Pelosi : Floyd a sacrifié sa vie pour la justice !

Albert Coroz : George Floyd, élevé au rang de divinité, fait désormais concurrence à Jésus-Christ.

Lui qui venait d’essayer de refiler de la fausse monnaie à un honnête commerçant et dont l’estomac contenait encore la drogue qu’il avait ingurgitée peu avant, ferait maintenant partie des figures morales de l’humanité.

Rappelons-nous qu'il semble bien que Floyd est mort d'overdose, après avoir avalé sa réserve de drogue qu'il avait sur lui lors de son arrestation. Cela lui avait été fatal car il en avait déjà dans le sang. Avant cela, il avait déjà été hospitalisé pour overdose.

Ensuite, il a fallu quatre agents pour le maîtriser lors de son arrestation. La suite, on la connaît. Quant au passé de Floyd, il faut également avoir la berlue pour y voir beaucoup d’autres choses que la petite délinquance et la drogue.

Désormais, le toxico Floyd, repris de justice, multirécidiviste, qui a mené une vie de crapule est vénéré: pour citer la marxiste Nancy Pelosi, « il a sacrifié sa vie pour la justice ».

Remarquons au passage la contradiction : si l’on dit que Floyd s’est sacrifié lui-même, pourquoi avoir souhaité la condamnation de l’agent Chauvin ?

Mais surtout, Pelosi parle ici de sa justice, la justice de gauche, c’est-à-dire la justice idéologique. C’est la justice dévoyée, corrompue, qui juge, condamne ou sanctifie selon ses intérêts politiques.

Discerner la plus petite parcelle de justice ou de sacrifice dans le comportement de Floyd tient de l’illusion absolue. Pour oser une telle énormité, il faut venir du camp des gauchistes qui ont usurpé le pouvoir à la Maison Blanche.

Cette réécriture de la réalité nous transpose dans l’univers des délires gauchistes totalitaires.

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L'artile publié le 25.04.2021, "Le wokisme – la nouvelle religion de l’Occident" détaille les mensonges et tactiques de l'idéologie woke qui induisent la population en erreur.

Extraits:

[...] Le wokisme est une religion. Bien qu’il n’ait pas été organisé en une structure religieuse formelle, il a toutes les fonctions d’une doctrine religieuse. Il possède une épistémologie (théorie de la connaissance) qui lui est propre, une évaluation de la condition humaine et un récit de rédemption. [...]

[...]

La culture occidentale a déjà atteint son point de basculement. La théorie critique est devenue la philosophie sociale dominante, et le wokisme est devenu la nouvelle religion civile. Il y a deux manières concevables dont notre avenir va se dérouler.
La première est que le wokisme se dévorera lui-même et se dissoudra parce que ces idéologies sont intrinsèquement auto-destructrices.

Si la seule chose qui existe est le pouvoir, alors les structures de pouvoir corrompues doivent être détruites. Il se pourrait qu’un nombre suffisant de personnes commencent à se réveiller à la dissonance cognitive qui nous est imposée, mais c’est une vision incroyablement optimiste de la situation actuelle.

Ce qui est plus probable, c’est la deuxième option, à savoir que ces idées seront poussées jusqu’à leur conclusion logique. Dans l’interview mentionnée ci-dessus, Nathan Finochio a dit que «la culture de l’annulation est en fait la conclusion logique de la théorie critique... parce qu’elle doit se débarrasser de la classe oppressive». Rubin a répondu ainsi:

«Je déteste te le dire, mais je pense que c’est la décapitation qui est la conclusion logique de la culture de l’annulation.» [...]

[...]  Nous avons déjà vu une zone autonome appelée CHOP (acronyme signifiant aussi ‘couper’: allusion à la Révolution française), et une guillotine montée devant la maison de Jeff Bezos.
Les gens semblent croire qu’une chose comme le «Grand Bond en avant» chinois ne pourrait pas se produire dans le monde occidental, mais c’est précisément cette croyance qui pourrait être notre perte. [...]

extraits de l'article: https://lesobservateurs.ch/2021/04/25/le-wokisme-la-nouvelle-religion-de-loccident/

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La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, remercie George Floyd d'avoir "sacrifié sa vie" pour la justice.

Lors de la conférence de presse organisée par le Congressional Black Caucus après le verdict de culpabilité rendu contre Derek Chauvin, Nancy Pelosi a déclaré:

"Merci, George Floyd, d'avoir sacrifié votre vie pour la justice. D’avoir été là et appelé votre maman, comme c’était poignant: appelé votre ta maman, 'je ne peux pas respirer'. Mais grâce à vous et grâce à des milliers, des millions de personnes dans le monde qui se sont manifestées pour la justice, votre nom sera toujours synonyme de justice."

Cette déclaration a soulevé un tollé sur les réseaux sociaux, y compris dans le camp Démocrate, les internautes qualifiant d'"ignorante" et "bornée" cette façon de laisser entendre que George Floyd serait mort volontairement.

Article entier : House Speaker Nancy Pelosi thanks George Floyd for 'sacrificing his life' for justice - Business Insider

Traduction automatique ici.

Résumé Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Le gouvernement hongrois publie: Le vaccin chinois est-il plus efficace que Pfizer?

Albert Coroz: Dans l'interview hebdomadaire de Viktor Orban, la journaliste de Radio Kossuth lui a demandé si la task force covid était d'accord avec son plan de déconfinement.
Orban a répondu qu'il avait pris cette décision sans demander leur avis.

Orban était jusqu'alors toujours d'avis qu'il fallait se fier aux spécialistes et il a suivi de près leurs recommandations, expliquant qu'il n'est ni virologue, ni épidémiologiste. Mais à présent que le pays arrive au nombre de 4 millions de vaccinés, il reprend le gouvernail.

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Le vaccin chinois est-il plus efficace que Pfizer?

«Davantage de personnes sont tombées malades et deux fois plus sont décédées après la vaccination avec Pfizer qu'après Sinopharm.»

«Les forces politiques de gauche en Hongrie poursuivent leur campagne anti-vaccination de plusieurs manières.
Une des façons consiste à contester l'efficacité de certains types de vaccins. Par conséquent, le gouvernement publiera des statistiques sur les infections et la mortalité après vaccination.

Ces chiffres montrent bien que tous les vaccins utilisés en Hongrie offrent une protection efficace et solide contre l'infection.

