Scandale des respirateurs en Californie. Comment les médias romands désinforment

post_thumb_default

 

Scandale des respirateurs en Californie. Comment les médias romands  désinforment.

Le virus sévit tout autour de la planète, la désinformation n’en a pas pour autant pris congé. Un exemple édifiant vient encore d’être publié ces jours dans la presse suisse-romande. Il concerne les Etats-Unis et ce journalisme chaussé de lunettes anti-Trump dont certains groupes de presse chez nous semblent désormais posséder le brevet.

Dans un article récent au titre ironique de « La Californie donne le ton de la lutte contre le Covid-19 » [1] et fleurant bon la désinformation – la Californie y est présentée comme le gentil Etat Démocrate en train de sauver les Etats-Unis du coronavirus et du méchant président Trump – on y découvre un exemple impressionnant de désinformation digne d’être étudié dans les écoles.

Voici donc la version d’un scandale se déroulant actuellement en Californie tel qu’il a été traité par ce groupe de presse helvétique et auquel nous faisons suivre un petit complément d’information. Pour ceux qui auraient vraiment envie d’être informés.

L’article en question du plus grand journal local genevois fait l’éloge de l’actuel gouverneur de Californie, Gavin Newsom, Démocrate bien évidemment, et le présente comme un héros de la lutte contre le coronavirus, un sauveur sur lequel le journaliste semble intarissable. Le cœur du scandale californien dont il est question y est à peine évoqué dans un petit paragraphe, parce que ne pas en parler du tout aurait paru peu crédible, vous comprenez. On cite :

« Mais dans sa quête effrénée de respirateurs, la Californie a été rattrapée par des révélations de Reveal, la semaine dernière, selon lesquelles l’État avait dilapidé ses réserves constituées à l’époque où Arnold Schwarzenegger était gouverneur, au milieu des années 2000. »

Et c’est tout. Juste un petit paragraphe, un entrefilet limité sur le scandale, mais aussitôt suivi d’une attaque en règle contre Donald Trump dont l’administration aurait, elle, selon le journaliste, récemment livré à la Californie 170 respirateurs qui étaient tous cassés… [1].

Vraiment ?

On relève que lorsque des réserves de respirateurs sont dilapidées, pour ce journaliste, c’est l’Etat qui est responsable (un Etat bien pratique et utile qui permet de ne désigner personne) mais lorsque des respirateurs (soi-disant) cassés sont livrés aujourd’hui en pleine crise c’est bien évidemment Donald Trump le responsable. Ici le procédé est tellement grossier qu’il n’appelle même pas à plus de commentaires, à se demander si certains journalistes vérifient leurs sources. Sérieusement ? Donald Trump serait personnellement impliqué dans la livraison des respirateurs cassés ? Ici, on a juste envie de dire, un peu à la manière américaine, hé les gars, vous ne pensez pas qu’une fois il serait bien d’aller consulter ?

Les respirateurs dont il est question n’ont jamais été cassés. Le quotidien Tamedia a juste colporté avec zèle les diffamations du gouverneur Démocrate qui cherchait à viser Trump, et qui ont été propagées par tous les grands médias américains. Parce que le lot de respirateurs livrés à la Californie n’était pas cassé, il avait juste les piles à plat, ce qu’a confirmé depuis le département américain de la santé. Entre un respirateur avec des piles à plat et un respirateur cassé il y a quand même tout un monde de différence, probablement le même qu’entre quelqu’un qui a soif et un autre qui aurait les deux jambes dans le plâtre. Dans le genre désinformation c’est plutôt gratiné. Il a fallu moins d’une journée à une petite entreprise spécialisée dans les piles, qui n’avait jamais vu de respirateurs de sa vie, pour tout remettre en état de marche [2]. Ici on a l’impression d’être dans l’histoire de l’idiot à qui l’on voudrait faire regarder le doigt pendant que le sage montre la lune. Et le plus gênant, c’est que le véritable scandale des respirateurs en Californie est en réalité autrement plus grave, et se trouve ailleurs, avec d’autres responsables.

