François Bousquet : « L’esbroufe Foucault » (1:09:02)

Conférence de François Bousquet du 9 novembre 2015 : « L’esbroufe Foucault ». Suivez-nous sur https://www.cerclearistote.com et sur Facebook : https://www.facebook.com/Cercle-Arist...

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Cenator – Il y a de quoi se poser la question : comment se fait-il que les œuvres de Michel Foucault aient survécu et soient enseignées dans les facultés de sciences sociales depuis quarante ans aux quatre coins du monde occidental ?

Plus pervers, plus cinglé, plus guindé et snob, tu meurs !

Foucault est un des grands fondateurs des théories du genre, de la déconstruction généralisée etc., un des grands destructeurs de toutes les valeurs qui ont fait la grandeur de l’Occident.

Après que son cœur a battu à l’unisson avec la révolution iranienne et la prise de pouvoir de l’ayatollah Khomeini, après son enthousiasme pour la bio-politique qui défendait le multiculturalisme, le virus du sida l’a emporté ...

Comme le dit si bien Bousquet, Michel Foucault avait l’ivresse de la déconstruction. Il annonçant la mort du mâle blanc hétéro-centré, il était anti-populiste de gauche avant l’heure, léguant toute la liturgie du marxisme culturel au monde académique et à l’establishment de gauche occidental.

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Voir aussi :

Démystifier Michel Foucault : François Bousquet au Libre Journal des idées politiques

 

3 commentaires

  1. Posté par miranda le

    Toujours un plaisir d’écouter François Bousquet. Et merci aux obs.ch

    OU COMMENT LE MALAISE D’UN HOMME peut grâce aux capacités intellectuelles « extraordinaires, hors normes » de celui-ci, être THEORISE.
    Un malaise devient donc une théorie.

    Pour que sa théorie ait des adeptes, il faut qu’il y ait nécessairement assez d’individus portant le même malaise que lui. Sinon celui d’être curieux, d’être un aventurier « nomade » friand de nouvelles théories engendrant un changement de société qui effacerait « la monotonie ».
    .
    Il faut donc une petite armée d’intellectuels qui se sentent « en osmose » avec sa théorie pour la diffuser.
    IL n’est pas étonnant que l’Amérique ait accueilli les adeptes de cette théorie. François Bousquet nous donne quelques pistes pour le comprendre. Mais l’Amérique est un ensemble tellement….. MOUVANT…… qu’on ne peut être étonné par son adhésion « aux théories nouvelles que celles-ci lui soient bénéfiques ou non. L’Amérique aime « expérimenter » sans se préoccuper des effets ou conséquences sur le long terme de ses choix.

    Ce qui est regrettable, c’est qu’aujourd’hui, cette théorie nous soit renvoyée en pleine figure avec tous ces effets ou dégâts collatéraux sur nos propres territoires.

  2. Posté par Anne Lauwaert le

    Du moment qu’on sait que nous bouffons des perturbateurs endocriniens à la pelle, a-t-on besoin de cette logorrhée intello grandiloqu’indigeste que je trouve particulièrement emmerdante ?

  3. Posté par Vautrin le

    Il faut lire «  »Putain » de saint-Foucault », résumé lucide des délires foucaldiens. Le livret n’est pas long, en première lecture, mais appelle à de nombreuses relectures la plume à la main et l’esprit aiguisé.
    Il est important de noter que ces délires ont pu croître sur un terreau, une pourriture intellectuelle née à la fin du XIXe Siècle, aggravée par la Grande Guerre et l’apparition des totalitarismes. Je suis tenté d’y inclure non le freudisme lui-même – bien que la théorisation de l’inconscient soit une modélisation erronée d’un phénomène constaté bien avant Freud- mais la « vulgate » psychanalytique propagée par des cuistres n’ayant pas compris Freud, voire ne l’ayant pas lu. Voir les Surréalistes. Sur ce terreau ont prospéré deux énergumènes pervers, Sartre et Beauvoir, une déviation du structuralisme par réification des structures, puis Foucault, puis tous les fous pontifiants et totalitaires qu’il est aujourd’hui délictueux de contester. Une remarque importante : ces idées biscornues nées dans les cénacles pervers en rive Gauche (de la Seine) ont traversé l’Atlantique pour, radix omnium malorum, croître et provigner au sein des campus dans les facultés d’Arts nord-Américaines, rendre les esprits fous et Démocrates, puis nous revenir comme des boomerangs et semer la dévastation parmi nous. Ces pseudo-thèses constituent la doxa officielle de notre temps, ont converti des politiciens qui les mettent en œuvre sous forme de « lois sociétales ». Elles n’ont cependant pas cours dans ce que ces nuisibles-là appellent avec mépris « la France périphérique » où les gens ont conservé les pieds sur terre et savent encore que nous participons également de la Nature et de la Culture. Combattre les perversions mentales ne saurait, par conséquent, relever d’une dialectique universitaire urbaine qui ne serait que vacuité intellectuelle. Le combat doit procéder d’un refus systématique des théories perverses, de la désobéissance aux « lois sociétales », voire d’actions plus musclées lorsque les circonstances les nécessitent.

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