Chacun est invité à en profiter pour se faire vacciner. La vaccination a sauvé des vies », lit-on sur la page Facebook du gouvernement.

Le tableau publié sur le site internet du gouvernement hongrois montre clairement l'efficacité des vaccins. À ce jour, environ 3,59 millions de vaccins ont été administrés. Parmi les personnes vaccinées, au 20 avril, seuls 5 714 cas ont été signalés, ce qui signifie qu'environ 0,15% de ceux qui ont reçu le vaccin ont été infectés par le virus. Parmi ceux-ci, 273 sont décédés d'une infection au coronavirus.

L'intérêt du tableau, c'est que les chiffres montrent que le vaccin chinois Sinopharm, très attaqué par la gauche, est plus efficace que l'américain Pfizer. Parmi les vaccinés, le nombre de cas pour 100 000 personnes est de 356 pour le vaccin chinois et 555 pour le vaccin Pfizer.

Sinopharm est meilleur également pour le critère du nombre de décès pour 100'000 personnes: ce taux est de 16 pour les personnes vaccinées avec le vaccin chinois et  de 32 pour le vaccin américain.

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Légende du tableau:

source: https://magyarnemzet.hu/belfold/a-kinai-vakcina-hatasosabb-mint-a-pfizer-9708197

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Budapest déconfiné, place Deák, 24.04.2021/Photo: Zita Pozsonyi

Vérone: poignardé au visage par un mineur albanais parce qu’il a voulu défendre une jeune fille

Michele Dal Forno, 21 ans, livrait des pizzas dans sa ville de Vérone, lorsqu'il a aperçu une jeune fille en difficulté.

"Je ne pouvais pas faire semblant de rien. S'il lui était arrivé quelque chose je ne me le serait jamais pardonné", dit-il à il Giornale.it.

Alors Michele est intervenu. Conséquence: une entaille au visage qui va du nez à sa tempe. Oui, car un des deux mineurs avec lesquels la malheureuse se disputait, un adolescent de seize ans d'origine albanaise, déjà connu des services de police, a réagi en le poignardant au visage.

Comment vas-tu ?

Disons qu'il y a eu des jours meilleurs, mais il faut avancer...

Qu'est-ce que ça fait de te regarder dans la glace?

Ce n'est pas facile… J'ai du mal à me reconnaître.

Que représente cette blessure pour toi?

C'est un signe clair que quelque chose ne va pas dans notre société.

C’est-à-dire?

Que ce n'est pas normal qu'un gamin qui au moins deux plaintes pénale sur le dos se balade en ville avec une arme. Où sont les familles ? Et les institutions ?

Parlez-moi de samedi dernier...

Il était plus ou moins huit heures et demie du soir. Je retournais à mon scooter quand j'ai vu une scène qui ne m'a pas plu du tout : il y avait cette fille, que je connais de vue, entourée de deux garçons. Ils se disputaient. Elle semblait effrayée, alors je me suis approché et j'ai simplement demandé ce qui se passait...

Et alors?

L'un d'eux avait les mains dans les poches, il s'est approché à un mètre de moi et m'a donné un coup de couteau - un coup net. Sur le moment, j'ai cru que c'était un coup de poing, mais je n'aurais jamais pensé que ce serait un coup de couteau au visage.Je l'ai réalisé quand j'ai senti le sang couler.

Que dit le rapport?

Un mois d'arrêt de travail et x points de suture sur le visage. J'ai essayé de les compter : rien qu'à l'extérieur il y en a au moins trente. Le couteau est allé jusqu'à l'os, coupant un morceau de la narine.

Qu'est-ce qui t'attend maintenant?

La guérison sera longue, il faudra des séances de laser et peut-être de la chirurgie reconstructrice... Bref, il y aura beaucoup de frais et je ne sais même pas si je vais  redevenir comme avant.

Il y a une collecte de fonds sur le web...

Oui, c'est mon employeur qui l'a organisée. Je lui suis profondément reconnaissant, ainsi qu'à tous ceux qui ont déjà participé.

Matteo Salvini t'a appelé, qu'est-ce que vous vous êtes dit?

Je lui ai raconté ce qui s'est passé et nous avons réfléchi ensemble sur la folie de ce qui m'est arrivé.

Les dirigeants d'autres partis t'ont aussi appelé?

Non.

Pourquoi penses-tu qu'ils ne se sont pas manifestés?

Peut-être parce que mon agresseur est d'origine albanaise... Si cela avait été l'inverse, la victime étrangère et l'agresseur italien, beaucoup de gens auraient appelé. Je suis désolé de le dire mais c'est comme ça.

Tu as demandé que ta photo soit publiée, pourquoi?

Pour faire connaître la réalité.

As-tu des regrets?

Non, ma famille m'a appris à ne jamais détourner le regard si quelqu'un est en difficulté. Bien sûr, si je me retrouvais aujourd'hui dans ce genre de situation, je l'aborderais différemment, avec plus de vigilance.

On dit que tu es un héros.

Non, je suis juste une personne normale avec un visage balafré et la fierté d'avoir aidé une fille en difficulté.

Source: "Dopo lo sfregio al volto, mi ha chiamato solo Salvini. Sinistra in silenzio" – Il Giornale

Traduction libre Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Le sexe des mots, par Jean François Revel

 

Le combat pour la défense du français et contre l’imbécile féminisation des mots ne date pas d’hier. Jean François Revel a disparu en avril 2006 ; philosophe, homme de presse, écrivain, académicien, il avait compris, l’un des premiers, l’agression de notre culture et la volonté de détruire notre langue par tous les moyens. Précurseur et […]

 

Extrait de: Source et auteur

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La racialiste Rokhaya Diallo corrige le tir : Mathieu Bock-Coté passe d’« homme blanc » à « « sociologue québécois » »

 

Rokhaya Diallo a supprimé son tweet où elle qualifiait Mathieu Bock-Côté « d’homme blanc » pour le remplacer par celui où elle le qualifie entre guillemets de « sociologue québécois ». Elle a aussi retiré le terme « mansplaining » (mecspliquer ou pénispliquer). Son premier message illustrait le racialisme en focalisant sur la race du locuteur et sa propre race. Courant auquel elle dit ne pas appartenir. Elle a été qualifiée, en 2017 par Jack Dion (Marianne) ; d’« icône du racialisme », « une militante qui se réclame de l’antiracisme dit “politique” pour défendre un identitarisme contraire à l’universalisme. »

