L’Union européenne réinvente l’Union soviétique

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Union européenne

Par Michel Gay.

Il existe de troublantes similitudes entre l’ex Union soviétique des années 1950 et l’Union européenne d’aujourd’hui.

Union européenne et Union soviétique : la nomenklatura

L’Union soviétique était gouvernée par une nomenklatura d’une vingtaine d’individus non élus s’attribuant mutuellement les postes, ne rendant de comptes à personne, et ne pouvant pas être destitués. Son « parlement », le Soviet Suprême, ne faisait qu’estampiller les décisions du politburo.

Même avec un Parlement élu, c’est aussi le cas de l’Union européenne (UE).

Des eurobureaucrates passent simplement d’un poste à un autre avec des salaires élevés, quels que soient leurs résultats, ou leurs échecs… comme sous le régime soviétique.

Certes, l’Union soviétique imposait brutalement sa volonté par une féroce répression physique au sein du Pacte de Varsovie, alors que l’UE utilise la contrainte plus subtile du « harcèlement économique », tout aussi efficace.

Anéantir l’État-nation

L’Union soviétique voulait créer une nouvelle entité historique, le peuple soviétique, qui devait oublier ses nationalités, ses religions, ses traditions ethniques et ses coutumes.

En plus de 70 ans, ce système a engendré de nombreux conflits ethniques. L’un des objectifs était la destruction de l’État-nation, comme aujourd’hui Bruxelles tente de le réaliser en Europe.

L’Union européenne veut également créer une nouvelle espèce historique, les Européens, en supprimant les vilains sentiments nationaux pour vivre dans une communauté multinationale idéalisée.

L’Union européenne résulte de moins en moins d’une union d’États libres coopérant sans abdiquer leur indépendance et leur identité. Ses méthodes accordant des autorisations, et limitant la liberté des États pour agir au bénéfice de leurs propres citoyens, ressemblent de plus en plus au Pacte de Varsovie, le goulag en moins.

Liberté et philosophie

En Union soviétique les libertés de pensée et d’expression étaient niées.

Le russe Alexandre Bukovski, décédé en 2019, a payé sa dissidence au prix fort. Il a passé douze ans de sa vie emprisonné dans son pays. En 1971, il fit parvenir à l’Ouest des preuves de l’existence d’hôpitaux psychiatriques pour dissidents en URSS. Il fut condamné à sept ans de prison, puis libéré et expulsé d’URSS en 1976 sous la pression internationale. Il s’installa en Angleterre d’où il avait déjà mis en garde l’Union européenne dans les années 1980 contre « un goulag intellectuel » baptisé le « politiquement correct ». Si des opinions diffèrent de celles approuvées par la « bonne pensée », généralement de gauche, le dissident est traité de fasciste, mis à l’index par les grands médias, et ostracisé. C’est le début de la perte de liberté.

Selon Alexandre Bukovski, l’Union européenne s’effondrera comme le communisme en ex URSS car elle est incapable de se réformer.

Et quand cela arrivera, « elle laissera derrière elle d’énormes problèmes économiques et ethniques ».

Il exhortait les peuples d’Europe à retrouver leur indépendance : « J’ai vécu votre futur. Et ça n’a pas fonctionné ».

Toutes les étapes qui ont conduit à resserrer le nœud de la corde autour du cou des peuples européens ont toujours été décidées de manière technocratique. Les décisions sont masquées derrière des acronymes et des traités abscons, parfois en prétextant l’urgence pour mieux imposer des lois restrictives des libertés.

L’URSS voulait un État fédéral pour éviter les guerres entre les nations… comme l’Union européenne. La même idéologie soutient les deux systèmes.

Aujourd’hui, quiconque veut soutenir des thèses non politiquement correctes  (immigration, droits des peuples…) est par avance excommunié et accusé de populisme, de souverainisme, de complotisme, ou d’être un dangereux démagogue.

La philosophie des gourous siégeant à la Commission européenne et au Conseil européen peut se comprendre à partir des paroles de Jean Monnet qui disait en 1952 :

Les nations européennes devraient être guidées vers un super-État sans que leurs peuples ne s’en rendent compte. Cet objectif peut être atteint par étapes successives, chacune d’entre elles étant dissimulée sous une forme et dans un but purement économiques.

Ces technocrates veulent créer des monstruosités supranationales aurait dit Charles de Gaulle. Mais le parti technocratique de Monnet a gagné.

Et aujourd’hui, le désastre de l’Europe supranationale est en marche, notamment dans le domaine de l’énergie.

 

Extrait de: Source et auteur

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Un commentaire

  1. Posté par aldo le

    L’UE dite objectivement UErss n’invente rien, elle n’est que la continuation de l’Urss. Tout s’articule sur l’examen du passé et du présent de la Merkel, de Juncker, du financier sataniste György Schwartz alias Soros uniquement pour faire table rase de son odieux passé.

    Et la chute du Mur de Berlin a été concoctée par les oligarques pillards de l’ex-Urss qui peinaient à dépenser tout ce qu’ils avaient volé et donc qui ce sont empressés de décréter la fin du communisme dans l’ex-Urss. Le tout pour pouvoir s’installer dans les régions les plus paradisiaques de la planète, en suivant très naturellement les conseils avisé de Soros pour la gestions de leurs biens volés mais aussi en intriguant à travers les structures de l’UE pour continuer leurs saloperies.

    Aussi n’est-ils pas inintéressant de remarquer que la von der Leyen, dont les Allemands ce sont débarrassés en la refilant à L’UErss, après qu’elle se soit embourbée dans des tricheries lors du passage de son doctorat en médecine. Elle pouvait bien remplacer l’alcoolo Juncker, ne bénéficiant d’aucun pouvoir réel, sauf ceux dont elle s’est affublée par auto proclamation. Une singerie politique qui n’a guère ému Erdogan, lui proposant un canapé au lieu d’un fauteuil. Encore que dans ces circonstances sa générosité a été suffisamment large, car une planche à clous aurait pu mieux faire l’affaire afin de la dissuader de continuer sur cette pente savonneuse.

    A L’ÉVIDENCE, LES SUISSES, DÉJÀ TRÈS LARGEMENT ENDETTES, DEVRAIENT ARRÊTER AVEC COMPLAISANCE DE SERVIR DES MAÎTRES-CHANTEURS ET DE LEUR VERSER DES MILLIARDS POUR LA SOI-DISANTE COHÉSION DE L’EST. ALORS CE N’EST QU’UN PRÉTEXTE DE VOYOUS « EUROPÉENS » POUR QUE LES OLIGARQUES SOVIÉTIQUES, QUI ONT DÉPOUILLES CES PAYS APPAUVRIT SUBITEMENT, NE SOIENT PAS POURSUIVIS PAR L’EURSS TOTALEMENT EN CONNIVENCE AVEC CES IMPOSTURES.

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