Un parfum d’autoritarisme sanitaire

Stéphane Montabert
Suisse naturalisé, Conseiller communal UDC, Renens
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Par la voix d'Alain Berset, le Conseil Fédéral a donc communiqué mercredi dernier les changements à venir dans la gestion de la crise du Coronavirus. Nous entrons dans la "phase de consultation".

À quelle sauce seront-nous mangés?

Parmi les principales mesures envisagées, l'obligation de fournir un certificat. Son utilisation serait des plus larges, puisqu'elle concernerait pratiquement tout événement se déroulant à l'intérieur. Ainsi on compterait les restaurants, les lieux culturels et de loisirs, et les activités sportives et culturelles (musique, théâtre) en intérieur, y compris entraînements ou répétitions. Les hôtels seraient aussi concernés à partir d'une durée de séjour de plus d'une nuit.

Les rares exceptions concernent les manifestations religieuses, les funérailles et les manifestations politiques jusqu'à 30 personnes (le Centre est sauvé!) Elles démontrent au passage que même l'urgence-sanitaire-critique-et-absolue que nous traversons reste relative. Le pieux virus ne circulerait pas pendant la messe?

Seuls les jeunes de moins de 16 ans seraient dispensés de certaines de ces mesures. L'autre possibilité, bien sûr, serait d'avoir toujours sur soi un certificat ; c'est à dire, une preuve de vaccination ou un test de dépistage récent - dès le 1er octobre, aux frais de l'individu.

La fin de la gratuité des tests de dépistage nous donne un aperçu de la perversité de l'administration helvétique, référence en la matière. En effet, comme les situations l'exigent parfois, un individu éprouvant les symptôme d'un COVID potentiel pourra toujours se faire dépister gratuitement, mais ce test (s'il est négatif) ne pourra pas servir à obtenir le fameux certificat. Même chose pour un test de dépistage gratuit effectué à l'entrée d'un EMS ou d'un hôpital.

Si vous voulez un certificat qui vous permettra temporairement d'avoir une vie normale, il vous faudra le payer de votre poche, voilà. Même si vous en avez fait un gratuitement une heure plus tôt, quelle qu'en soient les raisons!

Cette discrimination au certificat est parfaitement assumée, impliquant une foule de détails pour couvrir tous les cas (sauf les réfugiés et autres, bien entendu).

En une phrase, l'État a décidé de rendre infernale la vie des non-vaccinés.

Les "responsables" en charge n'ont pas été capables d'interdire les liaisons aériennes Wuhan-Zurich au plus fort de la flambée de l'épidémie en Chine. Ils ont toujours refusé le moindre contrôle aux frontières, pas même un dépistage des passagers arrivés dans les aéroports. On pourrait multiplier les exemples absurdes. Mais pour infliger des mesures vexatoires contre leurs propres habitants de ce pays, ils restent des champions.

La Suisse rejoindra le groupe bienheureux instaurant le fameux Pass sanitaire...

Tout ceci n'est que de la musique d'avenir, bien entendu, car les propositions sont mises en consultation. Le CF consulte ses partenaires pour mesurer leur enthousiasme. Mais qu'on ne s'y trompe pas, il donne le ton. Les rares aménagements n'auront lieu qu'à la marge.

La fracture face au vaccin

Le clivage est profond dans la société entre les pro-vaccins et les anti-vaccins. Catégories qui ne recouvrent absolument pas les vaccinés et les non-vaccinés. Mais c'est déjà un abus de langage instauré par les médias ; les anti-vaccins sont moins des gens opposés au principe de la vaccination qu'à celui d'une vaccination systématique et obligatoire, ce qui n'est pas du tout la même chose. De même les pro-vaccins ne sont pas les gens vaccinés (quoi qu'ils aient pu l'être) mais ceux qui exigent une vaccination totale et obligatoire.

Il est donc plus juste de parler de pro-obligation et d'anti-obligation.

Clairement, les pro-obligation tiennent le haut du pavé. On le voit aux politiques mises en place, ouvertement discriminatoires et faisant fi du secret médical. On le voit aussi dans les médias, qui soumettent les anti-obligation au feu roulant de leurs insultes habituelles ("complotisme, extrémisme, bêtise crasse, ignorance, anti-science") qu'il tentent maladroitement de faire passer pour des arguments.