Mathieu Bock-Côté mentionne plusieurs Rokhaya Diallo dans son dernier ouvrage, La Révolution racialiste. En voici deux passages :

Un étrange renversement de situation veut que les États-Unis deviennent un modèle sur le plan des relations raciales et de l’émancipation des minorités. Rokhaya Diallo va jusqu’à parler de manière admirative des « États-Unis où la non-blanchité n’est pas systématiquement liée à une présomption d’extranéité ». Elle ajoute, toujours en prenant les États-Unis comme modèle, que les « Américains ont adopté des dénominations tenant compte de leur origine : African-American, Latino-American, Asian-American, Irish-American… ce sont les minorités qui après des siècles d’assignation  (negro, colored,…) ont imposé leur choix. […] »

et reprenant les termes et en résumant un entretien que Rokhaya Diallo avait donné aux Inrocks :

La lutte contre le racisme revient donc à déblanchir la société. Lutter contre le racisme consistera donc à lutter contre le « blanc ». La formule n’est pas neuve, mais elle revient en force : l’abolition de la race blanche est au programme. Il faudrait désormais nommer le blanc et « placer les Blancs au centre du débat sur la question raciale » [citation de Rokhaya Diallo]. Ce qui implique de mettre en procès la « pensée blanche ».

Débat entre Mathieu Bock-Côté et Rokhaya Diallo

Voir aussi 

Mathieu Bock-Côté : « Le racialisme est un totalitarisme »

Formation des fonctionnaires fédéraux en racialisme (pardon antiracisme…) et stéréotypes anti-blancs 

Trop blanc !

La Révolution racialiste, et autres virus idéologiques (recension, Figaro Histoire) 

La Révolution racialiste: Retrouver la raison (recension par Étienne-Alexandre Beauregard)

Généalogie et résistance au « wokisme » 

Aux racines du wokisme dans les universités. Pourquoi cette crise dans les universités ?

À Columbia, des célébrations de remise de diplôme séparées selon l’origine ethnique ou autre des étudiants

« Nous irons dans les écoles pour entamer un dialogue » sur le racisme systémique au Québec   

Éducation à la sexualité : « les craintes des parents sont légitimes »

« La blanchité multiraciale » : comment les wokes expliquent que des non blancs votent pour Trump 

La théorie de la « fragilité blanche » (une nouvelle ordalie de l’eau utilisée pour découvrir les sorcières)

Secte « woke » pas prise au sérieux. Mais confrontés à celle-ci, les gens se soumettent ou sont détruits 

La lâcheté de l'université anglophone McGill et son « éducation de qualité »

L’Université Evergreen (États-Unis) et les dérives du progressisme militant  (vidéo)

Le wokisme : des protestants puritains athées

La protestation radicale dans les universités, un acte religieux ? (vidéo)

Carence de crimes haineux, il faut les inventer ? 

Des universités politiquement correctes qui doivent « protéger » leurs étudiants 

La théorie de la « fragilité blanche » (une nouvelle ordalie de l’eau utilisée pour découvrir les sorcières) 

Les effets délétères de la critique post-moderne et de la « justice sociale » à l’Université

Prof de Sciences Po : « Le militantisme de gauche ne supporte plus ni la contradiction ni la science » 

Universités — candidats universitaires en sciences (STIM) doivent promettre de promouvoir la diversité 

Étude sur les pressions, les sanctions, la discrimination politique et l'autocensure à l'université

Aux racines du wokisme dans les universités. Pourquoi cette crise dans les universités ?

Royaume-Uni — le gouvernement s’attaque à la censure et l’intimidation dans les universités

Universités : après le mot « nègre » devenu tabou, le bannissement de « femme » et « homme » pour transphobie ? (2021)

Étudiants radicaux contre un professeur émérite de l’Université McGill (2020)

Police du correctivisme — étudiant de McGill doit s’excuser pour « microagression » (2014)

Montréal dans un nouveau délire (2020)

Théorie du genre — les fauteurs de trouble de la gauche woke

 

 

 

Extrait de: Source et auteur

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Mise à mort de la droite avant les élections à la mairie de Madrid

 

Vendredi devait se dérouler un débat télévisé entre tous les candidats à la mairie de Madrid. Ils étaient tous présents sur le plateau mais pas de débat : explications. Dans les jours précédents Pablo Iglesias qui, on le sait, a démissionné de la vice-présidence de l’Assemblée afin de présenter sa candidature à la direction de […]

 

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Joe Biden veut obliger les Américains à se priver de viande afin de réduire les émissions de GES

 

Joe Biden a annoncé l’objectif de réduire les émissions de GES d’ici 2030, au début du sommet sur le climat, jeudi (le 22 avril). Ce plan climatique pourrait obliger les Américains à ne manger qu’un seul hamburger par mois, leur coûter 3, 5 000 dollars par an et par personne en impôt, les obliger à […]

 

Extrait de: Source et auteur

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Jamel Gorchane baignait dans un bouillon de culture anti-français

 

Céline Pina dresse le portrait de Jamel Gorchane, l’islamiste tunisien qui a égorgé une policière de Rambouillet vendredi 23 avril au cri de Allah Akbar.


La cible, le mode opératoire, le profil de l’égorgeur, tout dans l’attentat de Rambouillet porte la marque du terrorisme islamiste. Un petit tour sur les communications que l’homme postait sur Facebook suffit pour avoir une idée du profil de l’homme qui a égorgé la policière de Rambouillet. Certes on y trouve nombre de références liées aux frères musulmans mais aussi quelques références bien françaises, Jean-Luc Mélenchon et Edwy Plenel. Un combo qui lie la radicalisation politico-religieuse à l’adhésion à l’idée, qu’en France, les musulmans seraient persécutés et que la police serait structurellement raciste.

