Des clandestins violents, armés, assiègent la frontière hongroise

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5 janv. 2022 - BREIZH-INFO - Sur la ligne de front migratoire en Hongrie  - vidéo sous-titrée en français (12:30)

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Breizh-info.com s’est rendu sur place, au village frontalier de Ásotthalom, pour faire le point sur la situation en rencontrant le maire de la commune László Toroczkai, ainsi qu’un garde-champêtre en charge de la surveillance de la frontière.

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Cenator: Voici la transcription abrégée de la vidéo :

Sándor Nagy, garde champêtre d’Ásotthalom.

László Toroczkai, le maire d’Ásotthalom, président du parti "Notre patrie".

Sándor Nagy :

Les chiffres des trois ou quatre derniers mois font apparaître qu’en termes d’immigration illégale, nous sommes revenus au niveau de 2015.

En général, la technique qu’ils emploient, c’est d’escalader la clôture au moyen d’échelles.
Hélas, je dois dire qu’une bonne partie de ceux qui rentrent illégalement dans le pays nous échappent.
Le réseau de passeurs fonctionne très bien, si bien que ceux qui réussissent à déjouer le système de protection des frontières hongroises sont très nombreux.

 

László Toroczkai :

Cette migration de masse qui se dirige vers l’Europe ne va pas s’arrêter d’elle-même.
Pour les 100-200 prochaines années, il est certain que cela ne va pas s’arrêter.
Si elle s’arrête, ce sera peut-être parce que les extra-européens seront majoritaires sur les autochtones.

Je dispose d’informations claires que l’immigration est organisée par des groupes criminels afghans et marocains se trouvant côté serbe. Il n’y a plus besoin de libéraux, des réseaux Soros, ils s’organisent désormais eux-mêmes, de façon mafieuse.

En 2014, en ma qualité de maire, j’ai entrepris le premier de défendre la frontière en mettant en place un garde champêtre.
On me demande parfois pourquoi j’ai été le premier à lancer cette idée. Je pense que c’est la chose la plus naturelle et normale qui soit. Ce que je considère anormal, c’est que ceux dont ce serait le travail (à savoir les gouvernements européens et les communes frontalières) ne fassent pas de même.
Si quelqu’un entre par effraction dans mon jardin ou ma maison sans y être invité, alors je construis un grillage et défends ma propriété.

Ce qu’il faut bien voir (la défense du pays), c’est que c’est exclusivement une question politique. Par conséquent, s’il y a une volonté politique, alors il est possible d’arrêter cette immigration et de protéger les nations européennes.
Qu’ils soient armés, en groupe, ou qu’ils jettent des pierres, quels que soient les moyens qu’ils utilisent pour attaquer, il faut qualifier cela d’attaque armée. Aux États-Unis, si quelqu’un attaque un policier avec une arme, le policier l’abat.
Alors pourquoi ne pourrions-nous pas faire de même aux frontières de l’UE avec ces migrants armés agressifs, parmi lesquels il y a toujours eu beaucoup de terroristes ?
On le sait qu’il y a eu des terroristes. Ceux ayant commis les massacres du Bataclan ont traversé la frontière hongroise ici, à Ásotthalom. Ils l’ont traversée ici, chez nous.
Donc des terroristes traversent la frontière, ils attaquent les policiers qui la protègent, et les policiers et les soldats ne peuvent pas répliquer ?
C’est complètement absurde !

 

Sándor Nagy :

Je dirais que nous aurions besoin d’être soutenus davantage, ne serait-ce que pour pouvoir opérer avec un effectif plus important.

S’agissant de l’UE, je n’ai pas l’impression qu’on en reçoive le moindre soutien, car Angela Merkel, en encourageant ces masses d’envahisseurs à prendre la direction de l’Europe de l’Ouest, nous a créé un énorme surplus de travail et a fait du pays où nous vivons un endroit beaucoup plus dangereux qu’il ne l’était auparavant.

