V Poutine menace de frapper des cibles inédites face à une prochaine livraison américaine de missiles à l'Ukraine. En parallèle, les forces ukrainiennes regagnent du terrain à Severodonetsk où elles contrôleraient la moitié du territoire.
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Le malheur de la Russie c’est sa grandeur, son immensité. Elle a toujours été convoitée et c’est son immense courage qui lui a permis de durer.
Souhaitons qu’elle ne soit pas dans la nécessité d’attaquer certains pays européens car l’Amérique de Biden presque au bord de la chute risque d’avoir une réponse « surdimensionnée ». Et ce sera alors l’enclenchement d’une grande guerre dont personne ne sortira indemne. Le nucléaire aura alors toutes « les chances » de faire son apparition.
Espérons que Mr Poutine puisse garder son sang-froid et trouver des stratégies efficaces capables de décourager l’adversaire.
Qu’on arrête enfin de livrer des armes à l’Ukraine et que l’on oblige les dirigeants à entamer des pourparlers de paix avant qu’il ne soit trop tard.
Un point de vue différent [chinois] sur la guerre en Ukraine.
Extrait d’un entretien d’Asahi Shimbun, quotidien japonais, avec l’historien chinois Ge Zhaoguang :
Asahi Shimbun : M. Poutine s’appuie sur l’histoire de la Russie depuis l’époque impériale pour justifier l’invasion de l’Ukraine. C’est un raisonnement surprenant.
Ge Zhaoguang : En tant qu’historien, ce que je peux dire sur l’actualité est limité, mais l’argument du président russe, qui prétend reprendre ce qui a été perdu, est irrecevable, même pour nous les Chinois. Si l’on suit la logique de M. Poutine, Vladivostok et Sakhaline [aujourd’hui dans l’Extrême-Orient russe], ╔qui selon la position chinoise appartenaient à la dynastie Quing, devraient être rendus à la Chine [celle-ci se les vu arracher respectivement en 1858 et 1860]. Il nous faut bien comprendre que la conscience territoriale du passé impérial et le territoire d’un État souverain moderne sont deux choses totalement différentes.
Asahi Shimbun : M. Poutine entretiendrait l’image de l’Empire russe ?
Ge Zhaoguang : Il nourrit probablement un « rêve de grande Russie » qui s’étendrait à travers l’Eurasie. Pour lui, les pays devenus indépendants après l’effondrement de l’Union soviétique [en 1991] sont tributaires de la Russie, et des dizaines de millions de compatriotes russes vivent au-delà de ses frontières. J’ai vu dans un reportage télévisé M. Poutine déclarer : « La Russie n’a pas de frontières. » Cela illustre le peu de cas qu’il fait de la souveraineté des États modernes et explique, je pense, sa décision d’envahir l’Ukraine. Sa conception s’apparente à celle d’un souverain impérial. À mon sens, le souvenir de l’Empire russe est à l’origine du problème.
Asahi Shimbun : Pourrait-on établir un parallèle entre la Russie et la Chine ?
Ge Zhaoguang : Masashi Haneda, professeur émérite à l’université de Tokyo, explique qu’après la Première Guerre mondiale et la chute de des empires traditionnels seules la Russie et la Chine ont conservé un vaste territoire et des groupes de population complexes correspondant à peu près à leurs anciens empires. Outre leur diversité ethnique et l’étendue de leur territoire, les deux pays partagent une autre similitude : un groupe ethnique – russe dans un cas, han dans l’autre – y occupe une place ultradominante [la Chine se reconnaît 56 nationalités, les Han comptant au recensement de 2020 pour 91 % de la population].
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Le malheur de la Russie c’est sa grandeur, son immensité. Elle a toujours été convoitée et c’est son immense courage qui lui a permis de durer.
Souhaitons qu’elle ne soit pas dans la nécessité d’attaquer certains pays européens car l’Amérique de Biden presque au bord de la chute risque d’avoir une réponse « surdimensionnée ». Et ce sera alors l’enclenchement d’une grande guerre dont personne ne sortira indemne. Le nucléaire aura alors toutes « les chances » de faire son apparition.
Espérons que Mr Poutine puisse garder son sang-froid et trouver des stratégies efficaces capables de décourager l’adversaire.
Qu’on arrête enfin de livrer des armes à l’Ukraine et que l’on oblige les dirigeants à entamer des pourparlers de paix avant qu’il ne soit trop tard.
Un point de vue différent [chinois] sur la guerre en Ukraine.
Extrait d’un entretien d’Asahi Shimbun, quotidien japonais, avec l’historien chinois Ge Zhaoguang :
Asahi Shimbun : M. Poutine s’appuie sur l’histoire de la Russie depuis l’époque impériale pour justifier l’invasion de l’Ukraine. C’est un raisonnement surprenant.
Ge Zhaoguang : En tant qu’historien, ce que je peux dire sur l’actualité est limité, mais l’argument du président russe, qui prétend reprendre ce qui a été perdu, est irrecevable, même pour nous les Chinois. Si l’on suit la logique de M. Poutine, Vladivostok et Sakhaline [aujourd’hui dans l’Extrême-Orient russe], ╔qui selon la position chinoise appartenaient à la dynastie Quing, devraient être rendus à la Chine [celle-ci se les vu arracher respectivement en 1858 et 1860]. Il nous faut bien comprendre que la conscience territoriale du passé impérial et le territoire d’un État souverain moderne sont deux choses totalement différentes.
Asahi Shimbun : M. Poutine entretiendrait l’image de l’Empire russe ?
Ge Zhaoguang : Il nourrit probablement un « rêve de grande Russie » qui s’étendrait à travers l’Eurasie. Pour lui, les pays devenus indépendants après l’effondrement de l’Union soviétique [en 1991] sont tributaires de la Russie, et des dizaines de millions de compatriotes russes vivent au-delà de ses frontières. J’ai vu dans un reportage télévisé M. Poutine déclarer : « La Russie n’a pas de frontières. » Cela illustre le peu de cas qu’il fait de la souveraineté des États modernes et explique, je pense, sa décision d’envahir l’Ukraine. Sa conception s’apparente à celle d’un souverain impérial. À mon sens, le souvenir de l’Empire russe est à l’origine du problème.
Asahi Shimbun : Pourrait-on établir un parallèle entre la Russie et la Chine ?
Ge Zhaoguang : Masashi Haneda, professeur émérite à l’université de Tokyo, explique qu’après la Première Guerre mondiale et la chute de des empires traditionnels seules la Russie et la Chine ont conservé un vaste territoire et des groupes de population complexes correspondant à peu près à leurs anciens empires. Outre leur diversité ethnique et l’étendue de leur territoire, les deux pays partagent une autre similitude : un groupe ethnique – russe dans un cas, han dans l’autre – y occupe une place ultradominante [la Chine se reconnaît 56 nationalités, les Han comptant au recensement de 2020 pour 91 % de la population].