Liens avec les frères musulmans

Mais commençons par le commencement. D’abord cet homme est un islamiste, ses références ne font guère de doutes. Son intérêt pour la doctrine des frères musulmans ne date pas du confinement selon des spécialistes de ces questions, comme Fiammetta Venner qui gère le site Ikhwan Info, mine précieuse de renseignements sur l’idéologie frériste et ses acteurs. En naviguant sur la page du tueur de Rambouillet, on peut voir qu’il se réfère notamment à Idriss Nguyen, un proche de Tarik Ramadan. Or l’homme est loin d’être le plus connu des influenceurs frères musulmans. Il faut être déjà introduit dans la secte pour le choisir comme référence. Le terroriste partage aussi les prêches du prédicateur islamiste Bechir Ben Hassen.  Ce délicieux personnage, proche de Ghannouchi, leader des frères musulmans tunisiens, qui en appelait encore à décapiter les kouffars blasphémateurs au lendemain des attentats de Charlie Hebdo n’est pas un inconnu des services de police. Longtemps imam à Villiers, ses prêches ont conduit à la fermeture de cette mosquée. L’homme est tristement connu pour avoir enlevé ses enfants, il est soupçonné d’avoir poussé des jeunes à faire le jihad en Syrie, il a l’appel au meurtre et à la haine totalement décomplexée, lance des fatwas contre la liberté des femmes, la vente d’alcool… Aujourd’hui imam à Noisy-le-Grand, il a fini par y ouvrir une école, tout en continuant à professer son idéologie extrémiste. L’homme cependant navigue entre la France et la Tunisie, mais s’il parait pouvoir continuer ses activités de radicalisation sans soucis sur notre sol alors qu’on ne peut pas être plus défavorablement connu des services de police que lui. La Tunisie, elle, l’a interdit de prêche depuis longtemps. 

Le terroriste ne se voit pas comme un monstre mais comme une victime qui fait justice, il tue au nom de Dieu

Mais chez nous, en revanche il est régulièrement invité à semer la « bonne » parole dans les mosquées de Pontoise, d’Argenteuil ou d’ailleurs. Invitations qui disent quelque chose aussi sur ces mosquées soi-disant sans histoire mais qui adorent les profils haineux quand il faut inviter un imam extérieur à prêcher… 

La victimisation, première étape de la radicalisation ?

Le tueur de Rambouillet adhérait à ces discours et a fini par passer à l’acte. Mais est-ce si étonnant que passages à l’acte et tensions se multiplient quand on laisse de tels gourous prendre en main toute une communauté et notamment sa jeunesse ? Quand on laisse ceux qui prêchent la haine contre ce que nous sommes au nom de leur religion, agir et répandre leur poison dans les têtes ? Quand on multiplie la construction de mosquées alors qu’aujourd’hui ceux qui les financent sont essentiellement les islamistes ? Comment s’en sortir quand face à un profil aussi lourd que celui de l’imam que le terroriste admirait, on est placé en face de l’inaction de l’État ou des failles de l’État de droit ?

Eu égard à l’acte commis, il n’est pas étonnant que l’on retrouve dans les références du terroriste de Rambouillet des personnages clés de la propagande islamiste. Mais l’homme n’avait pas que des références liées à l’islam, Jean-Luc Melenchon, Edwy Plenel, Mediapart faisaient aussi partie de son panthéon. Il ne doit pas être facile, quand on passe son temps à faire des procès en quasi-nazisme à la terre entière, de constater que l’on est devenu une référence pour d’authentiques islamistes. De ceux qui passent à l’acte terroriste. Mais pourquoi cet engouement de l’assassin pour ces figures ? 

Le journaliste Edwy Plenel prend la parole lors de la manifestation à la Place de la Bastille à Paris, contre la proposition de loi sur la sécurite globale menée par Gérald Darmanin, 28 novembre 2020 © ISA HARSIN/SIPA
Numéro de reportage: 00993094_000010

C’est parce qu’elles participent à la montée en puissance du ressentiment et offrent ainsi une justification au passage à l’acte qu’elles sont appréciées. En effet, le terroriste ne se voit pas comme un monstre mais comme une victime qui fait justice. Il tue au nom de Dieu, d’où le cri d’Allah Akbar. Mais selon sa logique, il ne fait que tuer un méchant, une cible désignée, un oppresseur. Il rend service à sa communauté en le faisant, il la délivre. Alors certes, ni Jean-Luc Mélenchon ni Edwy Plenel n’en appellent au meurtre et cela fait une différence conséquente avec le prêcheur frère musulman. Il n’en reste pas moins qu’ils participent à construire et à diffuser dans la sphère médiatique et politique, des récits de victimisation et d’oppression qui sont des représentations fausses et outrancières, mais qui exaltent l’imagination des personnes fragiles et nourrissent une histoire qui peut aussi favoriser le passage à l’acte.

Cette victimisation outrancière est déjà dans le discours racialiste et islamiste, mais la France insoumise entre autres lui offre une nouvelle légitimité quand elle participe à la marche contre l’islamophobie en novembre 2019. Une marche où des enfants et des adultes vont jusqu’à porter l’étoile jaune pour signifier qu’ils sont opprimés en tant que musulmans et où on scande Allah Akbar juste à côté du Bataclan. Il y a aussi ces interviews où le leader de la France Insoumise accuse la France d’islamophobie et prétend défendre les musulmans. On pourrait aussi parler aussi des jérémiades autour des « mamans voilées » qui ont souvent tous les codes vestimentaires et le discours des frères musulmans. Le problème, c’est que la victimisation est un pan essentiel de la radicalisation et un axe de propagande des islamistes. À ce titre Edwy Plenel est aussi un des grands diffuseurs de ces représentations qui présentent la France comme raciste, colonialiste, voire fascisante et répandent l’idée que les musulmans seraient persécutés dans notre pays.

Certes ce n’est pas ce qui génère directement un passage à l’acte et la plupart des islamistes, à l’inverse de celui-ci, sont non-violents et suivent une voie pour la prise du pouvoir plus politique, mais ces personnages qui appartiennent à l’élite n’en légitiment pas moins une idéologie et tout un biotope où la victimisation nourrit des idées de vengeance. Un biotope où l’on désigne des cibles. Les policiers, les professeurs, les journalistes… Cibles traditionnelles de l’assassinat politique, d’ailleurs. 

Cibler la police, c’est cibler la République

Or ces hommes, qui sont des références françaises et dont le terroriste diffusait les prises de positions, font souvent preuve d’un manque total de mesure et ont participé à la diabolisation de la police par des généralisations abusives. Ils ont des relations avec des associations qui ont pour titre « la police assassine » sans voir le problème d’un tel intitulé, ils ont valorisé l’action du comité Traoré qui visait les forces de l’ordre dans leur ensemble et participé à hisser au rang de héros une famille marquée par le caïdat, la violence, le racket et la délinquance. Ils ont repris sans discernement ou par clientélisme le discours des islamistes et des racialistes, validant un racisme systémique. Faisant ainsi passer l’action de l’État pour illégitime et la police pour une milice au service du pouvoir. Tout cela n’est pas sans effet sur les esprits fragiles.

