5 x Non le 13 juin: réduction des gaz à effet de serre et du porte-monnaie

Stéphane Montabert
Suisse naturalisé, Conseiller communal UDC, Renens
post_thumb_default

Finissons le tour d'horizon des votations du 13 juin par le plus insigne des objets proposés au vote, la fameuse Loi fédérale sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (loi sur le CO2).

Ce n'est pas que le reste ne soit pas important - les initiatives mettant l'agriculture en coupe réglée auront des conséquences délétères sur la vie d'un secteur économique entier, et les autres textes ont des effets symboliques forts. Mais aucun d'eux n'aura plus d'impact sur la vie des Suisses et le niveau de prospérité du pays que la Loi sur le CO2.

Précisons en préambule que cette loi, acceptée ou non, n'aura pas le moindre effet sur le climat. Rien, zilch, nada. Comme je l'ai expliqué face au Conseil Communal de Renens, si on se place du point de vue des émissions mondiales annuelles de pollution, dès le premier janvier à midi, la Chine communiste a pollué plus que la Suisse pendant toute l'année. La Suisse compte pour moins d'un demi-pourcent des émissions de gaz à effet de serre mondiaux. Si la loi passe et produit des effets vertueux, la diminution à l'échelle mondiales ne sera même pas mesurable. Même si la Suisse disparaissait dans le néant (peut-être le rêve secret de certains...) l'atmosphère terrestre ne verrait pas la différence.

Du point de vue climatique, pour ceux qui y croient, la Loi sur le CO2 n'aura aucun effet. Nous sommes donc dans le registre symbolique. Il faut "faire quelque chose", "donner un signe". D'autant plus que l'on sait parfaitement que la véritable pollution mondiale a lieu ailleurs qu'en Suisse.

C'est assez logique: le Suisse est un grand défenseur de l'environnement, bien avant que l'écologie politique n'arrive avec ses gros sabots et ses discours aux relents de marxisme. Les Suisses aiment traditionnellement l'ordre, la propreté et un cadre de vie sain. La population suisse a fait de gros efforts en faveur du recyclage, de la qualité de l'eau, de l'air et des sols depuis des dizaines d'années. La tentation est grande pour les ayatollahs verts, pour lesquels rien n'est jamais assez, de vouloir aller toujours plus loin grâce aux méthodes de coercition que permet la loi. Il est assez effrayant qu'ils aient réussi à rassembler une majorité parlementaire en faveur de leur funeste projet, mais nous y reviendrons.

Si on se place d'un point de vue global, pourtant, la démarche est absurde. La pollution - en particulier la pollution atmosphérique - ne connaît pas les frontières. En comparaison internationale, la Suisse est un pays remarquablement propre ; dans la plupart des autres pays, tout reste à faire. Pourquoi vouloir traquer les derniers restes de saleté en Suisse lorsque les dépotoirs se multiplient ailleurs? Dans des pays où en plus la main-d’œuvre est abondante et les investissements bon marché?

Pour une fraction du coût que la Loi sur le CO2 imposera aux ménages helvétiques, il serait possible de faire bien mieux en s'attaquant à la pollution là où elle se trouve - hors de nos frontières. Et la vraie question serait alors la légitimité de cet interventionnisme.

Sans effet sur la pollution globale et essayant de juguler la pollution là où elle est la moins élevée et la plus chère à combattre, la Loi sur le CO2 manque clairement sa cible sur un plan écologique. Mais elle réussit parfaitement à démolir la classe moyenne.

L'hypocrisie au centre du dogme

"Je m'en fiche que l'essence coûte plus cher, je n'ai pas de voiture." Combien d'entre vous ont entendu ce genre de remarque mariole à l'occasion d'une discussion sur la Loi sur le CO2 ? Les Suisses ont la chance unique de pouvoir voter sur les taxes qui s'apprêtent à les frapper ; et ce scrutin devient aussi, en quelque sorte, une mesure réaliste sur les capacités de raisonnement qu'on prête aux citoyens. Si l'on en croit les sondages, le résultat n'est guère brillant.

L'individu qui n'a pas de voiture utilisera quand même de l'énergie pour se déplacer - un transport en commun, un train, une paire de chaussures. Que ce soit celles-ci ou le vélo électrique dont il se vantera auprès de ses amis pour étaler sa fibre "verte", tout aura été fabriqué en Chine et transporté jusqu'à nos latitudes par un cargo propulsé au fioul lourd, puis par camion. Même le boulgour bio-équitable-de-saison du commerce tendance de quartier y aura été livré par camion. Ainsi que les matériau et outils des artisans venus installer l'isolation de son logement. Ou ses achats sur Internet. Ou les produits fabriqués par la société par laquelle il est employé. Ou l'iMac sur lequel il consulte l'actualité et travaille à distance. Ou les smartphones avec lesquels certains coordonnent leurs actions "coup-de-poing" écologistes.

