Les autorités suisses se laissent volontiers imposer des règles par des musulmans dans un esprit d'obéissance anticipée - comme c'est le cas pour les tombes islamiques à Weinfelden. Le peuple ne s'est pas laissé décourager et a mis un terme au projet.
La déception des partisans de la révision du règlement du cimetière est grande, car les électeurs de Weinfelden ont rejeté de justesse un projet de cimetière selon la tradition islamique. La Weltwoche en a rendu compte.
Le comité pro a écrit que cela était lié à des peurs et des réserves. Mais les initiateurs oublient que nous nous laissons toujours imposer des règles non conformes à la Constitution par les représentants de cette religion immigrée, qui n'ont d'ailleurs rien à faire de la liberté de religion.
C'est ainsi que nous avons, par obéissance anticipée, retiré nos symboles religieux des salles de classe afin que les personnes d'autres confessions ne soient pas compromises.
Ou encore, il suffit de penser aux débats sur l'exemption des cours de natation pour les élèves musulmanes, l'interdiction du foulard en classe ou l'interdiction de la viande de porc dans certaines écoles. Là aussi, nous faisons preuve de tolérance et accordons des droits spéciaux, parfois simplement par manie de la bienveillance.
Mais en contrepartie, nos lois - comme l'interdiction de dissimuler son visage entrée en vigueur en janvier 2025 - ne semblent pas être perçues comme des prescriptions obligatoires à mettre en œuvre.
On voit régulièrement dans la vie quotidienne des musulmanes voilées portant un masque corona, mais presque personne n'osera attirer l'attention de ces femmes sur leur comportement incorrect.
Il est bon et juste que les Weinfelder se soient opposés à un traitement spécial.
Les musulmans peuvent pratiquer librement leur foi dans notre pays et n'en sont pas empêchés tant qu'ils pratiquent leur religion discrètement comme les autres et n'exigent pas de souhaits particuliers. Ils devraient donc procéder à leurs enterrements dans l'enceinte de leurs propres mosquées ou - dans le respect des règles et des coutumes - dans nos cimetières, mais sans statut légal particulier.
« ICI, l’islam est le chef » : Un enseignant homosexuel victime de harcèlement et d'insultes de la part de ses élèves à Berlin.
Un enseignant gay d'une école primaire berlinoise est harcelé et menacé depuis des années par des élèves et des parents en raison de son orientation sexuelle - sans soutien notable de la part de la direction de l'école. C'est ce que rapporte le Süddeutsche Zeitung.
Oziel Inácio-Stech, enseignant à l'école primaire Carl Bolle à Moabit, avait décidé il y a cinq ans d'annoncer ouvertement à ses élèves qu'il était marié à un homme. Depuis, rien n'est plus comme avant, écrit le SZ. Il a été régulièrement insulté par des élèves et des parents de confession musulmane - comme "honte de la famille", "dégoûtant" ou "pas un homme". Dans un cas, un élève a crié : "Ici, l'islam est le chef".
Malgré ces incidents, la direction de l'école n'a pas réagi clairement. Au lieu de cela, Inácio-Stech lui-même a été pris pour cible. Après une dénonciation anonyme de parents d'élèves, il a été accusé d'avoir manqué à son devoir d'assistance - la procédure a été abandonnée. Il n'a toutefois pas été réhabilité. Un inspecteur de l'école l'a informé par écrit qu'il devait garder une "distance physique et émotionnelle".
Inácio-Stech souffre entre-temps d'un trouble de stress post-traumatique et est en congé maladie, rapporte le journal Süddeutsche. Ses collègues attestent de sa patience, de son professionnalisme et de son habileté pédagogique. Certains confirment que la pression à l'école est élevée - l'influence des milieux islamiques conservateurs augmente. Les prescriptions vestimentaires des parents et les incidents antisémites ne sont plus des cas isolés.
Inácio-Stech souhaite néanmoins revenir. Objectif : montrer un autre monde aux enfants issus de milieux difficiles.
Association Suisse Vigilance Islam (ASVI)
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