prendre en considération seulement les groupes de référence et le laps de temps qui arrangent pour montrer le contraire.
De gauche donc, en fait il faudrait dire maladivement de gauche et politiquement correct.
La technique de la désinformation du policier : ne jamais présenter les statistiques et les chiffres en valeur absolue, seulement en %. Je dis bien jamais, même dans un long article.
Il affirme aussi que les données sur lesquelles il se base ( une enquête de l'Unité de recherche criminologique de la Chaire de sociologie de Zurich sur les villes de Zurich et Lausanne effectuée sur la base de sondages en 2014 sur des jeunes de 15 ans) ne sont pas contestables, "contrairement aux statistiques policières de la criminalité"... On dégomme son propre milieu au passage. Que du beau travail!
Relevons que ce n'est pas avec les jeunes de 15 ans qu'il y a le plus de problèmes du type de ceux dont il est question. Une autre manipulation?
Mais et le mais est là : que signifie uniquement des pourcentages, sans chiffres en valeur absolue? Jamais on ne nous donne le nombre de cas concrets, réels.
C'est un peu comme si un autre criminologue, d'un bord opposé, venait nous dire, par exemple, que les crimes d'honneur et les mariages forcés en Suisse ont augmenté de 100%, 200%, 300% parce qu'ils auraient passé de 2 ou 3 à 4, 6, 9 , etc. L'exemple est donc purement théorique car la réalité doit être bien différente!
Dans tous les domaines, la criminalité aurait fortement diminué d'après l'étude citée : pour les délits de violence, la diminution est de 35%; même "la victimisation de la violence sexuelle" recule de 50% ; les vols à l' étalage à Zurich ont baissé de 59%, toujours que des pourcentages...Mais combien de cas concrets? Rien. Il faut oser.
Voyons, tout le monde est aveuglé et obsédé par la criminalité, la violence et l'insécurité. Cela fait des années que ce crimino-sociologue nous répète cela à intervalle régulier. Il peut le répéter tous les jours, les gens résistent encore.
Les ignares mal informés et à préjugés graves que nous sommes, ont sans doute besoin d'une inévitable rééducation.
Je répète, jamais de données en chiffres absolus, seulement des baisses de plus en plus spectaculaires en pourcents! : ici - 50%, là - 59%, etc. Impressionnant, non?
Tout le monde devrait donc se sentir de plus en plus en sécurité? Evidemment que tel n'est pas le cas. Mais si c'était vrai, son poste serait-il encore nécessaire?
Les dégâts créés par le multiculturalisme que de plus en plus de gens, même les " spécialistes" reconnaissent, n'est-ce qu'un fantasme ? Et ceux qui le montrent sont-ils tous dans l'erreur? Sauf lui ? Une autre évidence sans doute pour ce policier (que pensent en fait les autres policiers, eux qui ne sont jamais invités dans les médias?).
Ecoutez bien son verdict final, je vous assure que je n'invente rien: "Seule certitude, celles et ceux qui hurlaient que l'immigration et la mutation de notre société vers la multiculturalité étaient les causes de tous les problèmes se sont trompés sur toute la ligne".
Oui ce type de discours est encore possible, même de la part d'un haut responsable policier . Il est vrai qu'il est aussi sociologue. Au moment où la population doute de plus en plus des autorités politiques, les doutes risquent de s'étendre.
Erreur, c'est nous qui nous trompons, mais à force de nous le répéter, contre les évidences de la réalité, connue elle cette fois en chiffres absolus (même s'il peut effectivement y avoir des diminutions sur certains aspects de la criminalité, souvent provisoires d'ailleurs), il se pourrait bien que les citoyens ne fassent plus aucune confiance à ceux qui prétendent nous détromper par des techniques qui ne trompent plus personne.
Pour l'arroseur arrosé, la douche pourrait bien être pour demain déjà.
Certes on sait que l'idéologie n'a pas à être confirmée par la réalité. Et que la Suisse est harmonieuse, sûre, en paix, avec si peu de violence, et que tout le monde peut dormir sur les deux oreilles, même lorsque beaucoup n'arrivent plus à dormir et à fermer les yeux.
