La démocratie directe suisse confisquée par les « mouvements citoyens » et les médias « progressistes » du Service dit public

Uli Windisch
Rédacteur en chef
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Ndlr. L’article qui suit est une transcription libre de l’EclairageUW du 17.4.2019. Comme prévu dans cet EclairageUW, la votation populaire sur une limitation de la possession d’ armes par les citoyens voulue par l’UE et qui a eu lieu le 19 mai 2019 a été acceptée par le peuple suisse à la suite d’une propagande comme celle décrite dans l’article; cela alors que la possession d’armes est sacrée pour les Suisses!
Il va se passer la même chose avec la future votation populaire dite de « limitation de l’immigration » ou de « la libre circulation des personnes », propre à l’UE, alors qu’elle est contraire aux intérêts d’une Suisse patriotique, indépendante et souveraine. Cette votation risque d’être acceptée sous l’effet de la même immense propagande qui est à prévoir. D’où la reprise de notre analyse qui va sans doute correspondre exactement à ce qui va malheureusement se passer une nouvelle fois le 17 mai 2020.

La démocratie directe suisse confisquée par les « mouvements citoyens » et les médias "progressistes" du Service dit public. Transcription libre de l'EclairageUW du 17.04.2019 :

Dans certains pays, comme en France, il y a une certaine idéalisation de la démocratie directe. On l’a vu récemment avec la mise en avant du RIC, le référendum d’initiative citoyenne. En Suisse, pays précurseur en matière de démocratie directe, n’est-elle pas de plus en plus dévoyée ?

C’est certainement le phénomène le plus important et menaçant et dont on a le moins conscience, car le grand public ne le voit pas, tellement il est insidieux et indirect. Mais il est vrai qu’aujourd’hui on peut affirmer que la démocratie directe connaît de sérieuses difficultés et n’est plus appliquée comme elle devrait l’être, au sens où tous les acteurs politiques auraient les mêmes chances, avec un vrai pluralisme. Un certain nombre de livres paraissent sur la démocratie directe expliquant son fonctionnement, mais personne ne réalise qu’en réalité la démocratie directe est très fortement dévoyée, monopolisée par des acteurs qui s’intitulent « mouvements citoyens », « société civile », etc. Il n’y a bien sûr aucun problème à ce que tout le monde participe au débat démocratique, c’est même un des objectifs, mais il y a une espèce de triptyque qui se met en place actuellement, et que les gens ne cernent pas bien, qui réunit dans un même ensemble politico-médiatique ces « mouvements citoyens », les médias et les acteurs économiques du mondialisme, du libéralisme et de l’économie de marché. C’est au point où, lors de certaines votations récentes, les grands patrons de l’économie ont félicité les « mouvements citoyens » pour leur coopération – comme ils disent. On peut penser que ce sont juste des groupements parmi d’autres. Eh bien non ! Ces acteurs, ces « mouvements citoyens » – certains sont très connus comme Amnesty International – sont assez nouveaux en Suisse. Il y a toute une série de mouvements qui se sont créés récemment– on les a déjà cités : Opération Libero, Foraus, Activité citoyenne – et qui, curieusement, à peine nés peuvent engager dix, quinze personnes. On peut se demander d’où vient l’argent ! En réalité, on sait qu’il y a des sponsors qui soutiennent ce genre d’activité car ils professent la même idéologie : contre les nations, contre les frontières, pour la société multiculturelle. On les trouve maintenant en Suisse, avec une présence marquée. Il est intéressant de constater que ces « mouvements citoyens », progressistes, mais qui se disent ouverts, indépendants, non partisans, sont très critiques envers les mouvements patriotiques, nationaux ou identitaires comme l’UDC. L’UDC devient le diable en personne, on tente de la discréditer, alors que la tâche devient difficile pour ceux qui sont tout simplement patriotiques, qui sont attachés au pays. On sait très bien qu’on peut être attaché au pays et très ouvert sur les autres nations, économiquement ou culturellement. Mais pour ces mouvements, l’ennemi numéro un ce sont les patriotes et ils font tout pour donner une image négative de la Suisse, arguant qu’elle est trop conservatrice, qu’elle ne doit pas être un musée… Il y a même eu tout un courant qui affirmait : la Suisse n’existe pas !
Ces acteurs ont un surpoids très important dans différents domaines, alors que sans les médias ils ne seraient rien. En Suisse romande, il n’y a plus de journaux conservateurs, et le service public – pour lequel nous payons – est très largement bien-pensant et donne une place, et donc une audience, absolument démesurée à ces « mouvements citoyens » dans les grandes émissions de débat politique. Ces « mouvements citoyens » disent représenter la société civile ; pourtant, ceux qui votent UDC (premier parti politique de Suisse avec près de 30%) ou les 600 000 pauvres en Suisse font aussi partie de la société civile !