Le mode de vie du plus bobo des citadins, du plus engagé des écologistes, repose entièrement sur les énergies fossiles. Même s'ils n'ont pas de voiture. Même s'ils exècrent la voiture.

La grande force des écologistes politiques est d'avoir monopolisé le débat public pour faire croire que le CO2 est une sorte de poison, alors que, vital pour les plantes à l'origine de toute la chaîne alimentaire, il n'existe que sous la forme de traces dans l'atmosphère. Ils sont parvenus à imposer la conclusion que toute activité humaine, produisant nécessairement du CO2, est du même coup néfaste. Misanthropes, ils ont une approche entièrement négative de l'Humanité. Elle ne peut expier le crime de son existence qu'en s'abandonnant entièrement à la Cause de Gaïa - une cause qu'ils professent à l'envi mais qu'ils adoptent eux-mêmes bien peu dans leur vie privée. Le méprisant "faites ce que je dis et pas ce que je fais" est leur marque de fabrique et ruine toute leur crédibilité.

L'énergie, un point faible pris pour cible

Les écologistes savent bien qu'ils ne peuvent pas tout interdire, même si l'envie les démange. Leur approche, à coup de taxes, consiste à rendre chères les énergies compétitives, et à gaver de subventions celles qui ne le sont pas. Avec ces ajustements, ils parviennent à donner l'impression d'une équivalence, comme si toutes les options se valaient, faussant la perception du plus grand nombre. Mais pour finir, l'énergie bon marché n'existe plus pour personne. Le résultat est une baisse du niveau de vie de la population entière.

L'augmentation du prix à la pompe augmentera les prix de tout ce qui est transporté par camion - donc, de tout. Pourtant, ce n'est là que la partie émergée de l'iceberg. La hausse des prix diminuera aussi les capacités exportatrices de nos entreprises, puisque leurs coûts seront plus élevés.

Les locataires verront s'envoler leur facture de chauffage, puisqu'elle leur incombe. Et s'ils protestent pour avoir un remplacement de la chaudière, ils donneront une excuse idéale aux propriétaires qui ne souhaitent rien d'autre que de mettre dehors au prétexte de travaux ceux qui louent à un tarif inchangé depuis trente ans. De grandes déconvenues attendent ceux qui pensent qu'ils paieront moins de frais de chauffage. Ce sera peut-être vrai, mais seulement pour le nouveau logement au loyer doublé dans lequel ils auront été obligés de déménager.

Gagner et trahir, le choix du PLR

Comme le dit l'adage, "les solutions de la gauche sont si bonnes qu'elles doivent être imposées de force". Et en termes d'imposition et de taxes, les Suisses vont être servis. Cependant, et les partisans du texte insistent là-dessus, les taxes sont incitatives. L'argent collecté sera reversé. Et voilà comment la gauche a réussi, au-delà de ses supplétifs habituels du centre, à amener le PLR à tourner casaque pour obtenir une majorité au parlement helvétique.

Évidemment, c'est une arnaque. Les taxes que vous payez ne vous seront évidemment pas rendues telles quelles, sinon, il n'y aurait nul besoin de les prélever.

Une partie des taxes sur les billets d'avion et sur les huiles minérales sera "reversée à la population" en passant par les caisses des assurances-maladie, structures dont on connaît la transparence, et la propension à mal payer leur personnel, leurs comités de direction, et leurs lobbyistes. Le reste sera attribué à une nouvelle structure, un Fonds pour le climat, une entité bureaucratique dont on peut être sûr qu'elle rémunèrera royalement les copains politiques qui se distribueront les sièges à pourvoir.

Un fonds qui justifie son existence tant que le climat mondial est prétendument "déréglé", c'est la planque ultime, éternelle et plaquée or.

Non seulement l'administration prélèvera sa dîme au passage, mais la direction du Fonds pour le climat va aussi investir. L'argent public sera donc reversé à des régions de montagne, des entreprises développant des technologies "respectueuses du climat"... La redistribution de cette manne donnera lieu à des arbitrages que l'on imagine déjà juteux, en coulisses. C'est qu'il va falloir bien défendre les dossiers, voyez-vous.