Les professionnels de la santé ont fait bien plus d'étude de médecine que les éditorialistes qui les critiquent ou les fonctionnaires qui veulent leur rendre la vie impossible. S'il y a des gens méfiants face au vaccin parmi le personnel médical, la logique voudrait qu'on écoute leurs arguments et qu'on en tienne compte.

À la place, on nous sort d'autres experts (voire des individus pas experts du tout mais qu'on présente comme tels) pour leur opposer un point de vue contradictoire. Les discussions politico-sanitaires virent fréquemment à la foire d'empoigne. Mais lorsqu'il y a querelle d'experts, c'est surtout qu'il n'y a pas de consensus. Et lorsqu'il n'y a pas de consensus, pourquoi vouloir forcer la main dans une direction plutôt qu'une autre?

L'esprit de meute propre aux pro-obligation les plus virulents s'abreuve à la même sources que tous les totalitarismes: "pour que ça marche, il faut que tout le monde joue le jeu, sinon ça ne marchera pas." La corollaire est immédiate: si ça ne marche pas, c'est à cause de ceux qui ne jouent pas le jeu, les traîtres, puis les tièdes. Il faut les éliminer de l'équation, physiquement au besoin. Sur les réseaux sociaux, ces propositions circulent. Les envoyer dans des camps, par exemple. Ou, comme l'a plaisamment suggéré le Général Michael Hayden, ancien directeur de la NSA et de la CIA américaines sous le Président George W. Bush, les envoyer en Afghanistan. Pour qu'ils y meurent. Bon débarras!

Alors, ces propos ne sont qu'une plaisanterie, on rigole, c'est marrant. Mais, sortant de la bouche d'un général, ils restent un peu inquiétants.

Je n'irai pas jusqu'à dire que tous les anti-obligation sont des gens bien dans leur tête, loin s'en faut. Il y a des olibrius partout, encore plus avec l'atmosphère de mensonge entretenue par les officiels avec leurs revirements continuels. Mais les anti-obligation que j'ai pu rencontrer avaient des revendications fort modestes: qu'on fiche la paix aux non-vaccinés, c'est tout.

À notre époque, vivre et laisser vivre est devenu une ligne de conduite dont les classes politiques massivement pro-obligation ne veulent plus. Alors, pour sortir de chez soi, aller dans un commerce, au restaurant, dans une salle de sport, le certificat de vaccination deviendra obligatoire. À défaut, les réfractaires - ou ceux qui ne peuvent pas être vaccinés pour raisons médicales - subiront la pénitence régulière consistant à devoir se curer le nez à leurs frais tous les deux jours avec une tige pour avoir un test négatif, et le droit de vivre normalement.

À titre temporaire.

Est-ce réellement lié à la crise sanitaire ou à d'autres objectifs plus sournois, comme le Grand Reset ou la décroissance écologique? La question reste ouverte.

Rendez-vous en novembre

Exiger le retour à une vie normale via la vaccination est un désir absurde. Même si les non-vaccinés disparaissaient comme par enchantement, les absolutistes du vaccin ne pourraient l'emporter. Non seulement les vaccins n'ont jamais offert une protection à 100% contre le COVID-19 souche historique, mais ils sont en plus moins efficaces contre le Variant Delta, et pour finir, leur efficacité s'étiole avec le temps. Sans oublier que sans contrôle aux frontières une vaccination à 100% ne dure que le temps qu'un nouveau porteur du virus, non vacciné, ne rentre dans le pays.

Un des pays les plus vaccinés du monde – Israël – a fait face à une recrudescence incroyable de cas, dépassant la vague pandémique qui a eu lieu alors que le vaccin n’était pas disponible, à cause du Variant Delta. Variant qui s’est répandu comme un feu de brousse dans une population vaccinée. Et les scientifiques israéliens d’affirmer désormais preuve à l’appui que l'immunité naturelle acquise contre le virus est 13 fois plus efficace que celle apportée par le vaccin. De plus, ils sont 27 fois moins sujets à des complications graves face à une nouvelle infection. Et ces chiffres se basent sur une population exposée au Variant Delta!

