NON à la discrimination et à l’infantilisation concernant l’introduction délirante de ce pass de la honte

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Marco Chiesa:  Chers membres et amis de l’UDC,

Après la votation du 26 septembre lors de laquelle le « NON » réjouissant à l’initiative d’extrême gauche dite « 99% » l’a brillamment emporté, la prochaine votation populaire arrive à grands pas, le 28 novembre. Nous voterons notamment sur un durcissement de la loi Covid, durcissement auquel l’UDC a décidé de voter « NON » et voici pourquoi :

L’UDC ne prend pas la pandémie de coronavirus à la légère. Notre parti a été le seul à présenter une stratégie claire pour la combattre, ce dès le mois de mars 2020. Notre première revendication fut d’exiger la protection des personnes à risque, notamment les personnes âgées résidant dans les EMS. Hélas, le gouvernement a réagi trop tard, voire n’a pas réagi selon les situations, avec les conséquences que l’on connait. Le Conseil fédéral, dominé par le centre-gauche, a depuis lors complètement perdu les pédales. Le principe de proportionnalité dans l’établissement des mesures est complètement ignoré. Les règles édictées par le Conseil fédéral (telles que le nombre limite de personnes avec lesquelles nous pouvons nous assoir à notre propre table, par exemple) mettent notre liberté et notre mode de vie en péril. L’UDC souhaite que nous puissions continuer à vivre dans une société libre, en respectant simplement les concepts de protection qui ont fait la preuve de leur efficacité.

Hors de question de transiger au sujet de l’intégrité physique

Le durcissement de la loi Covid sur lequel nous voterons le 28 novembre est une violation massive des droits constitutionnels fondamentaux. L’UDC n’est pas opposée à la vaccination contre le Covid, mais cette dernière doit rester un choix prix sur une base volontaire. Or, la loi Covid et l’extension du certificat sanitaire sont clairement des instruments de contrôle mis en place pour obliger de facto la population à se faire vacciner de force. La compagnie aérienne Swiss, par exemple, a d’ores et déjà menacé de licencier ses pilotes et son personnel de cabine s’ils ne se vaccinent pas. Cet exemple honteux ne doit pas constituer un précédent qui deviendrait sous peu une norme. L’intégrité physique et mentale de chacun est garantie par la Constitution, hors de question de transiger sur ce point. Nous ne devons pas diviser la population suisse de façon manichéenne entre « bon citoyens » vaccinés et « mauvais citoyens » non vaccinés.

Pour toutes ces raisons, l’UDC dit NON ; NON à la discrimination et à l’Apartheid vaccinal, NON à l’usurpation et à l’arbitraire, non à la surveillance de masse et au contrôle étatique abusif !

La gauche rose-verte et ses privilèges financés par les agglomérations et les campagnes

La même arrogance se distingue dans les villes gouvernées par la gauche rose-verte, entre la gauche-caviar et éco-moralisateurs. Ces derniers portent un regard hautain, voire méprisant sur les populations des campagnes et des agglomérations et tentent en permanence de leur dicter un mode de vie unique. Les archétypes de la gauche caviar sont incarnés par les conseillers nationaux socialistes Cédric Wermuth et Fabian Molina. Champions des leçons de morale et du « faites ce que je dis, pas ce que je fais », ils exigent, par exemple, que la population cesse de prendre l’avion, notamment les vols courts, pour ses vacances alors qu’eux se rendent à Berlin, en Allemagne, pour se prendre en selfie avec le candidat allemand de gauche (SPD) à la Chancellerie Olaf Scholz. De plus, la déclaration de Cédric Wermuth, selon laquelle le parti socialiste défend « les travailleurs qui se lèvent à 8h du matin » témoigne de la déconnexion radicale de cette gauche-caviar de la réalité des gens qui travaillent dur et qui se lèvent tôt pour faire la prospérité de notre pays.

Pour l’UDC, il est temps de mettre un terme à cette situation. Nous nous en prenons aujourd’hui aux villes de gauche en raison des privilèges qu’elles s’accordent au détriment des populations des campagnes et des agglomérations qui travaillent dur. Voici quelques exemples :

  • Salaires : les fonctionnaires des villes de Berne ou de Zürich gagnent en moyenne CHF 8'200.- par mois (salaire médian brut), alors que dans le secteur privé, qui crée la richesse du pays, y compris celle utilisée par les collectivités publiques, cette médiane se situe à CHF 6'200.- Qui paie pour ça ?
  • Vacances : en Suisse, la loi prévoit au minimum 4 semaines de congé payé par an dès l’âge de 20 ans. La ville de Zürich accorde elle jusqu’à 7 semaines, selon l’âge ! De plus, tous les employés bénéficient de 6 « congés d’entreprise » spéciaux. Qui paie pour ça ?
  • Prestations sociales : la ville de Zürich paie 60% des cotisations LPP de ses employés, qui ne paient dès lors plus que 40%. Dans le secteur privé, c’est 50-50. Et qui paie pour ça ?
  • Temps de travail hebdomadaire : dans le secteur privé, la moyenne est de 41.8 heures de travail par semaine, alors que dans les villes, comme Zürich ou Berne, cette moyenne est de 40 heures. Et qui paie pour ça ?
  • Retraite anticipée : la ville de Zürich permet à ses employés de partir en retraite anticipée dès l’âge de… 58 ans ! Et qui paie pour ça ?

Chers membres de l’UDC, chers amis : vous voyez, il y a des dysfonctionnements importants. Combattons dès aujourd’hui ensemble la politique moralisatrice des villes de gauche rose-verte ainsi que celle du Conseil fédéral de centre-gauche en pleine dérive autoritariste ! Combattons ensemble pour une Suisse libre, sûre et prospère ! Combattons ensemble pour un NON clair à la loi Covid-19 le 28 novembre !

Du fond du cœur, je vous remercie déjà pour votre engagement.

Marco Chiesa

Président de l’UDC Suisse et Conseiller aux Etats du canton du Tessin

4 commentaires

  1. Posté par Rikiki le

    Les esclaves de ce siècle sont les non vaccinés alors que les vaccinés sont tout aussi dangereux dans la propagation du virus. Et puisque les esclaves n’ont plus droit à rien, pourquoi payent-ils encore leurs impôts ?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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