Uli Windisch, 7 juin 2015
MàJ. Communiqué de presse de l'OFS
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Communiqué de presse |
Embargo: 09.06.2015, 09:15 |
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19 - Criminalité et droit pénal |
Avec ce communiqué de presse, nous vous présentons également:
• des graphiques
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Jugements pénaux: mineurs et adultes 2014 |
Le nombre des jugements pénaux de mineurs diminue, celui des condamnations pénales d'adultes reste stable |
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Neuchâtel, 09.06.2015 (OFS) – La tendance à la baisse des jugements pénaux de mineurs s'est poursuivie en 2014 (un peu plus de 12'800 jugements; -4% par rapport à l'année précédente). Le nombre des jugements de mineurs pour infraction au code pénal a diminué de 6% et celui des jugements pour infraction à la loi sur les stupéfiants de 1%, alors que le nombre des condamnations pour trafic de stupéfiants a augmenté de 21%. Selon les derniers résultats établis par l'Office fédéral de la statistique (OFS), le nombre des condamnations pénales d'adultes s'est maintenu à son niveau le plus haut, avec un peu plus de 110'100 condamnations. Le recul des condamnations d'adultes pour infraction au code pénal (-7%) a été annulé par la hausse des condamnations pour infraction à la loi sur la circulation routière (+6%) ou à la loi sur les stupéfiants (+2%). |
Depuis 1999, la statistique des jugements pénaux de mineurs recense tous les jugements de mineurs qui portent sur une infraction au code pénal, à la loi fédérale sur les étrangers, à la loi sur les stupéfiants ou sur un crime ou un délit relevant de la loi sur la circulation routière. La statistique des condamnations pénales (SUS) recense, depuis 1984, toutes les condamnations d'adultes inscrites au casier judiciaire qui ont été prononcées pour un crime ou un délit.Recul des condamnations prononcées en vertu du code pénal
En 2014, plus de 6600 jugements de mineurs ont été prononcés au total pour des infractions au code pénal, ce qui représente une baisse de 6% par rapport à l'année précédente. Cette baisse concerne aussi bien les nombreuses infractions contre le patrimoine (-7%) que les infractions, plus rares, de violence
(-16%).
Le nombre de jugements pour infraction au code pénal a également baissé chez les adultes en 2014
(-7%). Près de 36'600 adultes ont été condamnés au total. Ce recul est dû dans une large mesure à l'évolution des condamnations pour infraction contre le patrimoine (principalement pour vol), qui représentent plus de la moitié des jugements pénaux d'adultes. Les condamnations pour vol étaient en baisse de 14% en 2014, après avoir augmenté de 73% au total pendant les cinq années précédentes. Cette hausse et le recul de l'an dernier sont imputables en grande partie aux condamnations concernant des personnes qui n'étaient pas domiciliées durablement en Suisse (hausse de +173% entre 2008 et 2013, baisse de -15% entre 2013 et 2014).Loi sur la circulation routière: condamnations record malgré une baisse chez les 18 à 24 ans
Le nombre des condamnations pour infraction à la loi sur la circulation routière a atteint son plus haut niveau (près de 58'300; +6% par rapport à l'année précédente). Cette évolution est due principalement à l'augmentation des infractions les plus fréquentes, à savoir les violations graves des règles de la circulation routière, pour lesquelles près de 24'200 condamnations ont été prononcées en 2014, soit 8% de plus que l'année précédente.
Parmi les femmes condamnées, la hausse atteint 13%, une progression plus marquée que chez les hommes. Mais les femmes sont toujours minoritaires (16%) parmi les personnes condamnées en vertu de la loi sur la circulation routière.
Malgré le nombre record de condamnations et de personnes condamnées, on observe un recul des jugements de jeunes adultes pour presque toutes les infractions à la loi sur la circulation routière. Ce recul atteint -6% chez les 18-19 ans et -1% chez les 20 à 24 ans. Les chiffres font état d'une hausse par rapport à l'année précédente pour toutes les autres classes d'âges sans exception.
Le nombre de personnes condamnées pour avoir conduit alors qu'elles se trouvaient dans l'incapacité de le faire a par contre diminué en 2014. Les jugements pour conduite en état d'ébriété avec un taux d'alcool qualifié (0,8‰ ou plus) ont même reculé de 8%. Un recul annulé en grande partie par la hausse de 18% des condamnations de personnes ayant conduit alors qu'elles se trouvaient dans l'incapacité de le faire après avoir ingéré d'autres substances (stupéfiants ou médicaments p.ex.).
Le trafic de stupéfiants progresse chez les jeunes
Près de 850 jeunes ont été jugés pour trafic de stupéfiants en 2014, soit 21% de plus qu'en 2013. La hausse est particulièrement marquée chez les 14-15 ans où elle atteint 36%.
La consommation de stupéfiants continue de représenter l'infraction pour laquelle les jeunes sont de loin le plus souvent condamnés; 4900 jugements ont été prononcés en 2014 (-1% par rapport à l'année précédente).
Le nombre de condamnations d'adultes pour trafic de stupéfiants n'a progressé que légèrement par rapport à l'année précédente, atteignant un peu plus de 6500 condamnations (+2%).
