La politique paternaliste des Verts n’a plus de limites

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Après une dure journée de travail, au moment de rentrer chez soi, le citoyen n’aura pas à s’encombrer du choix de son véhicule. La moitié (au moins) des zones de stationnement aura été supprimée : espérons que les personnes à mobilité réduite et les familles ne seront pas trop attirées par les nouveaux quartiers, car il sera interdit d’y créer des places de parc.

De retour à la maison, plus de tracasseries non-plus : l’Etat est là à votre service. Le chauffage fixé à 20°C pour tous – voilà qui limitera au moins les éternelles querelles familiales entre individus plus ou moins frileux. Et c’est tant mieux : il vaut mieux éviter les tensions à domicile, l’Etat providence étant chargé par les Verts de limiter le nombre de mètre carrés disponibles par habitant.

L’Etat s’invite jusque dans votre assiette
Moins de querelles aussi au sujet du contenu de votre assiette : arrivés au magasin, vous suivrez l’appétit suggéré par les rares publicités autorisées. Les Verts ont tout pensé : la réclame pour la viande rouge, le fromage local ou le tofu sera interdite, au contraire de la promotion du poulet importé, du saumon ou des avocats péruviens.

Vous pourrez toutefois vous sentir heureux – si ce n’est privilégiés : vos concitoyens contraints de manger dans une cantine subventionnée devront tirer un trait sur les produits d’origine animale. Les amateurs de viande, d’œufs, de lait ou de miel feront mieux d’éviter les passages à l’hôpital ou en EMS – et les écoliers n’ont qu’à terminer rapidement leur formation. Une formation, il leur en faudra une, étant donné que les communes auront désormais le droit de présenter des budgets déficitaires, ce qui revient à faire financer toutes ces mesures par les générations futures.

Il est temps de s’engager pour nos libertés, nos droits et notre avenir
Autant le dire clairement : la vision proposée par le parti prétendument écologiste frappe avant tout par son dirigisme. Qu’il s’agisse d’alimentation, d’offre culturelle, de locomotion ou même d’interdiction de l’élevage d’animaux de compagnie de race, les politiciens ont d’ores et déjà choisi ce que vous devrez et ce que vous pourrez faire. Pourquoi donc s’embêter avec les reliquats du libre-arbitre, élément apparemment relégué aux annexes des livres d’histoire ?

Il est encore temps de se lever contre les dérives d’un paternalisme étatique teinté de vert. Nous comptons sur vous tous, car vous et vous seuls pouvez changer les choses. Nous avons encore la possibilité de faire des choix autonomes – ne la manquez pas.

 

Extrait de: Source et auteur

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Un commentaire

  1. Posté par antoine le

    Dans la même lignée que Lausanne avec ses 4 milliards de dettes …
     » …les communes auront désormais le droit de présenter des budgets déficitaires, ce qui revient à faire financer toutes ces mesures par les générations futures. »
    La dictature verte est en marche !
     »Pourquoi donc s’embêter avec les reliquats du libre-arbitre, élément apparemment relégué aux annexes des livres d’histoire ? »
    Puisque l’Histoire ne plus enseignée en classe, il faudrait que M. F. Borloz et Mme Morard (journaliste gôchiste) s’attellent à cette tâche de remettre quelques heures d’Histoire au programme scolaire obligatoire.
    Si on sait pas d’où on vient, on ne saura pas où aller !!
    A moins que d’une manière détournée, la suppression de l’Histoire qui rime avec dogme de la gôche, dans le but de ne pas stigmatiser les personnes provenant d’autres horizons … les migrants.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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