 

László Toroczkai :

Il faut changer de médias mainstream et de dirigeants politiques, car sans ça il n’y aura pas de changement.
Et je constate avec joie que les Polonais et les Hongrois ont déjà commencé. Ici, il y a  bel et bien un changement au niveau des dirigeants politiques et des médias mainstream.
Il est évident qu’en Occident, et pratiquement partout, les médias mainstream sont financés par les forces globalistes. C’était le cas en Hongrie, et ça l’est toujours.

Les médias et la politique sont toujours deux activités déficitaires, il faut donc que quelqu’un les finance.
N’attendez donc pas qu’un miracle se produise, qu’un homme riche débarque et finance tout cela, il faut partir de zéro en tant que jeunes, enthousiastes, ayant la vingtaine, tout comme nous, et nous comptons désormais des députés parmi nous.
Par exemple, ici, au début de la crise migratoire, j’ai pu avoir une influence telle que la clôture a été bâtie à partir de mon idée. Et c’est ça le plus important.

Les racines du communisme sont les mêmes que celles du libéralisme actuel, qui amène des immigrés en Europe. Nous parlons de la même force, mais qui emploie des moyens différents. Le communisme employait l’outil totalitaire. Maintenant, je fais ici allusion au coronavirus, nous allons vers un monde totalitaire, mais différent du communisme de notre enfance.

Il s’agissait en effet d’une dictature totalitaire, mais ce qui est dénommé monde occidental se dirige aussi vers la dictature totale, à la tête de laquelle se trouvent les compagnies high-tech globales, les réseaux sociaux, avec cette censure et ces interdictions. Ce que je dis, c’est que nous parlons d’une seule et même force, qui a simplement changé d’outils.

Peut-être que depuis l’Occident, il apparaît que nous autres Hongrois, Tchèques, Slovaques ou Polonais, ne faisons pas face à ces problèmes, mais en réalité si, nous luttons contre les mêmes, il y a exactement les mêmes problèmes, c’est juste qu’ici, au mieux, il y a moins de migrants, mais s’il en vient moins, c’est parce que les salaires sont bas.

Les salaires sont ici très bas, les gens sont pauvres, voilà pourquoi les migrants ne restent pas. Mais au moment où les salaires occidentaux dégringoleront et où les nôtres augmenteront quelque peu, nous nous retrouverons submergés de migrants, car nous vivons pour le moment dans la même Union européenne, dans une seule et même entité. Les millions d’Africains vivant en France pourront très bien venir en Hongrie si un jour cela en valait la peine.

Mais nous nous trouvons exactement face aux mêmes problèmes, nos jeunes aussi sont confrontés à TikTok, à Facebook, aux ordures se déversant de partout dans les médias, et chez nous aussi il y a RTL Klub, la majorité regarde les infos sur RTL Klub. […] dont le siège se trouve en Europe occidentale, mais il n’est pas occidental, il s’agit d’une force mondialiste, il s’agit donc de la même force qui nous opprime nous aussi.

 

Sándor Nagy :

Mon message à l’usage des Européens de l’Ouest, c’est que le temps nous donnera raison.Un beau jour, ils se rendront compte avec stupeur que ce que nous autres faisons en ce moment, ou essayons de faire, c’est finalement une bonne chose.
Quand l’Europe de l’Ouest sera perdue – se sera perdue – à ce moment-là ils se rendrons compte avec stupeur que nous avions vraiment raison. Et qu’ils auraient dû nous aider à défendre vraiment la frontière.
Nous voulons défendre notre patrie, nous la défendrons à tout prix, et je pense que c’est ce que les sociétés d’Europe de l’Ouest devraient faire elles aussi.
Il est temps qu’ils [les Français] se mettent en branle au nom de leur nation, et pas seulement parce qu’on augmente les impôts.
Qu’ils sortent au nom de leur patrie, car dans 10-20-30 ans, il est certain qu’il n’y aura plus d’espoirs que la France reste française.

