De Mediapart jusqu’à Nantes, le fascisme d’extrême gauche a encore frappé

post_thumb_default

[Goldnadel] De Mediapart jusqu’à Nantes, le fascisme d’extrême gauche a encore frappé

Entre une pétition militante signée par une poignée de journalistes et les violences commises en marge d'un rassemblement d'Eric Zemmour, la gauche radicale montre une fois de plus son visage hideux liberticide, se désole notre chroniqueur Gilles-William Goldnadel.

Le 23 octobre dernier, plus de 160 « journalistes » ont signé une pétition qui se voulait sans doute hautement inspirée. Dans un vilain sabir rédigé, évidemment, en écriture inclusive, ces folliculaires « respectueux-ses des valeurs démocratiques, [considéraient] qu’il n’y a pas à débattre avec les personnes prônant des idées fascistes, racistes, xénophobes, sexistes, homophobes et négationnistes mais seulement à les combattre et/ou les invisibiliser » (sic).

Pour parler plus français, ces journalistes quelquefois anonymes, quelquefois de rue, quelquefois du Média islamogauchiste de Mélenchon, quelquefois de Ouest-France, quelquefois sans emplois, voulaient, sans le nommer, boycotter Eric Zemmour. Ces plumes éprises de liberté chérie n’eurent évidemment aucun complexe de publier leur appel à la censure caractérisée dans l’organe de presse fondé par celui qui exulta lorsque des athlètes israéliens furent massacrés à 30 kilomètres de Dachau ou qui s’est fait le porte-parole de Tarik Ramadan.

Quelques jours plus tard, le 30 octobre, à Nantes, d’autres antifascistes amoureux des libertés tentèrent d’empêcher un meeting de leur ennemi juré. Drapeau palestinien à la main, agressant violemment des policiers, clamant « Amour partout, Zemmour nulle part ». Difficile, ici encore, de ne pas constater l’écart vertigineux entre la théorie et la pratique gauchiste. Entre l’amour du dit et la haine du fait. Entre les lendemains qui chantent et les surlendemains qui pleurent, chaque fois que la gauche radicale a eu le malheur de prendre le pouvoir.

Je ne cesse de clamer que le fascisme a changé de côté. Le fascisme dans son acception vulgarisée, en matière de violence, d’intimidation, d’intolérance et de censure. Rien de plus grand fasciste qu’un petit antifa. Aucune protestation médiatique ou gouvernementale contre cette agression caractérisée contre la liberté de se réunir et de s’exprimer ne fut évidemment enregistrée. En conséquence, quelque soit mes divergences amicales avec Eric sur certains sujets, je me veux solidaire de Zemmour contre les censeurs de plume et les censeurs de plomb. Le fascisme nouveau ne doit pas passer.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.