Dictatures gauchistes, encore un succès !

On sait depuis un certain temps que la situation au Venezuela n'est pas particulièrement favorable. Le très dirigiste Nicolas Maduro a réussi à ruiner un pays pourtant assis sur de colossales réserves de pétrole. Il faut le faire. Manifestement, notre homme inspire au-delà de ses frontières. Son confrère tyran Daniel Ortega est parvenu à faire du Nicaragua le deuxième pays le plus pauvre d'Amérique latine. La performance mérite d'être saluée. Comme à son habitude, le socialisme promet le bonheur mais apporte la misère. Ignorant la chance qu'il a, le peuple nicaraguayen aurait plaisir à ce que le son grand leader s'en aille. Mais l'homme n'est pas de cet avis. Il lui reste encore quelques pans d'économie à détruire et surtout, surtout des proches à caser à des postes où il est possible de s'en mettre plein les poches sur le dos du peuple.

Daniel Ortega doit donc rester au pouvoir. C'est un homme précautionneux. Gouverner, c'est prévoir, il le sait, il le fait. Avec une remarquable régularité, il embastille toute personne manifestant des velléités de candidature à l'élection présidentielle. Daniel Ortega a raison. Ces gens ne peuvent qu'être des suppôts du capitalisme stipendiés par les Etats-Unis pour détruire le paradis socialiste. Même l'ONU s'est émue des pratiques de notre bon président. On s'y dit "profondément préoccupés par le fait que les lois récemment adoptées restreignent indûment la participation politique, la liberté d’expression, de réunion et d’association" ajoutant que sont "particulièrement inquiétantes la dissolution arbitraire de partis politiques et les poursuites pénales engagées contre de nombreux candidats à la présidence et dissidents."

Le Nicaragua en est au troisième stade du socialisme. Après le rêve et la mise en pratique, la dictature.

Yvan Perrin, 23.06.2021