Classer le Hamas comme organisation terroriste… c’est le sujet qui agite la classe politique à Berne après l’attaque surprise du Hamas en Israël.

C’est à droite, UDC et PLR en tête, que la pression est la plus forte. Laurent Wehrli (PLR/VD), conseiller national et membre de la Commission de politique extérieure (CPE) est très clair:

«S’il faut faire cesser les hostilités et mettre en place tous les moyens permettant d’aboutir à une paix durable, la Suisse doit aller plus loin que la seule condamnation. Des sanctions contre le Hamas sont nécessaires, en le classant comme organisation terroriste. Les flux financiers doivent aussi être vérifiés pour éviter que le soutien suisse ne soit utilisé par le Hamas pour poursuivre ses actes de guerre.»

Lors d’un point presse en début de soirée, Ignazio Cassis a douché cette volonté: «La situation juridique ne nous permet pas en l’état de lister les organisations terroristes. Nous l’avions fait en 2015 pour Al-Qaida dans une loi spéciale dont l’effet s’est arrêté à la fin de l’année passée. Cela ne signifie pas pour autant que nous ne pouvons pas agir contre les terroristes. Nous avons suffisamment de bases légales pour cela.» Et la situation, très volatile, pourrait changer si le Conseil de sécurité des Nations unies devait prendre une décision dans ce sens. [...]

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