En 2006, après l’épidémie de grippe aviaire et l’ouragan Katrina,  Arnold Schwarzenegger, gouverneur Républicain (ça leur ferait mal à la bouche de le préciser) déclare dans une conférence de presse qu’il va engager 214 millions de dollars pour mettre en réserve du matériel médical et stocker trois hôpitaux mobiles de soins aigus de 200 lits chacun, chaque hôpital fait la taille d’un terrain de football et contient des salles de chirurgie et de soins intensifs, des salles de radiographie, déployables en 72 heures. Le stock d’équipement médical à disposition en cas de crise est constitué de 50 millions de masques respiratoires N95, 2400 respirateurs portables, 3.7 millions de traitements antiviraux, de kits permettant de déployer des milliers de lits supplémentaires n’importe où en Californie. Dans sa conférence de presse Arnold Schwarzenegger déclarera, « qu’à la lumière des risques pandémiques de la grippe c’est un investissement absolument essentiel » et « qu’il n’a pas l’intention de jouer avec la sécurité des gens ». Quatorze ans plus tard, coronavirus oblige, au moment où les infirmières de San Francisco descendent dans la rue pour qu’on leur donne des masques de protection et que les respirateurs font cruellement défaut [3], ce stock de matériel médical d’urgence, ces 50 millions de masques, ces 2400 respirateurs, les trois hôpitaux de campagne de haute technologie, ont tout simplement disparus, ils ne sont plus disponibles pour les Californiens et ont été démantelés, distribués, vendus ou envoyés à l’étranger sans qu’on ne puisse en savoir plus.

Ce qui s’est passé entre la création de ce stock d’urgence par Schwarzenegger et son démantèlement et sa disparition c’est l’élection de Jerry Brown, gouverneur Démocrate (mais ça il ne faut surtout pas le dire). Ce qui s’est passé c’est que le nouveau gouverneur Démocrate de Californie confronté à la baisse des recettes fiscales suite à la crise financière de 2010, et obligé de faire des arbitrages dans les dépenses de l’Etat, a décidé de sacrifier ce dispositif médical d’urgence parce qu’il coûtait 5.8 millions chaque année pour le stocker et l’entretenir. Cette décision est documentée par le budget du gouverneur démocrate d’alors que chacun peut lire ici [4].

5.8 millions de dollars par année c’est beaucoup d’argent n’est-ce pas ? Il s’agissait là d’une économie vitale pour l’Etat californien. C’est du moins ainsi qu’elle fut présentée. Mais comme le dit l’adage une information doit toujours être remise dans son contexte, alors voici une autre information précisément pour se faire une idée du contexte.

En 2017 l’Etat de Californie a dépensé plus de 5 milliards à seule fin de fournir gratuitement des soins médicaux aux migrants illégaux ! Cette année-là, les dépenses totales pour les sans-papiers (qui n’incluent pas les réfugiés) se sont montées à 23 milliards de dollars ! [5]. Alors ces 5.8 millions par année, vous comprenez.

En 2020 des personnes âgée ou malades qui ont travaillé toute leur vie à la construction du rêve américain vont peut-être mourir et perdre une ou plusieurs années de vie parce qu’on aura dû les sacrifier faute de respirateurs en suffisance, parce que des gouverneurs Démocrates qui dépensent des milliards de taxes de contribuables pour les immigrants illégaux ont un jour jugé que 5.8 millions par année c’était bien trop d’argent pour assurer la sécurité des Californiens en cas de pandémie, de tremblement de terre ou de toute autre catastrophe.

Je ne sais pas si l’on se sent mieux lorsque l’on est correctement informé, on se sent dans tous les cas un peu moins stupide.

La Californie donne le ton de la lutte contre le Covid-19 ? Il parait que certains ont lu l’article tout droit et ont applaudi.

Voilà qui devrait faire réfléchir.

Ces jours, cette presse subventionnée qui nous raconte de telles âneries réclame en pleurant qu’elle a besoin en urgence d’une aide financière massive de l’Etat, parce que voyez-vous elle serait, selon elle, le dernier rempart de la vérité.

 

Michel Piccand

 

 

 

P.S.

On relève que suite à la crise sanitaire dramatique que le monde est en train de vivre, qu’aux conséquences économiques sévères qui ne manqueront pas de suivre, qu’il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que l’immigration illégale, que les idéologues veulent forcer les citoyens à accepter, risque assurément de devenir une question politique aussi explosive qu’une poudrière.