Or si la France n’est pas un paradis, c’est sans doute un des pays les moins racistes et les plus tolérants du monde car elle ne cesse d’être attaquée, de voir mourir les siens, de voir sa société se diviser sous les revendications des extrémistes de l’islam ou des nouveaux racistes que sont les racialistes. Cependant, elle ne désigne aucune communauté à la vindicte et continue à faire la différence entre musulmans et islamistes.

Mais qu’en France, une femme puisse être égorgée sur son lieu de travail, à l’intérieur même du commissariat, fait passer un message sinistre à tous les Français : nul n’est à l’abri, nulle part et ceux dont la vocation est de protéger sont des cibles. Pour que ce soutien à la famille de la victime ne soit pas un énième coup de communication, il faut que le président clarifie sa position et arrête d’expliquer que la France doit « déconstruire son histoire » ou qu’il « n’existe pas de culture française ». Car ce que nous affrontons est bel et bien une bataille civilisationnelle. Et Emmanuel Macron est le plus mal doté pour la mener tant il n’a aucune colonne vertébrale sur ces sujets fondamentaux. Pour mener cette bataille, il est temps d’arrêter de fermer les yeux sur la présence des islamistes sur notre sol et temps de regarder en face le fait que ce sont eux les principaux financiers de mosquée, qu’ils voient comme une façon de mailler et de contrôler un territoire en influençant une partie de la population et en rendant ainsi l’intégration impossible.

Mettre fin au déni médiatique

Dernier déni mais qui n’est pas le moindre : pourquoi la presse répugne-t-elle à écrire dans ses titres que la victime a été égorgée? 

Parce que l’égorgement dit que l’on a affaire à une attaque d’islamiste. C’est une façon de tuer les hommes qui n’est pas de chez nous, mais parle bien d’une culture et d’une idéologie particulière. Cette façon de tuer dit qu’il s’agit ici d’un sacrifice humain. Égorger un animal dans le cas d’un sacrifice est une façon de tuer qui, au Maghreb, est censée plaire à Dieu. L’occident a abandonné l’idée de sacrifier un être vivant à un quelconque Dieu. La pratique est même vue comme barbare. Ailleurs, c’est une façon rituelle de tuer. Le choix de l’égorgement est un choix culturel. Et comme pour les islamistes, nous ne sommes que des animaux, sacrifier un homme n’est pas un tabou. Or, pour ne pas regarder cela en face, une partie de la presse va même en arriver à parler de « coups de poignard » à la gorge. 

Le problème est que si le président de la République et le monde politique ne partagent pas très vite une doctrine et une grille de lecture claire de ce genre d’affaire, leur éternelle pusillanimité n’aura qu’une conséquence : approfondir l’influence des islamistes sur la communauté musulmane et multiplier les passages à l’acte. Ici le déni n’aura servi qu’à faire monter le crédit de Marine Le Pen. Laquelle n’a pas tort de fustiger une forme de laxisme. Alors au lieu de reprocher à la droite et à l’extrême-droite de faire de la politique politicienne, le président et son aréopage devraient plutôt comprendre que nos jours heureux ne sont plus, que la paix civile est clairement menacée et que ce n’est pas parce que les opposants qui lui mettent le réel sous le nez peuvent être très critiquables également, que leur constat est systématiquement faux. 

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Extrait de: Source et auteur

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Manhattan: Professeur suspendu pour avoir critiqué l’endoctrinement « woke » de son école – il affirme qu’en privé le directeur partageait ses doutes

Un prof de maths d’un lycée très huppé de Manhattan (à 57'000 dollars par an) a accusé son école d’endoctrinement gauchiste, de fixation sur la race et de diabolisation des Blancs.

Le directeur l’a alors suspendu de son enseignement jusqu’à la fin de l’année, à la demande de certains étudiants. Il a également écrit une lettre aux parents pour reprocher au professeur, sans le nommer, d’avoir rendu publiques des questions internes.

Le professeur a renoncé à renouveler son contrat et sera en revanche membre d’une commission qui examinera les pratiques de l’école.

Il a aussi riposté en écrivant que le directeur lui avait confié ses doutes au sujet de «certaines choses doctrinaires que l’on nous débite au nom de l'antiracisme», ce que le directeur dément.

Source: New YorkPost
NYC private school principal hits back at whistleblowing teacher (trad. autom.)
NYC teacher booted from ‘woke’ classroom, says boss has ‘grave doubts’ (trad. autom.)
Résumé Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

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voir aussi:

Délire anti-blancs : les mathématiques sont racistes et doivent devenir « équitables »

21.02.2021 /Brèves

Pour le Département de l’éducation de l’Oregon, demander aux élèves de «montrer leurs calculs» dans le cours de mathématiques est une forme de suprématie blanche. «L’idée que les mathématiques soient purement objectives est incontestablement fausse.» [...]

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États-Unis : l’État de l’Oregon vante un cours démantelant le racisme et la suprématie blanche dans les maths, “le concept de mathématiques purement objectives est sans le moindre doute faux”

14.02.2021 /Brèves

Le service de l’éducation de l’Oregon promeut et encourage ses éducateurs à s’inscrire à un cours qui compare l’enseignement moderne des mathématiques aux “caractéristiques toxiques de la culture de la suprématie blanche”. Un bulletin [...]

Le wokisme – la nouvelle religion de l’Occident

Max Funk, 20 octobre 2020

Il y a une nouvelle religion. Elle se répand comme un raz-de-marée sur toutes les facettes de la culture occidentale, façonnant et redéfinissant la société sur son passage. Cette religion se présente sous l’apparence  trompeuse de la compassion et de la justice, mais elle cache une idéologie maléfique incompatible avec les valeurs occidentales et avec la vision chrétienne du monde. Ce mouvement n’a pas commencé à Minneapolis le 25 mai avec la mort de George Floyd. Mais cet événement a marqué un tournant pour une idéologie qui se développait depuis des décennies. Si l’on n’y prend pas garde, cette nouvelle religion pourrait conduire à un démantèlement complet de la culture occidentale.