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2e vidéo: Les migrants armés attaquent nos frontières du sud

Des centaines de migrants pénètrent chaque jour en Hongrie, font régulièrement pleuvoir des pierres, des briques sur les voitures des patrouilles hongroises, abîmant la carrosserie, cassant les pare-brises. Certains ont été filmés en train de franchir la clôture avec une arme à feu.

Toroczkai réclame du gouvernement qu'il déploie des forces de défense de l'armée hongroise! – et il publie la vidéo ci-dessous (en hongrois).

Résumé et commentaires: C'est nouveau que, sur la frontière serbo-hongroise, des assaillants soient armés.

Sur la vidéo de Toroczkai du 11 janvier, dans la séquence sous-titrée en arabe (1:20- 1:40), on voit, sur l'échelle, un Irakien armé. La vidéo est également diffusée sur le web, une véritable lettre d'invitation…
Actuellement, en Serbie, les armes se trouvent en abondance au marché noir. Et si on a pu filmer un migrant armé, c'est qu'ils sont nombreux à l'être.
L'état de siège sur la frontière sud dure depuis des semaines, le  nombre des assaillants est pareil à celui de 2015. Chaque nuit, les gardes sont attaqués par des groupes de 30 à 60 hommes, des attaques coordonnées. Un groupe plus agressif provoque la réaction des gardes-frontières, pendant qu'un autre groupe est en train de traverser plus loin les barrières. Actuellement, le sol est gelé, mais des tunnels sont également régulièrement creusés pour arriver de l'autre côté de la frontière.

Toroczkai accuse fréquemment le gouvernement d'Orban de cacher ces événements à la population hongroise dans des buts électoraux et de lui voler ses idées.
En réalité, le gouvernement informe la population régulièrement. Les reportages  sur les arrestations sont quotidiens, (il y en avait le 17, le 16 janvier, etc).
Il faut comprendre en plus que les frontières avec d'autres pays de l'UE ne sont pas surveillées, ni clôturées. Le gouvernement débat du problème de l'invasion ouvertement, sauf que les stratégies utilisées par les gardes-frontières ne sont pas divulguées, alors qu'ici Toroczkai explique urbi et orbi que les gardes hongrois ont reçu l'ordre qu'en cas d'attaque massive, il faut les laisser pénétrer sur territoire hongrois et les attraper dans la forêt.

Toroczkai a raison d'insister sur le fait que des migrants passent entre les mailles du filet, mais leur nombre ne peut même pas être estimé et même en investissant l'armée, rien ne suffirait.

Selon les informations tangibles de Toroczkai, l'ordre est donné à la police hongroise, en cas d'attaque, de laisser passer ces bandes violentes et de les intercepter sur territoire hongrois. Selon Toroczkai cet ordre est stupide, car il est bien plus difficile de les attraper une fois dans la forêt.
Pour Toroczkai, la réponse de la Hongrie est d'une mollesse stupéfiante, car le devoir du gouvernement d'Orban serait de répondre à ces attaques violentes avec des armes à feu, ce serait selon lui la seule réponse adéquate, car ils sont armés de toutes sortes d'objets qu'ils utilisent comme armes, couteaux, etc., et qu'il y a des terroristes parmi eux.

Les hameaux où vivent des minorités hongroises du côté serbe subissent également les assauts et exactions des envahisseurs et vivent dans la peur.
Les maisons, fermes, habitées ou abandonnées, sont "visitées" par de grands groupes, qui les attaquent, y pénètrent de force et se servent. Par exemple, une centaine de migrants groupés sont entrés de force dans une ferme; après l'intervention de la police, le propriétaire a retrouvé sa maison dévastée. La majorité des clandestins sont des hommes d'environ 20-40 ans, et ils donnent aux habitants le sentiment de vivre sous l'occupation d'une armée conquérante.