Dans une conversation récente, un interlocuteur me demandait qu’est-ce que c’était pour moi qu’être souverainiste. Je lui disais que pour ma part, le souverainiste se caractérise d’abord par son réalisme, que pour lui ce n’est pas parce que les vérités premières disparaissent du champ de vision qu’elles cessent pour autant d’exister, qu’un souverainiste c’est d’abord une personne qui se méfie des idéologies et des utopies et qui considère que ce qui prime avant tout c’est le réel, c’est-à-dire les faits, ici et maintenant, ce qu’il est possible de faire et ce qui ne l’est pas, que tout le reste jusqu’à preuve du contraire n’est que mythologie.

Je lui disais, que contrairement à ce que l’on raconte, le souverainiste n’est pas opposé au progrès, qu’il adhère à tous les progrès, mais pas lorsque ceux-ci détruisent des valeurs acquises. A mon sens le progressisme réel est d’abord conservateur, car on n’avance pas dans l’existence en détruisant ce que l’on a acquis. Ceux qui pour progresser doivent détruire ne progressent en rien, ce sont juste des mystificateurs.

Ici, comme une mise en abyme, le progressisme californien de l’exemple des respirateurs, qui détruit d’un côté pour donner de l’autre est l’exemple même d’une situation qui en réalité se traduit pour certains par une régression imposée par la force, une régression qu’ils n’ont pas choisie et qui leur est imposée. C’est totalement inacceptable.

On peut et on doit aider les autres, mais pas en prétéritant les siens. Déshabiller Paul pour habiller Jean n’a jamais été une solution. Surtout lorsqu’on le force et qu’on lui ment.

En Californie des Américains qui ont travaillé toute leur vie vont peut-être perdre une ou plusieurs années de vie parce que des moyens de les sauver ont été sacrifiés pour cause d’économie budgétaire et ce, pendant que dans le même temps et de l’autre côté certains tenants de l’Etat jouent les grands seigneurs et satisfont leur conscience en distribuant à l’envi et sans réserve les ressources étatiques que ceux qui vont mourir ont payées. Ici, chacun comprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas et qui ne peut pas aller, ni continuer de la sorte.

Nous pouvons être certains que ces prochaines années il risque d’y avoir quelques sérieuses remises en question, et particulièrement en Californie, qui par ailleurs avait déjà voté en 1993 ! sur la question du coût des immigrants illégaux avec la proposition 187 appelée aussi « Sauvons notre Etat ». (NDLR La proposition en Californie correspond à notre droit d’initiative). La plupart des analystes sont d’accord pour considérer que cette remise en question du coût des migrants illégaux en 1993 avait directement découlé de la récession des années 90, il n’est ainsi guère difficile d’imaginer ce qui pourrait s’ensuivre après la crise du COVID si l’on y rajoute des scandales sanitaires comme celui d’aujourd’hui.

L’initiative de 1993 avait pour but d’empêcher que les sans-papiers aient accès aux soins médicaux (non urgents), à l’éducation publique et aux services sociaux. L’Etat de Californie comptait alors environ 1.3 millions d’immigrants illégaux, un chiffre qui aujourd’hui pourrait avoir triplé mais dont l’estimation basse se monte à 3.1 millions. Les Californiens de 1993 ont accepté l’initiative par 59 % des voix, ils ne voulaient plus payer pour des personnes qui résident sans droit sur leur territoire et dont le nombre ne cessait d’augmenter. Cette initiative n’a jamais été appliquée.