Il existe de nombreux termes pour désigner la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement: wokeness, politiquement correct, cancel culture en sont quelques-uns, mais ils ne résument qu’une partie du phénomène. Le marxisme culturel, le néo-marxisme, la justice sociale, la politique de l’identité et la théorie critique sont des descripteurs plus larges. Nous aimerions utiliser un terme qui rende bien compte de la religiosité du mouvement: le wokisme.

Le wokisme est une religion. Bien qu’il n’ait pas été organisé en une structure religieuse formelle, il a toutes les fonctions d’une doctrine religieuse. Il possède une épistémologie (théorie de la connaissance) qui lui est propre, une évaluation de la condition humaine et un récit de rédemption. Mais d’où vient-elle?

La théorie critique

Au début du 20e siècle, une école de philosophie allemande appelée l’école de Francfort a développé une philosophie sociale appelée théorie critique. En un mot, la «théorie critique» critique la culture et remet en question les structures de pouvoir sous-jacentes de la société. Il s’agit d’un mouvement visant à «libérer les êtres humains des circonstances qui les asservissent», en réinterprétant la culture occidentale comme une histoire des oppresseurs contre les opprimés. Pour la théorie critique, les seules choses qui existent sont les hiérarchies de pouvoir, et ces hiérarchies doivent être démantelées. L’objectif, déclaré ou non, de ce mouvement, n’est rien de moins que le démantèlement complet de la culture occidentale et sa reconstruction à partir de zéro.

La théorie critique a commencé à s’imposer parmi les universitaires occidentaux dans les années 90 et a fini par s’infiltrer dans presque toutes les universités du monde occidental. Ces dernières années, l’idéologie a quitté l’université et a fait souche dans les médias et la culture d’entreprise, s’imposant comme la principale culture morale des sociétés occidentales. Actuellement, les principales lignes de démarcation entre oppresseurs et opprimés sont la race, le sexe et l’identité de genre.

Il ne s’agit pas seulement d’un mouvement politique ou social dans le cadre des valeurs traditionnelles des Lumières. Des concepts tels que la logique, la science et la raison sont considérés comme des outils du patriarcat blanc oppresseur. Des valeurs comme l’individualisme, le travail assidu, la ponctualité et la gratification différée seraient comprises comme perpétuant la suprématie blanche. La théorie critique est devenue bien plus qu’une philosophie sociale et constitue le principal moteur philosophique de la nouvelle religion civile du wokisme.

L’objectif, déclaré ou non, de ce mouvement n’est rien de moins que le démantèlement complet de la culture occidentale et sa reconstruction à partir de zéro.

La nouvelle religion

Pourquoi qualifier le wokisme de nouvelle religion? Le fait est que la montée de l’humanisme séculier au cours des 70 dernières années a créé un trou en forme de religion dans notre culture. Le sécularisme, malgré toute sa domination culturelle, n’a pas réussi à offrir une philosophie solide du sens et du but, ni à fournir un cadre moral sur la façon d’agir dans le monde, à part «être une bonne personne parce que l’alternative est indésirable pour tout le monde». Au contraire, le wokisme a développé sa vision de la réalité avec son propre ensemble de valeurs et de récits. Des cendres de l’humanisme séculier naît une nouvelle religion civile.

Le wokisme offre tout ce que le sécularisme n’a pas réussi à fournir, et a rapidement comblé le trou en forme de Dieu qui restait dans notre culture. Il revendique sa propre version de la vérité, de la justice, de la droiture, du péché et du jugement. Il donne un sens à ses adhérents, avec son méta-narratif de conflit sociétal, de lutte pour le pouvoir et de lutte pour la liberté rédemptrice. Le démantèlement des structures de pouvoir oppressives contribue à donner un sens à l’individu et à la collectivité. Ces valeurs sont solidifiées dans des rituels publics tels que la formation à la sensibilité ou la confrontation avec la fragilité blanche. Il y a un fort aspect communautaire, et les gens ont le sentiment de faire partie de quelque chose de plus grand qu’eux. L’hypothétique société utopique future, libérée des maux du système oppressif actuel, est également inhérente à ce «progrès social». Mais surtout, le wokisme offre ce que tout cœur humain pécheur désire profondément, à savoir une justification morale. Les gens croient qu’ils agissent de manière juste dans le monde, et reconnaissons-le, c’est parfois vrai. Mais souvent, tout ce qu’ils font n’est qu’une simple posture, ou pire, une action destructrice.

Cela ne veut pas dire que le wokisme offre une absolution totale à ses adeptes; en fait, c’est plutôt le contraire. Démolir des structures de pouvoir oppressives signifie que vous êtes aussi profondément conscient de vos préjugés. James Lindsay, un mathématicien, universitaire et athée, a récemment déclaré lors d’une émission de Joe Rogan:

«Certaines religions regardent vers le haut, elles regardent Dieu, et elles ont peur du péché, mais elles font attention à Dieu, et elles pensent au renouveau, elles pensent à la rédemption, elles pensent au pardon. Et puis certaines religions regardent vers le bas, et ne font que regarder le péché. Si vous regardez vers le haut, alors la religion peut être formidable, elle peut conduire les gens dans le développement spirituel, la communauté et ainsi de suite, mais si vous regardez vers le bas, si vous êtes obsédé par le péché, vous allez commencer à être obsédé par le péché de tout le monde aussi.»

Les idées de péché (privilège) de droiture (victimisation) et de damnation (canceling) sont bien établies au sein du wokisme. S’il propose des rites de pénitence (la «prise de conscience de ses privilèges», la «solidarité avec les minorités») et de piété (s’agenouiller pendant l’hymne ou poster des carrés noirs), ce qu’il n’offre jamais, c’est le pardon. Dans une récente interview avec Dave Rubin, le théologien Nathan Finochio a décrit le phénomène:

«Si je suis enfermé dans le groupe des oppresseurs, sans possibilité de m’en échapper, il ne peut pas y avoir de pardon, s’il n’y a pas de repentance, n’est-ce pas? C’est bien ça l’idée? Je suis donc perpétuellement un pécheur, et je vais continuer à perpétuer le groupe oppresseur, et il n’y a rien que je puisse faire. Il est évident que la cancel culture est en fait la conclusion logique de la théorie critique... parce qu’il faut se débarrasser de la classe oppressive.»

