Les élus n’ont pas voulu du mécanisme de solidarité avec l’Union européenne, discuté ce jeudi au parlement. L’abstention du PLR a fait pencher la balance
Derrière sa technicité, le débat du Conseil national a traité jeudi de deux thèmes politiques bouillants en Suisse: la migration et les liens avec l’Europe. Les élus se sont penchés sur le Pacte européen sur la migration et l’asile. Il s’agit d’une évolution des accords Schengen-Dublin auxquels la Confédération est associée. Ce qui signifie que si le pays veut préserver ces traités, il doit transposer dans son droit certaines modifications voulues par l’Union européenne (UE). Mais il n’a pas besoin de reprendre la totalité du pacte.
La réforme de la Commission européenne, que les associations de défense des migrants décrivent comme un «durcissement», a pour but de «gérer les migrations de manière équitable et ordonnée». Elle prévoit plusieurs mesures, comme l’implémentation du système Eurodac, qui renforce le partage des données digitales et biométriques. Sont également envisagés des contrôles aux frontières extérieures de l’Europe avec de nouveaux centres de tri afin de «filtrer» les candidats à l’asile.
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Tout politicien suisse se doit de jeter ses forces dans l’adhésion à EU. Sans quoi, il devra acquérir les avantages manquants par la tromperie.