Les « fake news » de ceux qui veulent nous soumettre à l’UE. Vidéo de Thomas Matter, conseiller national UDC zurichois, 25.06.25, trad.
La brochure «Les bilatérales pour une économie forte» regorge d’inexactitudes
Voici ce que l’on peut y lire: «Depuis 25 ans désormais, la voie bilatérale a largement contribué à la prospérité et à la qualité de vie en Suisse. » **** Ah bon? En réalité, depuis l’introduction de la libre circulation des personnes, la prospérité par habitant n’a quasiment plus augmenté (de 0,6% pour être précis). Entre 1948 –début des statistiques – jusqu’en 2001 compris, donc jusqu’au Bilatérales I, le PIB par tête a augmenté en moyenne de 1,83 % par année: plus de trois fois plus qu’aujourd’hui ! Et peut-on vraiment parler de «qualité de vie» avec des trains bondés et des rues encombrées (55 000 heures d’embouteillages en 2024, tendance en augmentation), le stress dû à la concentration de population, le bétonnage du territoire, les logements hors de prix et les coûts de la santé qui explosent ?
Ensuite: «Le nouveau paquet d’accords garantit des acquis essentiels: une participation privilégiée au marché intérieur de l’Union européenne, un accès à la main-d’œuvre qualifiée, au commerce de l’électricité, ainsi qu’aux programmes de recherche européens. **** La réalité, c’est que nous avons déjà accès au marché intérieur de l’UE depuis 1972 grâce à l’accord de libre-échange. Nous pouvons importer de la main-d’œuvre qualifiée du monde entier quand nous voulons ; nul besoin d’accords pour cela. Le commerce de l’électricité fonctionne sans problème en l’absence de tout accord de soumission. Quant aux programmes de recherche, c’est nous qui sommes les payeurs, à hauteur de 666 millions de francs par année.
À quoi doivent s’attendre nos entreprises avec une soumission de la Suisse à l’UE? À une monstrueuse bureaucratie! Bruxelles produit chaque année en moyenne 2000 nouveaux actes législatifs. Depuis 1957, ce sont près de 667'000 pages A4 qui ont été publiées! Ceux qui affirment que tout cela serait bénéfique à notre économie, notre qualité de vie et notre liberté vivent sur une autre planète, ou bien se mentent à eux-mêmes et nous mentent.
Traduction-adaptation : Caroline
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