Le lendemain du scrutin, des mouvements de défense latino-mexicano-américains déposèrent immédiatement recours contre le vote. Une juge Démocrate leur donna raison et ordonna la suspension de la mise en application du vote au motif (saugrenu) que l’Etat de Californie n’avait pas la compétence de réguler l’accès des sans-papiers à ses services publics car les questions d’immigration sont du ressort fédéral. Il ne resta ainsi à l’Etat californien que la possibilité de faire recours contre cette suspension du vote par la juge Démocrate et d’aller en procès pour la faire casser. Ce que fit le gouverneur de Californie d’alors, le Républicain Pete Wilson. Mais l’affaire n’a jamais été jugée, le nouveau gouverneur Démocrate porté au pouvoir en 1999, Gray Davis, à peine élu, retira aussitôt la demande en procès, et l’initiative fut ainsi définitivement enterrée car tous les délais de recours dépassés il devenait désormais impossible de remettre en question la décision de la juge. Il s’agit ici d’un cas d’école sur la manière dont un vote démocratique peut être passé à la poubelle par le pouvoir en place, le vote du peuple a tout simplement été enterré au moyen d’une procédure judiciaire utilisant habilement le pouvoir des juges et des politiques. Encore un fait à mettre au compte des Démocrates et des « gentils progressistes ».

A la question de savoir ce que veut dire être souverainiste on peut donc aussi répondre que c’est d’abord voir la démocratie comme une institution non négociable et dont nous réclamons l’application, une valeur ancienne et fondamentale de nos sociétés, avec laquelle nous réclamons aussi le droit à la vérité et le droit de vivre dans une société sûre et équilibrée, une société honnête et loyale.

Les Démocrates en Californie, qui selon le quotidien genevois sont des héros et « donnent le ton de la lutte contre le Covid-19 », sont donc non seulement des gens qui ont confisqué le vote du peuple de Californie, qui ont détruit leur équipement d’urgence, et qui pourraient bien désormais leur montrer à quoi peut ressembler l’enfer sur terre. Parce que lorsqu’il y a plus de 3 millions d’illégaux sur un territoire le risque de pouvoir mener à bien la gestion d’une épidémie se trouve singulièrement compliqué, et l’on ne parle pas des conséquences économiques et de la récession drastique qui ne manqueront pas d’y faire suite.

Depuis la Rome impériale nous savons que perdre la gestion territoriale de sa population est la plus grosse erreur politico-administrative qui se puisse concevoir. Et tolérer l’afflux d’immigrants illégaux en nombre comme le font les villes refuges aux USA consiste précisément à perdre cette gestion territoriale de sa population. L’Etat qui ne sait ni qui, ni combien de personnes résident sur son territoire est voué à la défaillance en cas de crise majeure.

À ce stade les Etats refuges américains semblent tous être parmi les plus touchés par le coronavirus, notamment les Etats de Californie, de Washington, de New-York et de l’Illinois (Chicago). Si la crise économique qui doit s’ensuivre est d’une importance qui dépasse tout ce que l’on a vu depuis 1945 – et il semble bien que cela puisse être le cas – alors les réallocations inévitables de ressources étatiques qui seront de plus en plus limitées ne pourront qu’engendrer des catastrophes sociales ingérables et insurmontables. On doute que face à une réallocation drastique des ressources étatiques la population continue de laisser financer l’immigration illégale contre sa volonté. Il y a plus de trois décennies que les souverainistes mettent en garde et expliquent les conséquences désastreuses que peuvent avoir sur une population et un territoire des flux migratoires disproportionnés et non maîtrisés en cas de coup dur ou de récession sévère. Il y a plus de trois décennies que les souverainistes expliquent que des flux migratoires non maîtrisés ne peuvent en aucun cas être des solutions pour résoudre les problèmes dans le monde.

Pour se faire une idée de ce qui pourrait arriver, on peut se rappeler le nombre de tentes et de personnes vivant déjà dans la rue en Californie avant l’épidémie, certains quartiers de Los Angeles ressemblant déjà aujourd’hui à des bidonvilles. A l’heure d’écrire ces lignes des pays comme l’Equateur étaient dans l’incapacité à de faire face chez eux à l’épidémie et voyaient les cadavres être abandonnés dans les rues avec des charognards planant dans le ciel [6]. L’idée que les Etats refuges aux USA ont engendrée chez les déshérités d’Amérique du Sud va faire exploser encore plus la pression migratoire sur les États-Unis. Ce qui se dessine en ce moment en Californie n’est rien d’autre qu’une possibilité de chaos comme le monde actuel n’en a jamais connue. Au moment d’écrire ces lignes il y avait une mutinerie dans la prison genevoise de Champ-Dollon pour cause de coronavirus et de surpopulation carcérale, on vous laisse alors imaginer aux États-Unis ou en Californie qui pour les mêmes raisons en étaient déjà à relâcher une partie de leurs détenus.

