Pour qu’une conférence sur la liberté d’expression en hommage au dessinateur Charb se tienne, Sciences Po a dû se barricader et déployer un dispositif inédit

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Le symbole a de quoi surprendre. Une grande école comme Sciences Po a dû se barricader pour que ses étudiants puissent écouter une conférence sur la liberté d’expression, ce mercredi 1er décembre. Sciences Po a fermé ses portes et pris toutes les précautions pour qu’un metteur en scène de théâtre, Gérald Dumont, vienne lire la dernière lettre écrite par la victime d’un attentat, le dessinateur Charb, assassiné le 7 janvier 2015 à Charlie Hebdo. Un texte intitulé « Lettre aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes », finalisé par Charb deux jours avant sa mort.

Nous sommes déçus mais peu surpris par ce que nous avons constaté en entrant aujourd’hui à Sciences Po. Toutes les affiches relatives à l’événement de demain sur #charb ont été arrachées en péniche. Nous ne lâcherons rien. #noussommescharb #JeSuisCharlie

— Printemps Républicain – section Sciences Po (@PRScPo) November 30, 2021

[…]

Pour comprendre ce déploiement de sécurité, il faut aussi dire que ce spectacle n’avait plus été joué dans une université depuis 2018, par crainte de débordements. Comme à l’université de Lille II en mars 2017, des représentations ont été annulées sous la pression de certaines organisations antiracistes, comme la Ligue des droits de l’Homme, qui se trouvent en désaccord avec la ligne défendue par Charlie Hebdo sur la liberté d’expression.

[…]

Marianne

 

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