« Libérez Abdeslam », « vous êtes morts » : à Aulnay-sous-Bois, de glaçants tags anti-police découverts

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Découverte glaçante à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), dimanche 10 juillet. Selon Le Parisien, le pan d’un mur de la cité des 3 000 a été retrouvé couvert de tags extrêmement violents, menaçant de mort policiers et élus locaux. « À qui le tour de ce suicidé (sic) ? » ; « on va vous pendre » ; « t mort. On va brûlé (sic) ta mairie » ; « bande de sal*** », etc. Plus terrifiant encore, outre les quelques croix gammées qui agrémentent l’ensemble, cet autre tag faisant directement référence au djihadiste Salah Abdeslam, tout récemment condamné à la prison à perpétuité : « Libérer (sic) Abdeslam ».

Les auteurs de ces tags ne sont cependant pas contentés d’insultes. Ils ont également inscrit les noms d’une dizaine de policiers de la sûreté territoriale, ainsi que ceux de deux commissaires de police en poste à Aulnay. Le chef de la police de Saint-Denis est également nommé, à l’instar du maire LR d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, et de son adjointe chargée de la sécurité, Séverine Maroun. Sous le nom de cette dernière, une menace toute particulière est inscrite : « On va te violer »

De récentes condamnations en cause ?

« C’est inadmissible et hallucinant. On vise non seulement la fonction mais aussi la femme », a réagi Séverine Maroun, sous le choc. Elle se dit pourtant déterminée à poursuivre sa mission : « C’est moi qui signe les arrêtés pour l’installation de caméras », assume-t-elle non sans courage. Sur Facebook, le syndicat SGP Police 93 a également fait part de sa pleine mobilisation : « Vos menaces et vos tentatives d’intimidation ne nous arrêteront pas. Nous vous traquerons et vous serez poursuivis », annoncent les policiers.

Selon Le Parisien, ce déferlement de haine et de menaces pourrait être lié à des récentes interpellations et condamnations dans les rangs des voyous. Au printemps dernier, rappelle le quotidien francilien, de violentes émeutes avaient éclaté à Aulnay. Depuis, une quarantaine de personnes ont été interpellées. Certains procès viennent tout juste de commencer, et plusieurs individus ont déjà été condamnés – ce qui pourrait être à l’origine des tags.

Reste un paramètre inquiétant : la liste des noms diffusée par les délinquants, ainsi que leur connaissance apparente de l’organisation de la police locale et du nom du patron des policiers du 93, semble indiquer que « les auteurs ont eu accès aux procédures ». Une possible fuite aux conséquences extrêmement lourdes pour les fonctionnaires cités et leurs familles, et sur laquelle la justice va devoir se pencher. En attendant, une enquête a été ouverte par le service départemental de la police judiciaire 93 (SDPJ), notamment pour « menace sur personnes dépositaires de l’autorité publique », « menaces de commettre un crime » et « outrages sur personnes dépositaires de l’autorité publique ».

 

Extrait de: Source et auteur

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Un commentaire

  1. Posté par antoine le

    On dirait que certains découvrent l’eau tiède … !!
    Dans ce milieu-là, le groupe signifie quelque chose même si c’est pour défendre l’indéfendable.
    Je suspecte ces salafistes d’organiser quelques  »joyeusetés » dans le but de libérer par la FORCE ces personnes qui ont été condamnées par la Justice.
    – Actions violentes contre la prison
    – Actions violentes contre les forces de l’ordre
    – Action violentes contre les juges
    – Actions violentes contre les représentants politiques
    – Action violentes contre la population (prise d’otages par exemple)
    – Actions violentes contre NOUS !
    Nous avons ASSEZ subi ! Que la PEUR change de camp … !!

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