Mais ces acteurs très minoritaires osent revendiquer le monopole de la société civile… La part patriotique est largement majoritaire dans la population mais elle est fortement désavantagée par les médias, car, lorsque certains de ces patriotes participent à des débats, ces « représentants » de la société civile – au nom de quelle légitimité d’ailleurs ! – les interpellent, les agressent, souvent avec l’aide des journalistes, bien à gauche, et on finit par avoir une image négative des patriotes et positive de ces « mouvements citoyens », parce que, comme par hasard, ils sont souvent représentés par des jeunes femmes séduisantes, qui ont une belle rhétorique, qui plaisent… Exactement comme dans les médias : on ne choisit pas n’importe qui comme femme journaliste, présentatrice !
Alors se pose ici un problème absolument fondamental. Dans les sciences de la  communication et des médias, on a soutenu pendant très longtemps la « théorie de la réception », qui nous disait que ce qui se dit dans les débats importe peu, car les citoyens savent interpréter et être critiques. C’est en partie vrai, mais maintenant nous avons une propagande massive des autorités, de tous ces acteurs que nous venons de citer, avec l’aide des médias, qui est telle que des discours contraires n’ont quasiment plus de place, et sans que les citoyens s’en rendent compte, ces derniers finissent par partager le point de vue de ces acteurs bien-pensants, qui ont aussi comme objectif de donner une image négative, dénigrante des idées patriotiques ; on cherche carrément à culpabiliser ces patriotes. Les gens finissent par être déstabilisés et sous l’effet d’une immense propagande votent dans le sens de ces mouvements citoyens, et évidemment des médias eux-mêmes.
Le 19 mai 2019, il y aura une votation à propos de la loi sur les armes que veut nous imposer l’Union européenne, loi évidemment nettement plus restrictive que la liberté de possession d’armes que l’on connaît actuellement en Suisse. Là aussi, selon ces acteurs qui sont inconditionnellement pro-Union européenne, la Suisse devrait accepter, se soumettre. Les fondements de la Suisse sont en train d’être grignotés. Il faut que l’ensemble de la société – en particulier les acteurs qui sont minorisés alors qu’ils sont majoritaires – prenne conscience de cette situation et continue à être très critique envers ces acteurs totalement minoritaires, les médias, les journalistes, car ce triptyque est très puissant. Les « mouvements citoyens », bien qu’extrêmement minoritaires, les médias de gauche et les acteurs économiques mondialistes ont un poids considérable et peuvent diffuser ce qui s’apparente à une véritable propagande, grâce à l’argent dont ils disposent, lors de certaines initiatives populaires qui ne vont pas dans le sens de la bien-pensance. Mais la nouveauté est que même les acteurs officiels, les autorités, le Parlement – certains parlementaires en tout cas – sont près à mentir à la population, à utiliser la menace pour que les gens finissent par voter dans le sens où le veut l’Union européenne.