Si Trump est réélu en novembre certains arriveront encore à dire qu’ils ne comprennent ni pourquoi ni comment c’est possible. Il est vrai que lorsqu’on passe son temps à déformer la réalité, à refuser de la regarder en face, ne pas comprendre en devient alors la conséquence logique.

Et pendant ce temps la presse romande continue de raconter des histoires pour le bénéfice de ses commanditaires.

 

 

[1]

La Californie donne le ton de la lutte contre le Covid-19. Tribune de Genève. 31.03.202

https://www.tdg.ch/monde/ameriques/californie-donne-lutte-covid19/story/30332743

Extrait :

(…)

« Mais dans sa quête effrénée de respirateurs, la Californie a été rattrapée par des révélations de Reveal, la semaine dernière, selon lesquelles l’État avait dilapidé ses réserves constituées à l’époque où Arnold Schwarzenegger était gouverneur, au milieu des années 2000. Ce week-end, Gavin Newsom, un politicien de 51 ans qui n’a cessé d’affronter Donald Trump avant la pandémie, a révélé que l’administration Trump avait fait parvenir 170 respirateurs cassés à la Californie. Mais au lieu de critiquer un président des États-Unis qui a exprimé ces derniers jours son constant besoin d’être flatté, Gavin Newsom a choisi d’éviter la confrontation en annonçant que les respirateurs allaient être réparés. «Je travaille pour résoudre les problèmes, pas pour en créer», a-t-il déclaré de sa voix rauque le 12 mars pour justifier son alliance de circonstance avec Donald Trump. «Je suis prêt à mettre nos divergences de côté pour affronter cette épreuve et répondre aux besoins des Californiens.»

 

[2]

« Le département de la Santé et des Services sociaux a déclaré que tous les ventilateurs expédiés par la Federal Emergency Management Agency étaient prêts à l'emploi. L'agence a déclaré dans un communiqué que les problèmes avec certains ventilateurs étaient limités aux batteries externes des appareils et que les fonctionnaires fédéraux étaient prêts à aider les États pour tout problème technique. » (A Ventilator Stockpile, With One Hitch: Thousands Do Not Work - The New York Times. 01.04.2020).

«Les ventilateurs sont arrivés ce vendredi, et samedi l'équipe les avait tous rénovés, faisant des ajustements comme charger ou changer les batteries, vérifier les capteurs et parfois remplacer d'autres pièces. (Les changements sont relativement simples ; Bloom dit qu'il refuse les ventilateurs qui nécessitent des réparations plus compliquées.) ». (This fuel cell company has pivoted to fixing old ventilators to give to hospitals. 01.04.2020. Fastcompany.com. Fast Company, magazine d'affaires américain spécialisé dans les technologies, a interviewé lui-même le directeur de Bloom l’entreprise qui a été mandatée par l’Etat de Californie pour remettre en état de marche les respirateurs.)

L’amplification et l’exagération de certains faits (et la dissimulation ou l’atténuation de certains autres) sont des techniques courantes et banales de désinformation en Suisse-romande. Elles sont parfois utilisées de manières très grossières comme dans le cas ici présenté.

 

[3]

https://www.mercurynews.com/2020/03/20/coronavirus-protective-gear-shortages-hit-hospitals-and-nursing-homes-threatening-exposure/

 

[4]

 

P.69. Mobile Field Hospitals (MHFs); Medical Stockpiles (Department of Public Health).

https://abgt.assembly.ca.gov/sites/abgt.assembly.ca.gov/files/reports/Preliminary%20Review%20of%20the%20Governor's%20Proposed%202012-2013%20State%20Budget%20Act.pdf

 

[5]

https://www.fairus.org/sites/default/files/2018-08/California-Cost-Study-2018-web.pdf

L’Etat de Californie est dominé par deux villes, Los Angeles et San Francisco, qui se sont déclarées villes refuges pour les migrants illégaux tout en violant les lois fédérales américaines sur l’immigration. Etat très généreux envers les sans-papiers la Californie leur permet entre autres d’accéder aux soins médicaux sans payer, et dispense par exemple des conseils prénataux aux migrantes qui viennent dans le but d’y accoucher pour obtenir le droit d’immigrer, leur enfant né sur sol américain devenant automatiquement citoyen américain.

