La Suisse est mise sous pression pour qu'elle lâche ses principes de neutralité.
Dans nos journaux, la propagande pro-Ukraine remplace les nouvelles du front; Maurine Mercier, l'envoyée spéciale de la RTS, a reçu un prix  international pour ses reportages surréalistes anti-russes. Le Temps du 11 mars consacre deux pages à des allégations de tortures infligées aux prisonniers d'Azovstal par des Russes. Deux pages de propagande en plus qui déshumanisent l'armée russe, pas un mot sur les exactions des Azovs, ni sur les civils cachés dans les souterrains des usines d'Azovstal pris en otage, et encore moins sur les cruautés qu'ils ont commises durant huit ans dans la Donbass.

D'ailleurs, l'interview de la femme médecin, membre de l'armée ukrainienne, relate les horreurs de ses six mois d'emprisonnement, - et bien que les prisons russes ne soient pas réputées pour leurs conforts et leurs traitements en douceurs, la doctoresse a accouché d'un enfant en parfaite santé cinq jours après sa captivité.
Les autres prisonniers témoignent de leurs conditions de détention et des cris provenant de tortures, puis de l'échange de 215 prisonniers organisé par la Turquie et l'Arabie Saoudite.
Le CICR a été court-circuité même dans ces échanges, ce qui montre à quel point la Suisse d'avant est révolue. Malgré cela, des réflexions concernant ce déclin des "bons offices de la Suisse" sont introuvables; mais la population suisse est informée du déficit financier historique du CICR.

Nos médias cachent également les images concernant les morts, les personnes déchiquetées au combat. Pas d'images choquantes, tout est abstrait et réduit à une question simple: aider, ou non, l'Ukraine à se défendre avec des livraisons d'armes originaires de Suisse.

Pas plus d'images montrant comment Marioupol est actuellement reconstruite, ni sur la vie paisible que ses habitants y mènent.

Hélas, depuis longtemps nos journalistes ont laissé tomber leur devoir d'informer pour le remplacer par le devoir de se plier aux injonctions de ceux qui les commandent.

Nos médias traitent la question de la neutralité comme si elle nécessitait une mise à jour.

Voici quelques exemples:

RTS INFO: Le National fait pression sur la réexportation d'armes

La Républicaine Kari Lake, lors de la dernière conférence CPAC:

"Nos fils et nos filles américains ne participeront pas à votre guerre". "Ce n'est pas notre combat. Ce n'est pas notre guerre. Pour nous, l'Amérique passe avant tout. Nos enfants passent en premier".  source:    https://www.facebook.com/watch/?v=1394704847946101

Mais en réalité, la guerre en Ukraine est bien une guerre des USA, quel que soit le parti au pouvoir, Républicain ou Démocrate.

L'industrie d'armement, les compagnies gazières et pétrolières engrangent des bénéfices colossaux et c'est le sang de deux peuples frères qui en paye le prix.

Actuellement, l'Europe paye le gaz naturel liquéfié américain 6 à 8 fois plus cher que le gaz naturel qui venait de Russie. Volkswagen va construire aux USA une gigantesque usine de batteries, alors qu'elle était censée devenir le nouveau pôle de relance de l'industrie automobile allemande. D'autres industries européennes n'arrivent pas à faire face au prix de l'énergie et les délocalisations aux USA s'accélèrent, d'autant plus du fait des subventions du gouvernement Biden.
L'explosion des gazoducs a été l’œuvre, directement ou indirectement, des Américains, mais l'UE n'ose pas demander des comptes.

Les USA considère l'Europe comme une concurrente, alors que nous les considérons comme nos alliés.

La guerre dévastatrice en Ukraine a été préparée par les USA durant une décennie.
La Suisse «riche» de ses ONG moralisatrices, n'a rien vu venir, n'a rien fait pour que les accords de Minsk soient respectés, elle devrait maintenant se faire oublier et éviter toute implication.

Carla Montet