De notre correspondant au Québec. – Depuis l’arrivée de Justin Trudeau au pouvoir, les demandes d’asile au Canada ont explosé. Depuis 2016, ce ne sont pas moins de 193 125 demandes qui ont été déposées, soit trois fois plus que sous Stephen Harper, qui avait imposé des balises claires pour éviter les demandes injustifiées. Avec Trudeau, quiconque traverse illégalement la frontière se voit considéré comme un demandeur d’asile, ce qui pourtant ne cadre pas avec l’Entente sur les tiers pays sûrs.

Si le nombre de demandeurs augmente au Canada, le Québec de François Legault a quant à lui annoncé vouloir en accueillir moins. Il faut dire que très peu de ces demandeurs sont de véritables réfugiés craignant pour leur vie dans leur pays d’origine.

Cette diminution fut accueillie favorablement par le peuple. Mais, la volonté populaire reste un concept bien secondaire aux Nations unies. Denise Otis, à la tête du bureau montréalais du Haut-Commissariat des Nations unies (HCR), réclame dans les médias une hausse des seuils.

Ce n’est pas la première fois qu’un fonctionnaire non-élu des Nations unies tente de mettre de la pression sur le gouvernement québécois. En août, Jean-Nicolas Beuze du HCR avait même fait valoir que les réfugiés avaient un impact positif sur l’économie, nous prouvant ainsi que les onusiens ne sont pas simplement déconnectés de la volonté populaire, ils sont aussi complètement coupés du monde réel.

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