La peur change de camp. Diabolisés au début de la pandémie, car considérés comme porteurs potentiels du virus, les ressortissants de l'Empire du Milieu fuient désormais l'Europe.
«Rentre à la maison!»: avec le Covid-19 qui fait rage en Europe, les Chinois sont poussés à rentrer au pays par leurs parents angoissés, dont certains n'hésitent pas à leur payer un vol retour en jet privé.
Car si en Chine, où l'épidémie est endiguée, les autorités ont annoncé jeudi zéro nouveau cas d'origine locale, l'Italie, la France, l'Espagne et l'Allemagne voient les contaminations exploser. Résultat, des dizaines de milliers d'étudiants ou de professionnels rentrent. [...]
Mais le retour est semé d'embûches: les vols vers la Chine sont désormais peu nombreux et très chers, une contamination est possible dans l'avion, et à l'arrivée une quarantaine de 14 jours est imposée -- généralement dans un hôtel aux frais du rapatrié.
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Arrivé à Shanghai, il a subi des contrôles médicaux, puis des autorités «aux petits soins» l'ont acheminé à l'hôtel. «Le moral est très bon! Je n'ai pas à me plaindre: tous les jours, un médecin nous ausculte et les employés nous déposent trois repas complets devant la porte.»
«Irresponsables»
Son séjour est payé à moitié par les autorités. Le reste est à sa charge: 1680 yuans (230 francs) pour 14 nuits. «J'applaudis des deux mains cette quarantaine. Je préfère ça que risquer de contaminer ma famille.»
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Après nous avoir refourgué leur saloperie de virus, ils peuvent décamper comme des rats quittant le navire. A quand un boycott de la Chine et des séries de relocalisations d’industries en Occident ? On leur a donné nos technologies et des milliers de milliards sur un plateau, et en échange, ils coulent notre économie et notre système de santé. Serait-ce une nouvelle guerre de l’opium ?
C’est bien qu’ils rentrent chez eux. Il faut avoir une vision claire et relativement simple du monde : les excès à tout va c’est bientôt fini.
Chacun chez soi, suppression des vols dès que tout le monde a rejoint son pays d’origine. Avec nos technologies il est impossible de justifier l’existence de compagnies aériennes pour le simple tourisme.