Alex Berenson, reprenant ces informations par tweet pour les faire connaître, se vit bannir de Twitter dès le lendemain.

Au Japon, Haruo Ozaki, le Président de l'Association de Médecine de Tokyo (Tokyo-Chiyoda) déclara mi-août que l'Ivermectine était un médicament prometteur contre le Coronavirus - toutes souches confondues. Dans la foulée, il recommanda publiquement que tous les docteurs du Japon prescrivent immédiatement l'Ivermectine pour traiter le COVID.

En avez-vous entendu parler? J'en doute.

En Europe et aux États-Unis, les gouvernements s'arc-boutent pour marteler leur message auprès du grand public: la seule porte de sortie passe par une campagne de vaccination avec des substances à base d'ARNm. Maintenant que tant de doses ont été commandées, n'est-ce-pas, il faut bien qu'elles servent à quelque chose...

Alors, les pro-obligation et les anti-obligation, combien de divisions? En Suisse, nous le saurons au fond des urnes le 28 novembre. Au moins le peuple helvétique aura l'occasion de dire à sa classe politique ce qu'il pense de tout cela, un luxe rare par les temps qui courent.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 30 août 2021

15 commentaires

  1. Posté par miranda le

    Comment évoluera cet autoritarisme quand viendront les problèmes que beaucoup de personnes attentives essaient de nous aider à percevoir? Il est vrai que le ou les pouvoirs actuels nous occupent tellement avec leur « programme pharmaceutique » harcelant et presque délirant au quotidien, que nous ne pouvons pas penser à d’autres urgences et pourtant elles arrivent. Certains pays les vivent déjà. Leur allure anti-naturelle nous laissent songeurs.
    https://www.youtube.com/watch?v=Pi–IMrEtgM

    Cultivons la lucidité et la vigilance dans cette étrange époque.

  2. Posté par Socrate@LasVegas le

    alain berset entre dans sa « phase de consultation » où il entend – évidemment LACHEMENT – officialiser le début de la traque aux résistants à l’idéologie mondialiste criminelle qu’il soutient, lui aussi contre les citoyens.
    Nous en prenons acte!
    Mais qu’il n’oublie pas que la prochaine phase puorrait bien être celle de sa condamnation: https://odysee.com/@FlowerPower:b/Reiner-Fuellmich–Le-masque-est-tomb%C3%A9-de-l'autre-c%C3%B4t%C3%A9—Le-pouvoir-de-l'humanit%C3%A9-sera-pr%C3%A9serv%C3%A9:9

    Au fait, les tests RT PCR sont l’instrument de la dictature depuis le début et sont frauduleux, NE LES ACCEPTEZ JAMAIS!

  3. Posté par antoine le

    J’ai demandé à Monsieur le Président de la Confédération, M. A. Berset si les vaccins homologuées et autorisés en Suisse ne sont pas toxiques pour les humains et ne comportent pas de risques pour le génomes humains.
    D’autre part, j’ai demandé si la composition de ces vaccins est intégralement mentionnée sur l’étiquette ou sur sa déclaration d’homologation.
    Je ne manquerai pas de publier la réponse de M. Berset, si réponse il y a !!

  4. Posté par Socrate@LasVegas le

    Et toujours cette question:
    Comment la fondation GAVI (Global Alliance for Vaccines and Immunization) est devenue une ONG avec une IMMUNITE TOTALE et sans devoir RIEN DECLARER, avec plus de pouvoir que l’ONU par la complicité du conseil fédéral?
    https://fedlex.data.admin.ch/filestore/fedlex.data.admin.ch/eli/cc/2009/541/20090101/fr/pdf-a/fedlex-data-admin-ch-eli-cc-2009-541-20090101-fr-pdf-a.pdf

    Pourquoi donc devrions-nous croire le même conseil fédéral qui a favorisé cela!?

    https://odysee.com/@reseau-influence:a/Gare-%C3%A0-GAVI!!!!-Astrid-Stuckelberger:2?