Certaines personnes à l'extérieur de la Suisse doivent beaucoup s’étonner de cette situation. Dans les pays d’Europe centrale, en Hongrie, en Pologne, ils se battent pour ne pas obéir à l’Union européenne, par exemple en matière d’immigration et d’asile, et voilà qu’en Suisse on devrait inconditionnellement voter dans le sens que veut l’Union européenne alors qu’on n’en fait même pas partie ! Il y a eu des initiatives populaires sur l’immigration qui visaient à contingenter, à contrôler, à diminuer l’immigration, qui ont été acceptées par le peuple, mais tout de suite après, l'ensemble de ces acteurs, des médias et des acteurs économiques mondialistes se sont regroupés et ont développé une activité de propagande intense pour diaboliser le résultat ; cela va devenir de plus en plus difficile d’accepter ce genre d’initiative. Pareil pour l’initiative contre les minarets ; il y a eu, après l’acceptation par le peuple, une réaction massive pour éviter qu’une telle chose puisse se reproduire !
Il y a, en marge de la loi sur les armes, des groupements qui essayent de dire que la Suisse doit être libre, car c’est l’endroit au monde où il y a certainement, proportionnellement, le plus d’armes et le moins de crimes, le moins de terrorisme ! Malgré cela l’Union européenne veut limiter toujours plus la possession d’armes. C'est un processus ! Chaque cinq ans, il y aura des limitations supplémentaires jusqu’à ce que l'on arrive si possible à complètement désarmer les citoyens. Les groupements patriotes formulent des argumentaires très détaillés, très concrets, très pertinents, mais ils n’ont pas d’écho, ne sont pas repris par les médias, si ce n’est de manière très marginale et négative. On va inviter des centaines de partisans de l’Union européenne et de temps en temps un acteur qui y est opposé…(Précisons, après coup, que cette votation, en fait  de soumission à l'UE, a été largement acceptée!).
Il risque d’y avoir une sorte de découragement ; on se démobilise, on ne va plus voter, on est déçu, frustré, mais c’est très dangereux car il arrive un moment où les gens réagissent, et on n’évitera peut-être pas la survenue de conflits violents, voire d’actes désespérés, parce qu’on veut faire taire ceux qui défendent le pays, les patriotes, la souveraineté et l’identité. C’est d’ailleurs le grand enjeu actuel, dans toute l’Europe, entre les mondialistes et les patriotes. La Suisse n’y échappe pas ; or nous pourrions affirmer mieux qu’ailleurs cette dimension patriotique et identitaire, et voilà qu’on essaye de nous en empêcher par tous les moyens. Le problème le plus essentiel est que nous n’avons pas de médias conservateurs, disons simplement patriotiques, ou même objectifs. Par exemple, en Suisse romande, le mainstream bien-pensant de gauche est très largement majoritaire et non seulement il est majoritaire, mais il s’en prend de manière négative, voire insultante à tous ceux qui tiennent au pays, à la patrie, à l’indépendance, à l’identité, à l’autonomie, à ceux qui veulent contrôler l’immigration et lutter contre la criminalité. C’est un très mauvais signe et on ne réalise pas encore que cela peut déboucher, répétons-le, sur des conflits qu’on a encore de la peine à envisager.
Souhaitons bon courage aux patriotes de France, avec l’avancée de l’idée du RIC (référendum d'initiative citoyenne) dans la population, mais il est certain qu’en aucun cas le gouvernement français ne va accepter que le peuple se prononce sur des problèmes importants qui pourtant le concernent très directement. Les autorités, c’est clair et net, veulent gouvernent sans que le peuple les « ennuie », alors qu’en Suisse, normalement, le peuple doit avoir une voix très prépondérante. C’est cette voix qui est en ce moment même menacée et mise en cause, même en Suisse.