Voilà comment tant des élites économiques du PLR, siégeant au Parlement se sont subitement laissées convaincre de ne pas barrer la route à la Loi sur le CO2. Tant de chefs d'entreprise qui se frottent les mains de tous ces mandats pour isoler des maisons et des immeubles! De vendre des chaudières à gaz et des pompes à chaleur avec une marge juteuse royalement payée par les contribuables! À ce tarif, ils poseraient même des éoliennes au sommet du Cervin!

Les médias ont été prompts à expliquer ce revirement de Petra Gössi soudainement convaincue de "l'urgence climatique", et éventuellement de ses prétendus dividendes électoraux. À mon avis, la vérité est ailleurs, et fort simple: le PLR s'est fait acheter. L'argent n'a pas d'odeur, et le PLR nous montre qu'il n'a pas non plus de principes. La perspective de goûter au capitalisme de connivence - dans lequel le PLR a déjà mordu à pleine dents avec la LAMal - a séduit à l'interne, mais principalement les dirigeant du parti, ceux qui en profiteront. D'où les tensions, pour le moins, avec la section jeune et sa base électorale.

C'est un peu le problème avec le capitalisme de connivence: quand on n'est pas une des souris dans le fromage, on y trouve moins son compte.

Un superbe test démocratique

Notez bien que toute la Loi sur le CO2 est d'une totale vacuité. Tout ce qu'elle présente pourrait tout à fait être entrepris sur une base privée et personnelle. Les compagnies aériennes proposent déjà des compensations volontaires du CO2 émis par le trajet lors de la prise du billet, par exemple. Et l'argent récolté par les taxes pourrait tout aussi bien être versé directement par ceux qui approuvent le texte, en direction d'un Fonds pour le Climat géré de façon privée (et qui rendrait davantage de comptes ainsi, d'ailleurs).

Je me réjouis du référendum sur la Loi sur le CO2. Il permet de vérifier dans les urnes le sentiment réel de la majorité des votants quant à l'idéologie verte lorsqu'elle se concrétise, inévitablement sous la forme de taxes et d'interdictions. À l'inverse de tant de votations cruciales mais d'une portée lointaine ou symbolique, la Loi sur le CO2 apporte du concret, très vite, et pour chacun d'entre nous.

Si elle est rejetée, elle signera l'arrêt de la "vague verte" tant vantée par les médias, qui rivaliseront alors de formules apocalyptiques (enfin, celles qu'ils leur restent après l'abandon du projet d'Accord-cadre avec l'UE, la plaie est trop fraîche) pour rendre compte de son échec. On glosera sur "l'égoïsme du Suisse face aux enjeux planétaires", la Suisse qui "fait cavalier seul à contre-courant sur le réchauffement", "l'impassibilité du Helvète devant notre maison qui brûle" et autres variations sur le thème, jusqu'à la nausée. Mais le référendum aura aussi démontré l'indépendance d'esprit des citoyens face à des élites enfermées dans leurs délires, et leurs complices des médias qui matraquent le mantra jour après jour. Les dindes auront refusé de voter pour Noël.

Si elle passe, les taxes seront mises en place au plus tôt, au nom de l'urgence climatique n'est-ce-pas, et elles frapperont. Fort. C'est le but. Faire mal, pour altérer les choix de la population par la contrainte. Le Fonds pour le climat se retrouvera à travers une véritable fortune extorquée de force et donnera lieu, d'ici quelques années, à divers scandales de népotisme, de trafic d'influence et de corruption, je suis prêt à prendre les paris. La population suisse s'appauvrira et se plaindra que tout devient cher, y compris et surtout ceux qui n'avaient, pourtant, même pas de voiture! Mais je me doute bien que dans ce cas les médias trouveront des boucs émissaires pour détourner l'attention...

Dans les deux cas, j'espère que le vote final, qu'il soit Oui ou Non, verra un résultat marqué. Il est important que les décisions soient prises avec force lorsqu'elles sont suivies de conséquences. Les mauvais choix doivent être douloureux, et ici, ils le seront.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 9 juin 2021

5 commentaires

  1. Posté par antoine le

    Le peuple suisse a voté avec raison CONTRE cette loi CO2 inadaptée et antisocial !
    Les grandes villes peuplées de bobos et ayant des proportions effrayantes de personnes bénéficiant de l’assistance publique, ont voté, comme prévu, en faveur de taxes CO2 qu’ils seraient bien INCAPABLES de payer, puisqu’ils bénéficient de la manne publique !
    https://www.lenouvelliste.ch/dossiers/votations-federales-du-13-juin-2021/articles/votations-federales-tous-les-resultats-par-commune-et-par-canton-1081398
    Certaines villes, comme Lausanne ont été érigées en sanctuaires et lorsque les caisses sont vides, la péréquation financière permet de les maintenir à flot; toutes les communes du canton participent à ces dépenses pharaoniques et inutiles !