  5. Posté par Socrate@LasVegas le

    Une BOMBE !!

    Une ex-employée de Pfizer confirme la présence d’ OXYDE DE GRAPHENE dans les injections géniques OGM expérimentales cette substance est un POISON pour les organismes vivants, sa présence est camouflée, tenue secrète et ne figure donc pas dans la composition mais peut réagir aux champs électro-magnétiques, stocker de l’électricité, ce qui est susceptible d’accroître encore sa toxicité; cette ex-employée en remonte la piste (sous-titrage en français), c’est effarant :
    https://odysee.com/@ExcaliburTraduction:4/Poison-Vax-Covid-Ex-Employ%C3%A9e-Pfizer-Wl-1:f
    Nos lobbyistes Pfizer/moderna que sont:
    berset, poggia, buffat, roduit, ruiz (et sa lettre SCANDALEUSE aux 75+), rickli, pour ne citer que les plus virulents, ont utilisé nos impôts pour précommander, payer, recommander, inciter et tenter d’imposer l’injection au plus de citoyens possibles, peuvent-ils nous GARANTIR l’absence de ce toxique? Attention, pas nous garantir qu’il ne sont pas au courant, mais nous GARANTIR L’ABSENCE DE CE TOXIQUE !!?

  6. Posté par miranda le

    Je souhaitais que ce ne soit pas réel, que les informateurs du web se trompaient, en faisaient un peu trop en disant qu’il y a avait un risque cancérigène .
    Il y a dans tout totalitarisme des moyens tellement subtiles pour arriver à ses fins. Celui-ci est stupéfiant et au delà.
    https://vk.com/vicky365?w=wall614627474_12310%2Fall

  7. Posté par miranda le

    APPAREMMENT en Australie, on aimerait la « senteur de ce parfum totalitaire »

    Comme les mondialistes aiment que l’égalité de traitement se répande dans tout le monde occidental d’abord, il est fort à parier que notre chère protectrice U.E. nous enverra des personnes comme celle là pour nous « rassurer ».
    https://rumble.com/vlxzl3-labonnement-vaccinal-arrive-en-australie.html

  8. Posté par Socrate@LasVegas le

    Les HUG discriminent à l’engagement en imposant aux nouveaux postulants d’être « vaxxinés »
    alors que l’Islande (vaxxinée à 90%) a la plus grande poussée d’infections au delta….
    https://youtu.be/NUCCMTEu2Kk?t=76

    Quelle est donc la véritable motivation des traîtres mondialistes payés par le Souverain mais cherchant à le « vaxxiner » contre son gré et à tout prix?

  9. Posté par Socrate@LasVegas le

    La meilleure défense, surtout lorsqu’on a pas d’argument scientifique, est l’attaque!

    Et c’est la SEULE STRATEGIE de TOUS nos politignares: berset, poggia, buffat, roduit, ruiz…

    Il suffit d’observer ces pathétiques pantins: ils ne tirent JAMAIS leurs arguments de la Science qu’ils sont incapables de comprendre (ou même de se la faire expliquer par des PROFESSIONNELS EXEMPTS DE CONFLIT D’INTERETS) mais toujours de ce que fait la majorité de leurs voisins!

    Ecoutez-BIEN CECI:
    https://www.youtube.com/watch?v=g8CURbLydiE
    Le rédacteur en chef du Lancet aussi pointait les conflits d’intérêts au profit de Bigpharma dans la littérature médicale: https://journal-neo.org/2015/06/18/shocking-report-from-medical-insiders/

  10. Posté par Socrate@LasVegas le

    @Alice:
    …que je ne condamne en rien le lieu de travail dans lequel je travaillais car il a fait de son mieux…

    Oui, les spins-doctors et autres menteurs de ce gouvernement d’ignares (sauf en conflit d’intérêts) comptent beaucoup la dessus!
    Recette: utiliser l’employeur disposant à la fois d’un « pouvoir » tacite de contrainte et d’un crédit de « proche » pour imposer les mesures irrationnelles, médicalement injustifiables et discriminatoires décrétées par les élites corrompues que nous payons mais qui sont déjà au service du pouvoir mondialiste autoproclamé.

