« Il s’agissait de simples vacances en famille, que nous avons choisies pour leurs programmes avec les tortues marines et la faune particulière. »
Voici ce que confie Céline Vara au quotidien neuchâtelois Arcinfo ce jour. Tout s’explique, de simples vacances en famille à la découverte d’une faune particulière. C’est touchant. Le voyage avait été préparé depuis deux ans, elle ne s’en cachait pas. Elle ne voulait pas s’exprimer pour protéger ses filles, n’est-ce pas noble ?
Céline Vara estime qu’il « y a un droit à la vie privée, même en politique. Et ce droit doit être respecté, surtout quand aucune faute n’a été commise. » Si, Madame, vous avez commis une faute. Car en reprochant systématiquement aux autres de prendre l’avion, vous avez fait de tout voyage aérien une faute et cette faute, vous l’avez commise.
Séquence victimisation ensuite.
La Dame rappelle qu’elle a été placée sous protection policière dans le cadre de l’initiative anti-pesticides, événement traumatisant qui peut engendrer la haine de certaines personnes. Elle a raison, on peut difficilement obtenir l’amour lorsqu’on s’en prend d’une façon aussi haineuse au monde agricole.
Mieux encore, Céline Vara constate « qu’une femme écologiste qui prend quelques jours de vacances hors du pays fait davantage polémique que certains voyages bien plus contestables. » Elle relève un double standard : « ce qu’on tolère ou ignore chez certains hommes politiques devient une affaire d’Etat lorsqu’il s’agit d’une femme, en particulier écologiste. »
Là, c’est le pompon. Ce n’est pas le vol en avion le problème, c’est le fait qu’on parle d’une femme verte, la double peine en quelque sorte. C’est factuellement faux. Il y a deux ans, un célèbre activiste climatique volontiers collé au bitume avait fait la une pour son voyage en avion au Mexique et avait dû s’expliquer, tout homme qu’il est. Contrairement à ce que Céline Vara prétend, nous n’assistons pas à « une récupération médiatique et politique fondée sur une image déformée de la réalité. »
Céline Vara cite ensuite la journaliste Myret Zaki, « on ne peut reprocher qu’aux personnes qui ont des valeurs de ne pas les respecter. » Non Madame, on ne vous reproche pas de ne pas respecter vos valeurs, elles vous appartiennent et vous choisissez librement de les respecter ou de les transgresser. Ce qu’on vous reproche, c’est de vouloir les imposer au reste du monde en vous exonérant des contraintes qu’elles impliquent.
Madame conclut sur une note positive : « C’est un coup bas médiatique et politique comme tous les élus peuvent en vivre. Je n’ai manqué à aucun de mes devoirs de politicienne. »
Mieux encore, elle a rendu un grand service à la Suisse en montrant le vrai visage des écolos.
Yvan Perrin, 06.05.2025
Excellent M. Perrin, et naturellement ce billet ne paraîtra pas sur le torchon nommé “Arcinfo”… Vous vous en doutez bien !! Ce canton est tombé et tombe encore bien bas, est-il besoin de le préciser, malheureusement pour ses citoyens, qui ont quelque peu les yeux et l’esprit ouvert.
Voilà le vrai visage des écolos ,elle ferait mieux de s`excuser et de comprendre que donner des conseils à la population ,elle devrait les appliquer elle même !
Merci M. Perrin pour votre billet !
” … elle a rendu un grand service à la Suisse en montrant le vrai visage des écolos”
Il suffit d’observer ce qu’il se passe et surtout le ”faites ce que je dis, PAS ce que je fais”
L’idéologie des verts de gris, verts pastèques (communistes) reçoit une claque magistrale dans la figure …
Mme Vara avocate est plus à l’aise pour accuser les autres de ”polluer” ou de ”dégrader” la Nature lorsqu’ils prennent l’avion. Lorsque cela concerne SES filles qui vont à la découverte du Monde, tout est permis …
Pour faire court, dans le jardin public, tout proche où habite Mme Vara, il doit y avoir des vers de terre à découvrir … il suffit de se baisser au niveau du sol CHEZ NOUS !