Différences avec le christianisme

Ce qui est si abominable dans le wokisme, c’est qu’il joue régulièrement sur les meilleures motivations des gens, comme la compassion et le désir de justice. La plupart des gens ont un désir sincère de voir la vie des autres s’améliorer, et de nombreux chrétiens se sont engagés dans ces idées comme si elles étaient en accord avec les enseignements du Christ. Bien sûr, il existe des inégalités dans notre société, où la justice est nécessaire. Il n’en reste pas moins que le wokisme interprète différemment les concepts de vérité, de justice et d’équité et ne laisse aucune place à d’autres façons d’aborder ces questions. Le wokisme est incompatible avec la vision biblique du monde, car il s’en distingue de plusieurs façons essentielles.

Premièrement, il attribue une culpabilité ou une innocence intrinsèque à l’individu en fonction de son identité de groupe, indépendamment de ses actions individuelles.

Proverbes 17:15: Celui qui justifie le méchant et celui qui condamne le juste sont tous deux en abomination au Seigneur.

La croyance qui est au cœur de la culture occidentale, c’est que chaque individu est créé à l’image de Dieu et mérite donc intrinsèquement la dignité et le respect. Cette idée est également à la base de notre système juridique. Dans le cadre moral biblique, l’individu est responsable de ses actes devant Dieu. L’idée que le péché ou la justice puissent être hérités en fonction des caractéristiques naturelles d’une personne, comme la race, le sexe ou l’ascendance, a été réfutée lorsque le Seigneur a parlé au prophète Ézéchiel.

Ézéchiel 18:1-3: La parole du Seigneur me fut adressée: «Que veux-tu dire en répétant ce proverbe sur le pays d’Israël: «Les pères ont mangé des raisins aigres, et les dents des enfants en ont été agacées»? Je suis vivant, déclare le Seigneur Dieu, et ce proverbe ne sera plus utilisé par vous en Israël. Voici, toutes les âmes sont à moi; l’âme du père comme l’âme du fils sont à moi; l’âme qui pèche mourra.

Le Nouveau Testament va encore plus loin en disant que «désormais, donc, nous ne considérons plus personne selon la chair.» (2 Corinthiens 5:16). En tant que disciples de Jésus, nous ne devons pas juger les gens sur la base d’identifiants naturels (race, âge, sexe, etc.); au contraire, nous devons les évaluer sur la base des normes morales des Écritures et les traiter comme des égaux, créés par Dieu.

Deuxièmement, le récit de la rédemption que le wokisme met en avant est totalement antinomique au récit chrétien. Les récits bibliques présentent le modèle de l’individu, en relation avec Dieu, comme le mécanisme principal de la rédemption du monde. Ce modèle culmine avec le Christ, l’homme parfait et le sacrifice pour les péchés du monde. Notre croyance en son œuvre achevée et notre soumission à sa seigneurie sont notre motivation pour agir avec justice dans le monde. Par conséquent, le comportement chrétien idéal est celui de la miséricorde, de la paix, de la bonté et du pardon.

Le wokisme, en revanche, présente le modèle rédempteur de divers groupes qui se disputent le pouvoir au sein d’un système intrinsèquement oppressif. Dans cette vision tribaliste du monde, la seule chose qui existe est le pouvoir, et si seul le pouvoir existe, alors le pouvoir et le contrôle sont nécessaires pour démanteler un système corrompu. Dans ce récit de rédemption, la violence est facilement justifiée. Pour cette raison, nous avons vu de violentes émeutes, et pas seulement des protestations pacifiques, balayer l’Amérique au cours des deux derniers mois [été 2020].

Dans cette vision tribaliste du monde, la seule chose qui existe est le pouvoir, et si seul le pouvoir existe, alors le pouvoir et le contrôle sont nécessaires pour démanteler un système corrompu.

Futurs possibles

La culture occidentale a déjà atteint son point de basculement. La théorie critique est devenue la philosophie sociale dominante, et le wokisme est devenu la nouvelle religion civile. Il y a deux manières concevables dont notre avenir va se dérouler. La première est que le wokismese dévorera lui-même et se dissoudra parce que ces idéologies sont intrinsèquement auto-destructrices. Si la seule chose qui existe est le pouvoir, alors les structures de pouvoir corrompues doivent être détruites. Il se pourrait qu’un nombre suffisant de personnes commencent à se réveiller à la dissonance cognitive qui nous est imposée, mais c’est une vision incroyablement optimiste de la situation actuelle.

Ce qui est plus probable, c’est la deuxième option, à savoir que ces idées seront poussées jusqu’à leur conclusion logique. Dans l’interview mentionnée ci-dessus, Nathan Finochio a dit que «la culture de lannulation est en fait la conclusion logique de la théorie critique... parce quelle doit se débarrasser de la classe oppressive». Rubin a répondu ainsi:

«Je déteste te le dire, mais je pense que cest la décapitation qui est la conclusion logique de la culture de lannulation.»

Nous avons déjà vu une zone autonome appelée CHOP (acronyme signifiant aussi ‘couper’: allusion à la Révolution française), et une guillotine montée devant la maison de Jeff Bezos. Les gens semblent croire qu’une chose comme le «Grand Bond en avant» chinois ne pourrait pas se produire dans le monde occidental, mais c’est précisément cette croyance qui pourrait être notre perte.

Comment réagir?

Bradley Campbell a récemment écrit un article pour Quillette, disant:

«Quoi quils fassent, ceux qui ont des problèmes avec la nouvelle culture, ou avec certains de ses aspects, narriveront à rien par le rejet ou la moquerie. Dans la mesure où la culture de la justice sociale offre une nouvelle vision morale, ils devront proposer une autre vision .morale.»

En tant que chrétiens, nous devons être ceux qui offrent cette «autre vision morale», à savoir l’Évangile de Jésus-Christ. Nous ne pouvons pas incorporer la théorie critique dans l’Évangile. Le mélange de ces deux visions du monde n’aboutira qu’à une fracture de l’Église, à la perte de l’amour fraternel et à la perversion de l’Évangile. Malheureusement, de nombreux chrétiens ont déjà cru bon d’intégrer ces doctrines dans leur théologie. Le cheval de Troie du wokisme est déjà entré dans l’Église. Le temps nous dira comment l’Église réagira.

