En Hongrie, les fonctionnaires de l'opposition et les médias gauchistes se sont également distingués dans leurs moqueries antireligieuses
Nikoletta Elek , 29.12.2021
L'année qui s'achève n'a pas non plus été exempte de blasphèmes antichrétiens en Hongrie. Le jour de notre fête nationale, par exemple, l'église grecque-catholique de Gödöllő a été incendiée, un blasphème a été dénoncé à Ferencváros avant Pâques, et certains médias et fonctionnaires de gauche se sont également plu à se moquer des membres de la Sainte Famille. En Europe occidentale, la situation n'est pas meilleure : avec Bruxelles en tête, on peut compter sur elle en matière de manifestations anti-chrétiennes.
Ces dernières années ont vu une augmentation des actes anti-chrétiens à travers l'Europe, y compris chez nous en Hongrie, allant de la profanation de symboles religieux à des contenus blasphématoires. En 2021,
l'un des plus grands scandales a été provoqué par l'égarement sur Facebook du désormais ex-maire adjoint de Pusztaszabolcs, qui a exprimé ses opinions antichrétiennes sur la page Facebook de la Base hongroise de mèmes athées en commentant un graphique diffamant la Vierge Marie.
L'image moqueuse montrait la Vierge tenant l'enfant Jésus et à côté un préservatif ayant la forme des deux personnages. avec pour texte: "Il est apparu". A côté du contenu blasphématoire, Csiki Szilárd a écrit : "Voilà ce qu'il aurait fallu à Marie, et alors il n'y aurait pas eu besoin d'inventer toute une "religion" pour un imbécile..." Après l'incident, la maire de la commune, Erzsébet Simonné Zsuffa, a publié une déclaration pour se distancier de son adjointe, qui a ensuite démissionné.
Peu de temps après, le jeudi saint, quelques jours avant la plus grande fête chrétienne du monde, sur la place Ferenc dans le IXe arrondissement de Budapest, à côté de la statue Black Lives Matter qui a beaucoup fait parler d'elle, on a placardé une affiche de Jésus sur laquelle le sang qui coulait de son côté était aux couleurs de l'arc-en-ciel.
Bien que la plupart aient qualifié cela de nette provocation, beaucoup ont cherché à défendre cette œuvre d'art insolite en arguant que le sang arc-en-ciel était une référence à la relation entre Dieu et l'homme, et n'était pas censé être un symbole LGBTQ.
À l’instar de Népszava, qui s'est moqué à plusieurs reprises de Jésus-Christ et de Cecília Müller, la médecin-chef nationale, Magyar Narancs n'a pas été en reste cette année.
À l'approche de Noël, le journal gauchiste a jugé bon de présenter l'œuvre d'une "artiste" qui, selon l'interview, "s'est canonisée elle-même".
L'entretien avec la dame, qui se fait aussi appeler Sainte Olga et Tram Rouge, était bien sûr accompagné d'une photo de l'artiste en Vierge Marie, sauf qu'au lieu de l'enfant Jésus, elle tient un lapin.
Les représentations blasphématoires de la Vierge Marie sont un motif récurrent en Europe occidentale.
L'ambassadeur de bonne volonté du Parlement européen pour les questions LGBTQ, qui pose comme la Vierge Marie avec un homme noir jouant le rôle de Joseph sur la couverture d'un magazine LGBTQ, en est un exemple. "Vu que Jésus n'était pas blanc, pourquoi ne pas croire aussi que la Vierge Marie avait une barbe?" - a écrit Riccardo Simonetti pour expliquer son geste choquant. Il s'est avéré ensuite que l'homosexuel s'était frauduleusement fait passer pour un représentant de l'institution - car ce poste n'existe pas - mais l'UE n'a pas condamné l'influenceur frauduleux.
L'action de Bruxelles a également ajouté à l'indignation. La Commission européenne a publié un document indiquant, entre autres, que le mot "Noël" doit être évité et que le terme politiquement correct est "vacances d'hiver". La commissaire européenne à l'égalité des chances, Helena Dalli, a également recommandé d'éviter les prénoms chrétiens européens traditionnels comme Marie et Jean, et ses directives proposent les prénoms Malika et Julio à la place.
source: https://magyarnemzet.hu/belfold/2021/12/2021-is-a-keresztenyellenesseg-jegyeben-telt
traduction: Cenator
Octobre 2018 : Démocratie illibérale signifie pour les Hongrois une démocratie sans l’idéologie de la gauche – libéral étant pris au sens américain, c’est-à-dire gauchiste.
[…] Depuis 2014, lorsque le premier ministre hongrois Viktor Orbán a dit vouloir bâtir une société illibérale – par opposition à la société progressiste occidentale, qualifiée en anglais de liberal […]
https://lesobservateurs.ch/2018/03/30/pourquoi-vouloir-la-tete-de-viktor- Orbán/
[…] À ceux que l’analyse ci-dessus laisserait perplexe, je ne peux que recommander, en conclusion, de prendre le temps de méditer le passage suivant du discours prononcé le 15 mars 2018 par Viktor Orbán :
« Nous qui croyons aux États-nations, à la défense des frontières, à la famille et à la valeur du travail, nous sommes d’un côté. Et nous nous opposons à ceux qui veulent une société ouverte, un monde sans frontières ni nations, de nouvelles formes de famille, un travail dévalorisé et des travailleurs bon marché – tous régis par une armée de bureaucrates insaisissables. D’un côté, les forces nationales et démocratiques, et de l’autre côté, les forces supranationales et antidémocratiques. »
https://lesobservateurs.ch/2021/12/20/ou-va-lislam-alexandre-del-valle-au-colloque-islam-occident-ou-va-t-on-11350/
« Où va l’islam ? » – Alexandre DEL VALLE au colloque « Islam-Occident : où va-t-on ? » (1:13:50)
Article publié le 20.12.2021
Alexandre DEL VALLE (ADV): Environ 50:06 / 1:13:51
ADV : […] et je conclurai sur ma première expérience au Liban […] j’étais très curieux, je découvrais pas mal de choses, je faisais un mémoire en science politique et je dis à un ami libanais, quelle est la façon dont les arabes… le monde arabe avec toute sa littérature, son histoire… quel est le mot qui, pour vous, définit le plus l’Occidental… je croyais qu’il allait me dire croisé, domination, colonial, il m’a dit ‘naïf’, ‘simplet’… mon père a vécu en Tunisie comme beaucoup de Siciliens, […] la façon dont le Tunisien de souche décrivait le Français … « C’est celui qui aime se faire mettre et qui vous aide à le faire. » C’est une expression très connue, que tous les Tunisiens connaissent. […] En gros l’Occidental qui bat sa coulpe en permanence et qui est culpabilisé et qui par cette culpabilisation laisse faire les coupeurs de langues […]