Toroczkai réclame que le gouvernement hongrois, au lieu de mettre en grand danger ses policiers et soldats, y envoie l'armée, et les tanks, puisqu'il y a tant de voitures de police abîmées quotidiennement. Pour un pays souverain, c'est un devoir de répondre à chaque attaque, c'est le devoir de chaque armée. Mais des ONG comme l'agence droit-de-l'hommiste TASZ portent plainte contre les communes frontalières qui exécutent des arrestations de clandestins.

source: https://www.vadhajtasok.hu/2022/01/13/rendkivuli-fegyveres-migransok-ostromoljak-a-magyar-hatart

 

3e Vidéo, (en hongrois); Bakondy György chargé de la sécurité intérieure: En 2022, les autorités hongroises ont déjà enregistré 6444 illégaux en flagrant délit de violation de la frontière (pas tous arrêtés).

Les trafiquants sont prêts à tout. Lors des assauts, ils mènent le groupe, et ils donnent des ordres depuis le côté serbe. Comme ce jour-là, ils procèdent avec 2 voitures, qui se partagent les rôles. Le tarif des trafiquants est de 4000 à 5000 euros pour traverser depuis la Serbie. À présent, la Hongrie doit procéder aux contrôles sur tout son territoire, et même les petites routes secondaires montagneuses sont investies.

Dimanche 16 janvier, on a annoncé aux nouvelles l'arrestation de 3 clandestins qui se disaient Syriens mais n'avaient pas de documents d'identité à présenter.

L'année passée, la Hongrie a inculpé 1300 trafiquants, mais leur nombre est en augmentation constante. Cette année, en 2 semaines, il y a eu 46 arrestations de trafiquants, en dépit de températures autour de -10° C.
En moyenne, il y a 300 arrestations de clandestins par jour depuis le début de l'année, soit 4200 en 2 semaines.
Les trafiquants sont organisés en cartels, ils se sont répartis entre eux les territoires qu'ils contrôlent et se sont accordés sur les tarifs.

Lundi matin, 27 migrants cachés dans un camion ont été interceptés à la frontière roumaine-hongroise. Ils sont détenus en Roumanie.
Ce même 17 janvier 2022, les gardes-frontières ont dû utiliser des armes à feu contre un véhicule, transportant des clandestins.
Des soldats ont voulu arrêter un véhicule suspect à la frontière sud. Le chauffeur n'a pas obtempéré et a même tenté d'écraser le soldat. Le garde-frontière a tiré à plusieurs reprises sur les pneus, ce qui a fait arrêter le camion, mais les trafiquants et les migrants ont simplement changé de véhicule. Ils ont tout de même été stoppés un peu plus loin.
Quatre hommes ont été arrêtés, deux Roumains et deux Ukrainiens.
Dans le camion, il y avait sept clandestins syriens, sans papiers.

C'est la deuxième fois que les armes ont dû être utilisées: le 6 janvier aussi, impossible d'arrêter le camion d'un trafiquant, et il a également cherché à écraser les gardes avec le véhicule. Cette fois, il y avait 37 migrants, et le trafiquant était Égyptien.
Actuellement, la police est équipée de vêtements de protection pare-balles en kevlar de la tête au pieds.

 

 

Un commentaire

  1. Posté par miranda le

    Evidemment, l’adhésion à l’EUROPE, empêche chaque nation d’ agir comme il le faudrait face à l’immigration.
    Ce n’est plus une adhésion, c’est carrément devenu un ENCHAINEMENT à l’ U.E. Mais sans doute, sans doute que toutes les sommes versées pour leur développement par l’U.E. y sont pour quelque chose.
    Sauf pour les grands pays qui eux versent plus qu’ils ne reçoivent, comme la France. Lorsqu’on aura un président « normal », celui-ci pourra peut-être faire comprendre à l’U.E. que ce vampirisme doit avoir une fin.

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