Encore une fois, tout cela ne veut pas dire que nous ne devons pas nous préoccuper des questions de justice ou des inégalités socio-économiques. Les vies des Noirs comptent [aussi]. Une application équitable des lois est importante. La pauvreté doit être combattues. Ces questions touchent profondément le cœur de Dieu, et nous devons chercher la solution de Dieu pour nous attaquer aux racines de ces problèmes. Mais Dieu a déjà donné ses définitions du péché et de la droiture, de la justice et de la rédemption. Ce sont ses interprétations à lui qui comptent, et son méta-récit est celui dans lequel nous vivons actuellement. C’est à l’Église de repérer les mensonges de l’ennemi, de dire la vérité dans l’amour et de chercher les solutions qui viennent du ciel. Il n’est peut-être pas trop tard.

Esaïe 5:20-21: Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal, qui mettent les ténèbres pour la lumière et la lumière pour les ténèbres, qui mettent lamer pour le doux et le doux pour lamer. Malheur à ceux qui sont sages à leurs propres yeux et intelligents à leurs propres yeux.

Max Funk

Max Funk est né et a grandi à Abbotsford, en Colombie-Britannique, et a déménagé à Vancouver pour étudier l’art et le design à l’Université Emily Carr. Il pratique l’art, le design et l’écriture. Il est le directeur créatif de Converge et vit au Guatemala où il enseigne l’anglais

 

Source: Wokeism – The New Religion Of The West – Converge Media
Traduction Albert Coroz pour Les Observateurs.ch
Pour une traduction automatique des différents liens, on peut utiliser cette version.

Caricature de Danièle Obono : Valeurs actuelles renvoyé devant un tribunal

 

Valeurs Actuelles et Obono : l’hystérie se poursuit à l’échelle nationaleL’hebdomadaire conservateur ayant le plus pignon sur rue, Valeurs actuelles, n’est pas seulement combattu par le système sur le plan économique, son site ayant perdu ses rentrées publicitaires, mais aussi en justice. Le prétexte ? « L’affaire Obono ». Explications et piqure de rappel.

 

Extrait de: Source et auteur

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Paris : des milliers de personnes dans la rue pour commémorer le génocide arménien

 

La diaspora arménienne a défilé dans les rues de la capitale française ce 24 avril, devenu en 2019 Journée nationale de commémoration du génocide, pour commémorer les 106 ans du génocide arménien par l'Empire ottoman. Ils étaient ainsi plusieurs milliers à Paris. 

Emmanuel Macron s'est également rendu devant le mémorial du génocide arménien au centre de Paris pour «participer à un moment de recueillement» aux côtés du maire de Paris Anne Hidalgo, de l'ambassadeur d'Arménie Hasmik Tolmajyan, ainsi que des co-présidents du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF), Ara Toranian et Mourad Papazian.

Interrogé au micro de RT France, Franck Papazian, autre co-président du CCAF, a demandé à Recep Erdogan et à la Turquie de reconnaître ce drame.

Selon diverses estimations, entre 1,2 million et 1,5 million d’Arméniens ont été tués pendant la Première Guerre mondiale par les troupes de l'Empire ottoman, alors allié à Allemagne et à l'Autriche-Hongrie.

Cette journée était aussi l'occasion pour les manifestants de pointer du doigt le manque de soutien de «l'Occident chrétien» et de la France dans le conflit du Haut-Karabagh, qui a opposé l'Arménie et l'Azerbaïdjan, ce dernier ayant reçu le soutien de la Turquie.

La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a rappelé que cette région du Caucase était toujours «inflammable», et que l'indépendance de l'Arménie était «fragile». Pour l'élue de droite, il «faut soutenir» l'Arménie, car «c'est notre alliée».

La mobilisation, partie place du Canada, s'est achevée à proximité de la Tour Eiffel.

Le même jour, Joe Biden a reconnu le génocide arménien, devenant le premier président des Etats-Unis à le faire. Une annonce qui a suscité la colère de la Turquie.

 

Extrait de: Source et auteur

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KGB – DGSE : Plongée au cœur des services secrets – Le Samedi Politique avec Sergueï Jirnov et François Waroux

 

Les agents secrets ont toujours su attiser les fantasmes, plus encore lorsque l’on évoque les célèbres services du KGB et de la DGSE. Avec Sergueï Jirnov (ex-officier du KGB membre de la direction « S ») et François Waroux (ex-officier traitant de la DGSE), nous plongeons dans un monde inconnu, fascinant et souvent inquiétant.

Dans leur ouvrage, « KGB – DGSE : deux espions face à face » (disponible ici), les deux anciens « espions », officiant naguère dans deux camps adverses, échangent au fil d’un discours souvent concordant. Ils reviennent sur les actions illégales commises par les services dans le secret et l’impunité et racontent cette vie d’usurpateurs qu’ils ont vécu pendant de longues années.

A deux voix, ils évoquent les aspects politiques de leur service, d’un KGB intrinsèquement lié au Parti communiste de l’ex-URSS, à une DGSE, stable au-delà des alternances.

Avec un humour souvent piquant pour ne pas dire acide, Sergueï Jirnov et François Waroux racontent leurs missions d’infiltration, des bancs de l’ENA pour l’un, aux ambassades pour l’autre. Ils détricotent avec amusement le mythe des espions hollywoodiens et portent un regard sur l’éthique de leur ancien métier souvent anéantie par une prétendue raison d’Etat qui ne rechigne pas devant les complots.

L’occasion de faire un retour détonnant sur de grands scandales comme le Rainbow Warrior, l’implication de la CIA dans la formation des terroristes islamistes en Afghanistan ou au Pakistan et les liens de Mohammed Merah avec la nouvelle DGSI…

Un entretien passionnant de bout en bout.

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Kosovo : le monastère serbe de Visoki Decani parmi les 7 sites les plus menacés d’Europe

 

L’association de défense du patrimoine européen Europa Nostra publiait récemment la liste des sept sites patrimoniaux les plus menacés d’Europe. Parmi eux, le monastère serbe Visoki Decani, situé au Kosovo et qui fait l’objet d’attaques depuis plus de 16 ans. A l’occasion de cette nomination, Solidarité Kosovo souhaite rappeler de nombreux faits reflétant l’insoutenable épée…

 

Extrait de: Source et auteur

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