De même, la seule ville de Los Angeles qui dépensait par exemple 55 millions en 2016 juste pour la santé des sans-papiers dans son programme My Health LA.

https://en.wikipedia.org/wiki/My_Health_LA

 

[6]

Equateur : à Guayaquil, où la situation est dramatique, des corps gisent dans les rues.

https://francais.rt.com/international/73576-equateur-guayaquil-ou-situation-est-dramatique-corps-gisent-rues

 

 

 

7 commentaires

  1. Posté par aldo le

    @Socrate@LasVegas le 9 avril 2020 à 10h19 En ces temps de gesticulations anarchiques, ne présumons de rien. Qui vous dit que Berset et Sommaruga savent et sont capable de lire malgré leur âge et leurs « études » en Suisse ? Avec de tels pistonnés du système socialiste tout est possible, comme si c’était des Congolais.

  2. Posté par Gub le

    Les deux mots MÉDIAS ROMAND!
    Un des deux ne veut plus rien dire pour moi… MÉDIAS! Rois des menteurs, des de la désinformation, de la soumission au système, des états et propriétés des conseillers fédéraux qui s’en servent pour un tas de con….. sans d’ailleurs en avoir honte. On a assez d’exemple rien qu’avec le pseudo ministre corrompu de la santé publique. Ça foisonne sur les réseaux sociaux ces jours…
    ROMAND region ouest de la Suisse où il ferait bon vivre si elle restait dirigée par des gens intéressant, intelligent, et capable… malheureusement ce n’est plus le cas… dommage!

  3. Posté par LeVérificateur le

    « Arnold Schwarzenegger, gouverneur Républicain (ça leur ferait mal à la bouche de le préciser) déclare dans une conférence de presse qu’il va engager 214 millions de dollars pour mettre en réserve du matériel médical et stocker trois hôpitaux mobiles de soins aigus de 200 lits chacun, chaque hôpital fait la taille d’un terrain de football … »

    C’est ce que faisait la Suisse à l’époque de la Guerre froide, prévoir.
    Et c’est ce que n’ont pas fait nos autorités actuelles par manque de prévision
    et pour économiser trois francs six sous.

  4. Posté par Yves Delévaux le

    Ces 5.8 mios par année consacrés à la santé des gens ne représentaient pas beaucoup pour un Etat comme la Californie, par contre le paquet de 80 mios pour une presse suisse partiale, abrutissante et fournisseuse de Fake News est énorme.
    De manière générale et vu la concurrence de plus en plus exacerbée entre les nations, un Etat se devrait de tout faire pour augmenter la capacité de raisonnement de sa population via la qualité d’information, et non pas endormir et abrutir cette population… non ?

  5. Posté par Haubrechts le

    L’information, telle qu’elle devrait être. Cet article pointe sur le besoin urgent d’un moyen d’information ALTERNATIF, à large diffusion. Comment se fait-il que les opinions d’une benne moitié de l’opinion ne soit pas diffusée ?

  6. Posté par Socrate@LasVegas le

    Pourrait-on avoir l’adresse e-mail de sommaruga et berset afin de leur envoyer une copie de cet excellent article de M. Piccand relevant l’abération de subventionner la presse fake news?

  7. Posté par miranda le

    ARTICLE TRES INTERESSANT. Mais qui nous démontre encore et toujours un certain niveau D’IMMATURITE des élus et de CERTAINS JOURNALISTES qui pratiquent à longueur d’années et surtout dans les périodes les plus difficiles à vivre, le dénigrement de l’autre, pour permettre à leur favoris de racoler éventuellement quelques électeurs dans le camp opposé ou dans la portion des indécis.

    Et toujours l’indécence de le faire dans des moments tragiques, douloureux. De l’infantilisme, oui, il est difficile de nommer cela autrement.

    A part cela, force est de constater que sur l’ensemble des pays de la planète, notamment dans les pays dits « les plus avancés », la pénurie de tout était au rendez-vous, au rendez-vous surtout de cette époque de rentabilité à outrance.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.