Le gouvernement Biden finance-t-il l’agitation anti-Orbán?

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Le journal américain de droite Washington Examiner exprime son incompréhension pour au fait que l'administration Biden finance une guerre culturelle contre un allié occidental membre de l'OTAN par le biais de l'USAID, rapporte le média hongrois Bennfentes.

Comme l'a dit le conseiller à la sécurité nationale de Biden, Jake Sullivan, "Nous avons atteint un point où la politique étrangère est une politique intérieure et la politique intérieure une politique étrangère."
La Hongrie n'est qu'un autre théâtre de la guerre culturelle, poursuit Bennfentes.

C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre le récent voyage à Budapest de Samantha Power, directrice de l'Agence américaine pour le développement international (USAID).

"C'est formidable d'être ici à Budapest avec @USAmbHongrie", a-t-elle tweeté le 9 février, "là où l'@USAID vient de lancer de nouvelles initiatives locales pour aider les médias indépendants à prospérer et à atteindre de nouveaux publics, lutter contre la corruption et accroître l'engagement civique."

Les raisons invoquées par l'USAID pour dépenser l'argent des contribuables américains en Hongrie sont ahurissantes.

"En tant que personne qui donne des interviews aux médias hongrois, tantôt sur place, tantôt depuis les États-Unis, je peux attester qu'il existe des médias pro et anti-gouvernementaux en Hongrie", écrit le journaliste du Washington Examiner.

Selon le site Internet de l'USAID, lors de son voyage à Budapest les 9 et 10 février, Mme Power a rencontré des représentants de plusieurs groupes, dont le Comité Helsinki de Hongrie, qui qualifie Orbán d'autocrate, le  K-Monitor, tout aussi hostile, Transparency International, également anti-Orbán, et l'Université Eötvös Loránd, qui s'était plainte qu'Orbán ait interdit les études sur genre.
Mme Power a terminé sa visite en rencontrant quelques ministres hongrois avec lesquels elles a eu des "discussions franches" - expression diplomatique pour "les deux parties s'engueulent mutuellement.".

Mme Power a également rencontré "des représentants des communautés LGBTQ, avec lesquels elle a discuté des expériences des personnes LGBTQ en Hongrie et de leurs efforts pour améliorer la compréhension, soutenir les groupes marginalisés et améliorer la vie des personnes LGBTQ en Hongrie."

Le 11 février, un jour seulement après le départ de Mme Power, M. Pressman, l'ambassadeur américain à Budapest, a publié un tweet reprochant à la Hongrie de "valoriser" les nazis. Les Hongrois indignés ont répondu que la marche à laquelle il faisait allusion comptait 50 extrémistes de droite - d'accord, c'est déjà trop, mais c'est seulement un tiers des 150 Antifas qui étaient également sur les lieux. (Ndt: 150, et non 50 commenous l’écrivions ici: La moitié des Antifas qui ont lynché des passants sans raison à Budapest sont des étrangers et des femmes.)

Image en avant: Samantha Power lors de sa visite à Budapest (Source : Twitter)

Source: Magyar Nemzet

Traduction libre: Carla Montet

Un commentaire

  1. Posté par maury le

    Samantha Power, encore une manipulatrice ,représente ce qu’il y a de pire pour la paix des peuples !elle est le poison bien rémunéré par Biden le corrompu cynique pour manipuler ceux qui pourraient servir ses intérêts toxiques et ceux de ses vassaux européistes pour éliminer Victor Orban parce qu’il ne joue pas le jeu de la mondialisation en défendant ses valeurs et celles de son peuple contre ceux qui veulent déconstruire et détruire à la manière de Soros les dollars corrompent tout et tous!!

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