  2. Posté par meulien le

    l’ecologie est devenue une nouvelle religion

  3. Posté par Stéphane Giroud le

    Merci pour cette très bonne synthèse.
    Permettez-moi encore d’ajouter que l’on retrouve dans le camps du oui, l’association suisse des banquiers et économie suisse. Lorsque deux adversaires aux intérêts si divergents se retrouvent ensemble à défendre une loi qui porte sur des taxes, cela devrait vous démanger dans le dos…
    La raison de cette parfaite entente n’est évidemment pas éclairée par les médias et pour cause : ces taxes seront payées par le bas de l’échelle économique; le salarié lambda propriétaire ou locataire qui ne peut répercuter sur personne cette hausse inique de la fiscalité. Par contre, les banques augmenteront les frais de gestion car leur produit seront certifiés ESG et « cela se paie Monsieur, car c’est un devoir moral de sauver le climat ». Voilà qui devrait améliorer la rentabilité de la gestion des 2ème piliers par les établissements financiers… mais pas augmenter nos futurs rentes.
    Une récente étude de l’UBS (citée dans la NZZ sauf erreur) chiffre le marché de la rénovation des bâtiments pour les mettre en conformité avec cette loi à CHF 75MIA sur les 10 prochaines années.
    On comprend mieux l’appétit féroce de certains pans de l’économie puisque cet argent sortira de la poche de futurs « clients » bien contraint de verdir leurs bâtiments, automobiles et j’en passe.
    Espérons que nos concitoyens voient la grosse ficelle et refusent cette arnaque à la culpabilité climatique…

  4. Posté par antoine le

    Merci M. Montabert pour votre analyse !
     »De grandes déconvenues attendent ceux qui pensent qu’ils paieront moins de frais de chauffage. »
    Fin d’année 2022 et les suivantes, il y aura des grincements de dents de beaucoup de locataires. En effet, les locataires représentent environ 80% de la population ! Je vois assez mal les gérances payer les charges de chauffage … c’est permis de rêver !
     »Tant de chefs d’entreprise qui se frottent les mains de tous ces mandats pour isoler des maisons et des immeubles! De vendre des chaudières à gaz et des pompes à chaleur avec une marge juteuse royalement payée par les contribuables ! »
    Remplacer une chaudière à gaz à condensation par une PAC (Pompe A Chaleur) représente un investissement important pour les propriétaires. Dans certains cas, en ville, cela sera tout simplement impossible de les installer (Bruit émis par les PAC air/eau, pas de terrain disponible pour les sondes géothermiques, etc …)
     »le PLR s’est fait acheter »
    C’est presque certain, mais je ne saurais l’affirmer à 100%
    C’est vrais qu’en cas d’acceptation de cette loi CO2, il y aura tellement de travaux à entreprendre (isolation des bâtiments, remplacement des chauffages à mazout, etc …) que cela va remplir les cahiers de commandes pendant des années …. il y a tellement à gagner !!
    Les perdants, forcément il y en aura et il y en aura beaucoup, surtout dans la classe moyenne.
    Toutes les marchandises et matériaux deviendront comme par hasard plus CHERS !
    L’inflation va diminuer le pouvoir d’achat ! La classe moyenne n’aura pas le choix ! PAYER, toujours PAYER ! A moins que le mouvement des gilets jaunes commence à poindre son nez en Suisse !
    La loi CO2 va faire AUGMENTER les émissions de CO2 (travaux à entreprendre) tout comme l’implantation des éoliennes ou autres énergies renouvelables intermittentes !
    Le film :
    https://eoliennes-lefilm.com/
    Seule la diminution de la population mondiale et son éducation permettra de juguler le problème de la pollution (NB: le CO2 n’est PAS un polluant le monde végétal vit grâce au CO2 !) et de diminuer la consommation de l’énergie ou l’utiliser à meilleur escient !
    La Suisse émet environ 0,1% soit un pour mille des émissions mondiales de CO2 et il faudrait en éliminer la moitié donc un demi pour mille pour un résultat que même les politiciens ne veulent pas garantir par écrit !
    Réponse de M. Hildebrand (Oct. 2020) concernant les 400 taxis lausannois qui devront passer à l’électrique :
     »Cependant, et à ce jour, il ne nous est pas possible d’estimer précisément l’impact que cette mesure aura sur le climat, respectivement sur les changements de température. »

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.