Robert Ménard a raison : un clandestin peut se faire recoller les oreilles ou refaire le nez au frais du contribuable français

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Cette semaine, invité d’une chaîne d’info en continu, le maire de Béziers Robert Ménard a souhaité dénoncer les abus de l’Aide Médicale d’État, ce système tristement célèbre qui permet aux étrangers sans titre de séjour de bénéficier de soins gratuits.

«Aujourd’hui, un clandestin peut (se faire poser) un anneau gastrique pour maigrir», procéder à un «recollement des oreilles», ou encore «refaire son nez», a expliqué Robert Ménard. «Je ne prends pas des exemples au hasard !», a-t-il insisté. «On marche sur la tête !».

Censée pourvoir une aide d’urgence aux nouveaux arrivants, le périmètre de l’AME (créée en 2000 sous Jospin) est en réalité extrêmement large. Dès trois mois de présence sur le sol français, «l’AME permet la prise en charge à 100 % des soins médicaux et hospitaliers (tarifs conventionnés) et sans avance de frais pour : les soins médicaux et dentaires, les médicaments, les frais d’analyses, les frais d’hospitalisation et d’intervention chirurgicale, les frais pour certaines vaccinations et certains dépistages, les frais liés à la contraception, à l’interruption volontaire de grossesse, etc.», énumère de manière non exhaustive la Cimade, association de défense des migrants, dans une brochure à destination des sans-papiers.

Au bout de 9 mois de présence en France, le périmètre s’élargit encore aux soins liés à «des pathologies non sévères». La Sécu les détaille sur son site Ameli. On y trouve, ainsi que l’évoquait le maire de Béziers, les interventions pour oreilles décollées (!), mais aussi les prothèses de genou, prothèses d’épaule, prothèses de hanche, ou encore gastroplasties pour obésité. Pour toutes ces prestations, les transports ainsi que les actes de masso-kinésithérapie prescrits a posteriori sont pris en charge. Jusqu’en 2011, la procréation médicalement assistée (PMA) et les cures thermales étaient également remboursées.

Pour établir son son rapport examiné le 17 mai à l’Assemblée nationale, le rapporteur spécial des crédits de la mission Santé a réclamé des chiffres à la Sécu. En vain. «Il y a un vrai problème de transparence. Pour moi c’est la question essentielle», affirme l’élue.

La seule donnée tangible est le nombre de bénéficiaires, qui s’élevait à 403.144 personnes fin 2022, en hausse de 5,9% par rapport à 2021 et de 20,5% par rapport à 2019. Autant de personnes qui ne cotisent pas à la Sécurité sociale.

 

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