Giorgio Ghiringhelli

Losone, 26décembre 2020

Le fanatisme islamique et la liberté d’expression

« Je n’approuve pas ce que vous dites, mais je suis prêt à mourir pour que vous puissiez dire » cette fameuse phrase, attribuée probablement à tort à Voltaire, résume magnifiquement le concept de liberté d’expression si cher surtout au monde occidental. Mais aujourd’hui, et pas seulement dans la patrie de Voltaire, il y a ceux qui sont prêts à tuer et à mourir afin d’empêcher que la liberté d’expression ne soit utilisée pour critiquer ou se moquer de l’islam , et en particulier d’Allah et de son prophète Mohammed, c’est-à-dire celui qui, selon le Coran (33:21) , est le « meilleur modèle » à suivre pour tous les musulmans. D’où vient ce fanatisme religieux ? Il y a ceux qui pointent du doigt la société française, qui n’aurat pas fait assez pour intégrer les immigrants musulmans. Mais le fanatisme islamique est également en hausse depuis quelques dizaine d’années dans les pays musulmans (où sunnites et chiites sont en guerre les uns avec les autres et où les chrétiens sont persécutés) et est de plus en plus répandu partout dans le monde, comme en témoignent les 38 000 attentas islamiques comptées par le site thereligionofpeace.com au cours des 19 dernières années.

“Détruire le fascisme islamique”

Ainsi, l’explication la plus convainçante est que la cause principale de la radicalisation des jeunes musulmans se trouve dans les textes sacrés qui leur sont inculqués dès leur plus jeune âge par des représentants des courants idéologiques les plus extrêmes (en particulier les salafistes, les wahhabites et les Frères musulmans, bien présents également en Suisse), qui sont largement financés par les cheikhs du Golfe arabe et par la Turquie , et qu’en Europe et dans le monde entier ont comme but ultime la soumission de tous à Allah (Coran, 8:39) . Dans son livre « Détruire le fascisme islamique » (2016), la journaliste musulmane athée Zineb El Rhazoui, qui a échappé au massacre de Charlie Hebdo, et qui vit depuis sous escorte, a révélé la stratégie d’expansion du fascisme islamique en Occident, et comment les islamistes ont réussi à transformer en meilleurs alliée des démocrates convaincus .

En France plus de la moitié des jeunes musulmans sont radicalisés

Si le fanatisme religieux a pu se propager sur notre continent, c’est aussi parce que la politique a “non seulement négligé le développement de l’islamisme, mais l’a aussi délibérément ignoré », comme l’a denoncé la musulmane zurichoise d’origine tunisienne Saïda Keller-Messahli dans son livre « La Suisse, plaque tournante de l’islamisme » (2017). Il y a deux ans, l’institut français « Montaigne » a publié un volumineux rapport de 600 pages intitulé « La Fabrique de l’islamisme », qui décrivait les stratégies utilisées par les associations islamiques non pas pour faciliter l’intégration des musulmans vivant en France mais bien au contraire pour les radicaliser. Mais la politique, une fois de plus, n’a pas réagi.  Une enquête réalisée en 2015 par le même institut avait montré que la moitié (!) des jeunes musulmans français âgés de 15 à 25 ans se déclaraient « fondamentalistes » et admettaient de considérer le Coran comme la seule loi à respecter.  Ce chiffre est depuis augmenté encore sensiblement , selon un sondage réalisé en septembre dernier pour Charlie Hebdo.

Politique de tolérance zéro à l’égard des islamistes

Les terroristes qui ont versé du sang à Paris pour venger les dites offenses apportées par les caricatures à Mahomet ont certainement puisé du Coran l’inspiration pour leurs actes criminels [ le verset 33 du chapitre 5 déclare que

« La récompense de ceux qui font la guerre à Allah et à son Messager et qui sèment la corruption sur terre, c’est qu’ils soyent tués ou crucifiés, que leur main et leur jambe soyent coupées des côtés opposés et qu’ils soyent exilés sur la terre (...) » ] .  Sans oublier que la Sira, le livre qui raconte la biographie de Mahomet, rapporte de nombreux épisodes de meurtres ordonnés ou soutenus par le prophète contre des hommes et des femmes qui avaient osé le critiquer ou se moquer de lui (cfr. Google: « Liste des meurtres commis et ordonnés par Mahomet ») .

Compte tenu de l’évolution inquiétante et quelque peu dramatique du radicalisme islamique qui a émergé des sondages, il est clair que les programmes de déradicalisation lancés dans divers pays sont de peu d’utilité : il faut beaucoup plus pour lutter contre ce phénomène dangereux. Par exemple, comme l’écrit encore Saïda Keller-Messahli dans son livre, on devrait pratiquer une politique de tolérance zéro à l’égard des islamistes, en fermant leurs mosquées et en expulsant les prédicateurs haineux. Le chancelier autrichien Sebastien Kurz l’a bien compris et il a dit qu’il veut introduire le crime d'«islam politique » dans le Code pénal.

Qui est contre le voile islamique est islamophobe ?

Et ici, en Suisse, il y a encore beaucoup de politiciens et de journalistes qui sous-estiment la propagation croissante de la radicalisation chez les jeunes musulmans et, au nom d’une liberté de religion qui est abusée, défendent les voiles islamiques (de toutes sortes) utilisés par les fanatiques islamistes pour islamiser la société, opprimer les femmes et empêcher leur intégration dans notre société. Pour ces « idiots utiles » de l’islam, ceux qui  le 7 mars voteront en Suisse en faveur de l’initiative populaire contre la dissimulation du visage en public  sont des islamophobes, racistes et misogynes. Ah bon ? Mais alors la musulmane Saïda Keller-Messahli, fondatrice et présidente du Forum  pour un islam progressiste et lauréate en 2016 du Prix suisse des droits de l’homme, devrait aussi être considérée comme islamophobe, raciste et misogyne puisque dans son livre  elle a écrit: « Actuellement, tous les types de dissimulation de la femme sont la bannièere de l’islam politique, qu’il s’agisse du foulard, du niqab ou de la burqa. Cet étendard rend la progression de l’Islamisme visible dans l’espace public (...) Toute forme de dissimulation de la femme musulmane est à empêcher, parce qu’elle ne représente pas une prescription religieuse mais un impératif politique des islamistes ».

Une femme plus courageuse que beaucoup d’hommes  lâches

Cette dame musulmane mériterait  un monument car,  contrairement à tant d’hommes lâches  ( musulmans et non musulmans) et à tant de féministes aveugles qui trahissent  leur cause en défendant le voile islamique ,  elle a eu le courage de s’exposer, de risquer sa vie pour le bien de tous les Suisses (musulmans et non musulmans) et de dénoncer ce qui se passe en Suisse dans les coulisses  des mosquées...

Giorgio Ghiringhelli, 26.12.2020