Uli Windisch, 1er février 2020

Autre article sur la démocratie en danger, ici

3 commentaires

  1. Posté par Neuro le

    Le « problème » No 1 en Suisse (romande surtout) est la RTSocialiste. Au nom de quoi la ligne éditoriale de l’information d’ un organe d’Etat tout puissant financé par tous les citoyens bénéficie-t-elle d’une ligne éditoriale totalement « libre » (en l’occurrence mondialiste, pro-UE et de gauche), non encadrée par une loi définissant PRECISEMENT ses priorités, ses droits et devoirs ?

  2. Posté par aldo le

    QUI DIT MOUVEMENTS CITOYENS ET MEDIAS PROGRESSISTES SOUS-ENTEND : CRYPTO-COMMUNISTES !

    Ces impostures ne sont pas dissociables, elles sortent du même tonneau élaborées dans les officines des nazi-bolchéviques, dont le but principal est de mobiliser les masses avec DES « PRODUITS POLITIQUES » CONCURRENTS ET FALSIFICATEURS-DIVISEURS DE LA COHERENCE DEMOCRATIQUE »

    La méthode s’explique sur ce raisonnement.

    1. Les partis étant lessivés et affaiblis par leurs compromissions maçonniques, homosexuelles, communautaristes, crypto-communistes ne représentent finalement plus leurs étiquettes et son disqualifiés pour le gens un minimum cohérents et intelligents.

    2. L’injection de l’immigration de masse augmente encore plus ces divisions-liquéfactions.

    3. Ce « travail » explosif accomplit, il reste a raccommoder les indécis en leur tricotant des propositions ponctuelles totalement incohérentes les unes avec les autres, mais aptes à rassembler des intérêts nombrilistes épars, ce qui est permis par la mondialisation. Par exemple le syndicat mondial des idiots de village (ex : Greta Thunberg) qui nous foutaient la paix anciennement , mais ils deviennent exploitables avec les applications mobilisatrices dites réseaux sociaux… mais plus honnêtement asociaux.

    4. Maintenant il reste à bétonner des lois pour unifier ces invitations nombrilistes sous des apparences individuelles, mais qui toutes vont vous appeler à soutenir un crypto-communiste qui se présente aux élections en incursion dans le partis traditionnels, parce que le nombrilisme n’est pas encore suffisant comme force mobilisatrice.

    Exemples avec les lois réelles ou à venir contre…. L’antisémitisme, l’islamophobie, l’homophobie, le racisme, la violence routière, l’invasion automobile, etc. Vous remarquerez qu’il n’y a pas de loi contre la pédophilie par exemple par qu’elle serait contraire à une loi contre l’homophobie tout simplement.

    5. Si vous voulez voir comment ce lois fourre-tout biaisent la démocratie, c’est par leur généralisme qu’elles disloquent les cohérences politiques idéales. Ainsi LA LOI CONTRE L’ANTISEMITISME DEVIENT UNE LOI POUR L’AUTORISATION DE PUER ETC, dont le plus parfait exemple très actuel est ici : https://fr.sputniknews.com/international/202002011042987844-des-juifs-orthodoxes-debarques-dun-vol-a-cause-de-leur-odeur/ Maintenant vous voyez bien comment fonctionnent les impostures crypto-communistes ET VOUS POUVEZ REPRENDRE CES EXEMPLES ET IMAGINER TOUTES LES CHIENNERIES QU’ILS PEUVENT GÉNÉRER CONTRE LES POPULATION D’ORIGINE DE CES LIEUX OCCUPES PAR LES COLONISATIONS TÉLÉCOMMANDÉES AU SERVICE DES RÉSEAUX MONDIALISTES DE SATAN SOROS.

  3. Posté par Nicolas le

    …comme par hasard, ils sont souvent représentés par des jeunes femmes séduisantes, qui ont une belle rhétorique, qui plaisent…
    Et bien oui, les gens vont au cinéma pour voir et entendre de belles histoires, et comme par hasard les actrices et les acteurs sont beaux et/ou charismatiques. Al Capone disait qu’on peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un revolver qu’avec un mot gentil tout seul. De même, on est plus convaincant avec une belle gueule et de bonnes paroles qu’avec de bonnes paroles seulement. C’est bien dommage car on ne choisit pas son physique en venant au monde, mais c’est ainsi et il faut faire avec. C’est une erreur fondamentale de penser que les électeurs vont forcément voter pour les candidats les plus intelligents ou les plus performants. En dehors des partisans, nombreux sont ceux qui, au-delà des idées qu’ils défendent, votent pour les candidats qui leur plaisent. Il est tout simplement ahurissant de constater qu’un parti comme l’UDC qui réunit tant de forces vives, ne se soit jamais vraiment soucié de l’image de ses représentants. Le patriotisme, la nation, les armes, les frontières, ne sont pas sexy. Un peu de glamour ne leur ferait pas de mal.

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