Une vidéo amateur particulièrement choquante a été diffusée sur les réseaux sociaux ce dimanche. On aperçoit un automobiliste, filmé par l’un de ses passagers, qui traîne deux personnes par le bras en conduisant, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Une enquête a été ouverte.

Mise à jour 18h30 : Un homme a été placé en garde à vue. Plus d’informations ici.

Des images qui font froid dans le dos et qui ont provoqué l’indignation des internautes. Un homme au volant d’une voiture a été filmé par l’un des ses passagers alors qu’il traîne deux personnes différentes sur plusieurs mètres, avant de les lâcher. Les victimes chutent lourdement au sol. La vidéo a été diffusée initialement sur le réseau social Snapchat

Les faits se sont déroulés à Noisy-le-Sec au cours du week-end selon une source policière. Le visage du mis en cause est visible sur la séquence, tout comme celui d’un de ses passagers assis à l’arrière. L’une des victimes aurait déjà déposé plainte.

« Quand des voyous agressent des personnes vulnérables en les traînant comme des sauvages, ils n’ont plus une once d’humanité », réagit Matthieu Valet sur Twitter, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP). « Comment peut-on rire de la mise en danger de la vie d’une personne ? La sanction devra être à la hauteur de leurs rires abjects », réclame Loïc Walder, délégué national du syndicat UNSA Police.

Je suis écœuré .
Quand des voyous agressent des personnes vulnérables en les traînant comme des sauvages, ils n’ont plus une once d’humanité.
Ces sans abris n’ont que la patrie pour les protéger.
La #Police ne les lâchera pas dépôt de plainte.pic.twitter.com/3G872HB3Uc

— Matthieu Valet (@mvaletsicp) January 9, 2022

La préfecture de police de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête, et « remercie les internautes qui ont transmis la vidéo sur le portail de signalement Pharos ».

La @prefpolice remercie les internautes qui ont transmis cette vidéo sur le portail de signalement #Pharos. Une enquête a immédiatement été initiée pour rechercher les auteurs de cette agression gratuite. pic.twitter.com/JGAPWvknOu

— Préfecture de Police (@prefpolice) January 10, 2022