Pour Eric Zemmour, les délinquants en France sont des «immigrés ou des enfants de l’immigration»

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Invité de l'émission Bonjour chez vous sur Public Sénat le 26 janvier, Eric Zemmour a assuré qu'il n'y aurait «quasiment plus» de délinquance avec une politique d'«immigration zéro», car selon lui, les délinquants de France sont pour la plupart des «immigrés ou des enfants de l'immigration».

«L’immigration, c’est la mère de toutes les batailles. C’est pour ça que nous avons une délinquance aussi explosive. Avec l’immigration zéro, il n’y aura quasiment plus de délinquance, j’en suis sûr», a affirmé le candidat à la présidentielle. Interrogé sur la question de savoir si les délinquants en France étaient d'origine étrangère, Eric Zemmour a affirmé que «oui». Selon lui, les délinquants en France sont «des immigrés ou des enfants d’immigrés» avant de rajouter quelques minutes plus tard : «Allez voir dans les prisons françaises et vous verrez. Au Japon, il n’y a quasiment pas d’immigration, les prisons sont vides.»

L’ex-journaliste a ensuite présenté les fondements de sa politique migratoire : «Je veux supprimer le regroupement familial. Le droit d’asile ne sera plus qu’une poignée de gens et pas 130 000 comme aujourd’hui. Les étudiants, pareil. Toutes les sources d’immigration, je les taris. [...] Je supprime les prestations sociales non contributives aux étrangers, je supprime le droit du sol, on ne sera plus français parce qu’on est né en France de parents étrangers.» Eric Zemmour a aussi confirmé qu'il entendait «expulser les chômeurs étrangers de plus de 6 mois».

Les voyous doivent prendre leurs risques, s'ils attaquent, c'est eux qui doivent avoir peur

Eric Zemmour a par la suite déroulé son programme sécuritaire. Dans des propos repris par l'AFP, le candidat à la présidentielle a voulu insister sur les notions juridiques de «légitime défense» et de «droit de riposter». Eric Zemmour souhaite notamment s'inspirer de la notion de «défense excusable» qu'énonce le droit suisse. Selon lui, «il ne doit plus y avoir de proportionnalité» de la menace, pour être en situation de «légitime défense». «Les voyous doivent prendre leurs risques, s'ils attaquent, c'est eux qui doivent avoir peur», a-t-il affirmé. 

Ces propos font écho à ceux tenus par Eric Zemmour lors d'un meeting à Cannes (Alpes-Maritimes), le 22 janvier. «Les commerçants braqués, les citoyens cambriolés et les policiers en danger auront enfin le droit de riposter aux voyous», avait-t-il affirmé.

Nouvelle plainte contre Eric Zemmour

Les propos d'Eric Zemmour ont provoqué la colère des associations antiracistes. Par la voix de son président Dominique Sopo, SOS Racisme a annoncé le 25 janvier qu'elle portait plainte contre le candidat à la présidentielle.

Nouvelle séquence de #racisme chez #Zemmour. Condamné pour des propos similaires en 2011, il aura à nouveau affaire à la justice suite à la plainte que @SOS_Racisme dépose ce jour.
Précision: il n'existe aucune corrélation mondiale entre nombre de détenus & poids de l'immigration https://t.co/rUHWuIHDgk

— Dominique Sopo (@d_sopo) January 26, 2022

Pour rappel, Eric Zemmour avait déjà été condamné le 17 janvier à 10 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour provocation à la haine en raison de propos tenus le 29 septembre 2020 sur l'antenne de CNews. Dans un débat consacré à la question des mineurs isolés peu après l'attaque terroriste survenue devant les ex-locaux de Charlie Hebdo le 25 septembre 2020, Eric Zemmour avait déclaré dans la soirée du 29 septembre : «Ils n'ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c'est tout ce qu'ils sont, il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu'ils viennent.» «C'est une invasion permanente [...] c'est un problème de politique d'immigration», avait-il encore ajouté.

Dans un communiqué, Eric Zemmour avait dénoncé une «condamnation idéologique et stupide». «A l'occasion de ce procès, une dizaine d'associations antiracistes et une vingtaine de conseils départementaux, essentiellement de gauche, se sont constitués partie civile à moins de trois mois du premier tour de l'élection présidentielle, et le tribunal s'est empressé de satisfaire à leurs caprices. C'est la condamnation d’un esprit libre par un système judiciaire envahi par les idéologues», avait-il ajouté.

 

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