    Il faudra donc jouer LEUR jeu et se retourner contre son employeur:

    1) OK pour faire le test une première fois mais pas de test au fond du nez (dangereux pour sa proximité du cerveau et si celui-ci est ASSEZ spécifique (permettant de différencier grippe de covid.

    2) Si votre test est négatif, demander à l’employeur si CHAQUE salarié de l’entreprise est également testé négatif et qu’il peut donc vous GARANTIR que vous ne pourrez être contaminé au sein de l’entreprise?

    3) Si l’employeur répond que seuls les non « vaxxinés » sont testés, lui dire qu’officiellement, pour l’OFSP et face au variant indien (delta) majoritaire actuellement, le « vaxxin » n’empêche NI contamination NI transmission: https://www.youtube.com/watch?v=P3BpCROwqWA&t=400s

    4) Confronter l’employeur au code du travail: l’obligation de l’employeur d’assurer la protection de la santé des travailleurs est la matière de l’art. 6 de la loi sur le travail. L’ordonnance 3 relative à la loi sur le travail précise cette exigence en énonçant à l’art. 2 le principe selon lequel «l’employeur est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires afin d’assurer et d’améliorer la protection de la santé et de garantir la santé physique et psychique des travailleurs» https://www.seco.admin.ch/seco/fr/home/Arbeit/Arbeitsbedingungen/gesundheitsschutz-am-arbeitsplatz.html

    5) Contacter par exemple l’antenne suisse de Réinfo covid et leur demander conseil juridique pour, par exemple, faire valoir un droit de retrait, demander si l’employeur si en tant que demandeur de tests en assumera la prise en charge financière? Et, si non, leur montant sera-t-il déductible des impôts à la rubrique « frais professionnels »?

    https://www.youtube.com/watch?v=g8CURbLydiE

  11. Posté par Valêc le

    Il faut quand même revenir à l’essentiel : On parle d’un virus parfaitement bénin !
    La dernière étude de Ioannidis le démontre une fois de plus (https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.07.08.21260210v1). La létalité réelle du SARS-CoV-2 est de :
    0.0027% (0-19ans); 0.014% (20-29ans); 0.031% (30-39ans); 0.082% (40-59ans); 0.27% (50-59ans); 0.59% (60-69ans); 2.4% à 5.5% (>70ans).
    Bien évidemment que même si le virus était vraiment dangereux, aucune de ces mesures liberticides ne seraient justifiées mais là, en plus, ce n’est pas le cas !
    Il est grand temps de revenir 100% à la normale (< mars 2020) !

  12. Posté par Alice le

    C’est un article qui est très juste. Actuellement étudiante dans des études supérieures après avoir faire un apprentissage en tant qu’ASSC dans un service de soins hospitalier, je continue à travailler à temps partiel. Que fut ma surprise ce matin lorsque mon supérieur me demanda un passeport Covid ou un test chaque semaine? En fait, lui, n’y peut rien. C’est marrant que l’on oblige de manière fourbe les soignants (entre autres) à se faire vacciner alors que je cite « les masques et la désinfection des mains sont les gestes barrières nécessaires à l’anti propagation du virus! » conciliante, bien docile, j’acceptais d’aller au casse-pipe en étant pleinement consciente que, mon masque si formidable n’était plus qu’accessoire de mode ou de bonne conscience et ce, depuis une duré dépassant 9h00. Alors franchement, maintenant que nous avons été exposés jours après jours auprès de patients qui indépendamment de leur volonté nous expectoraient une partie de leurs poumons (charge virale comprise) au visage. Je n’ai qu’une chose à dire: fichez-nous la paix!

    Signé, une jeune étudiante prise en étau entre la nécessité de recevoir un salaire pour financer ses études ou un risque pour sa santé.

    Ps: (je tiens à dire que je ne condamne en rien le lieu de travail dans lequel je travaillais car il a fait de son mieux et je me suis sentie entourée par le personnel de cet établissement que je remercie chaleureusement)

Et vous, qu'en pensez vous ?

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