Sanctions: 26% de plus de courtes peines privatives de liberté (de 1 à 6 mois) qu'avant la révision du système des sanctions en 2007
La peine pécuniaire avec sursis introduite dans le cadre de la révision de 2007 du droit des sanctions pour les adultes représentait en 2014 également la peine la plus fréquemment prononcée (près de 76'300 condamnations).
En recul depuis la révision (baisse de -56% entre 2006 et 2007), le nombre des peines fermes de privation de liberté d'un à six mois prononcées est à nouveau en hausse depuis 2010. De nos jours, et malgré une légère baisse en 2014, près de 6900 peines privatives de liberté sans sursis d'un à six mois sont prononcées chaque année, soit 26% de plus qu'avant la révision. Cette augmentation concerne avant tout les personnes condamnées qui ne sont pas domiciliées en Suisse (+170% entre 2009 et 2014). |
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Renseignements
Christophe Maillard, OFS, Section Criminalité et droit pénal, tél.: +41 58 463 62 13,
e-mail : [email protected]
Service de presse OFS, tél. : +41 58 463 60 13, e-mail: [email protected] |
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Un type dangereux, très dangereux!
Oui tout va très bien Madame la Marquise… Les prisons débordent d’étrangers, il faut partout en construire de nouvelles M Guéniat ne doit pas aller les visiter souvent… Il vit dans sa tour d’ivoire invité par les média comme un roitelet, mais payé par les gens d’en bas (les sans dents) qu’il méprise à l’évidence avec ses beaux calculs scientifiques .
Le criminologue O. Guéniat touche un gros salaire, salaire payé par nos impôts, … pour brasser du vent socialo-bienpensant-mortifère qui nous amène à l’abîme.
Et nous nous laissons faire, nous les vaillants descendants des Suisses libres et fiers de 1291, … quelle déchéance !
En effet, bel effort de désinformation.
Comme le dit M. Windisch, le bilan de l’article de M. Guéniat de même que son canal de publication fait planer le doute sur l’entier de son analyse.
Aucun problème lié à la multiculturalité, nous dit-on. Etrange lorsque 92.3% de la population carcérale de Champ-Dollon est d’origine étrangère et que plus de 80% des dealers sont des requérants d’asile. Il s’agit d’adultes bien sûr et non d’adolescents mais l’amalgame existe dans l’article de L’Hebdo.
De plus, le taux de jugement des adolescents étrangers a plus que doublé de 1980 à 1999 alors que celui des adolescents suisses est resté à peu près stable. A partir de 1999, les chiffrent explosent et en 2004 l’OFS montre 3 fois plus de jugements d’adolescents étrangers que d’adolescents suisses. Cela malgré les naturalisations innombrables et le laxisme juridique.
Mais puisqu’un PhD et ses chiffres nous affirme que tout vas bien, où est le problème ?
Le stalinisme a produit des Lyssenko, l’international-socialisme suisse excrète des Guéniat, Guéniat qui ne fait rien d’autre que du lyssenkisme judiciaire.
Wikipédia: “le terme lyssenkisme désigne une science corrompue par l’idéologie, où les faits sont dissimulés ou erronément interprétés.”
Les socialistes veulent supprimer le concept de délinquance au nom de l’égalité et du droit à “l’illégalité mafieuse pour tous”, comme à l’INA et la gabegie socialiste des taxis à gogo, avec l’eau et l’électricité gratuites en plus des loyers impayés… Offrir le droit socialiste à la délinquance avec l’impunité pour tous, pour supprimer ensuite le Code Pénal, c’est une « décontraction socialiste libertaire de la société dite bourgeoise ». Une telle politique sera le signe de la décomposition socialiste finale. Le “darwinisme” nous apprend qu’une société devenue inapte à survivre disparaît “naturellement” par l’effet conséquent de la “sélection naturelle”. Les futurs dominants mènent déjà le djihad de la reconstruction post-LGBT, avec la fin de la dictature socialo-libertarienne provisoirement en sursis.
C’est le triomphe dans les urnes du mariage homosexuel en Irlande qui galvanise la Jeunesse socialiste suisse. Le 20 janvier prochain, lors de l’assemblée des délégués, on y proposera d’aller plus loin que l’ouverture de l’institution du mariage aux couples du même sexe : il s’agira de discuter de l’abolition, à terme, de cette institution jugée « éculée », et de la remplacer par un contrat accessible à tous.
L’étude du select prof kilias il y a qques années concluait qu’il n’y avait pas de lien entre Schengen et l’augmentation de la criminalité
Un rapport indépendant.