Berlin : les parents allemands évitent les écoles à forte immigration

Les parents berlinois évitent les écoles primaires de leur propre quartier. Pratiquement une famille sur deux veut envoyer son enfant dans une école en dehors de sa zone locale.

A peine la place de la garderie a-t-elle été trouvée que ces parents sont pris dans le tumulte suivant : La recherche de la bonne école primaire les rend fous.

En 2019, environ 45 % de tous les élèves de première année ont demandé à fréquenter une autre école que celle désignée par l'autorité de district respective. Pas moins de 60 % des demandes ont été acceptées. Ainsi près de 30 % des enfants ne se sont pas rendus dans leur école locale. [...]

Les écoles européennes publiques sont considérées comme des alternatives attrayantes à l'école de quartier en raison de leur éducation bilingue. Les raisons de ce changement varient selon les districts.

La plus grande proportion de demandes de changement a été enregistrée à Charlottenburg-Wilmersdorf avec 66 %. Le pourcentage le plus faible de demandes de changement a été enregistré à Marzahn-Hellersdorf (23 %) et à Spandau (25 %).

Les parents redoutent les inconvénients liés aux écoles en milieux difficiles

Il y a quelques années, le Conseil d’experts des fondations allemandes pour l’intégration et la migration avait commandé une étude visant à déterminer les raisons et les effets qui poussent à éviter l’école de Kiez.

Cette étude a confirmé l'hypothèse selon laquelle le choix des parents dépend de la proportion de migrants, car ils craignent que leurs enfants apprennent moins dans des écoles où se trouvent de nombreux migrants socialement défavorisés.

Dans ce contexte, les résultats scolaires plus faibles de certains groupes de migrants sont cités comme argument.

D’autres parents affirment qu’ils veulent épargner à leur enfant un rôle de marginal du moment que l’école de Kiez compte 60 %, voire 90 %, de migrants.

La ségrégation sociale s'accroît

Cependant, le comportement des parents exacerbe encore la ségrégation sociale. L'étude susmentionnée a montré que le quota de migrants d'une école de Kreuzberg différait de 500 % du quota de la zone de desserte.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Tagesspiegel.de


Rappel :

France : "Pourtant je suis de gauche, je suis vraiment de gauche. Mais j'aurais du mal à scolariser mon enfant dans une classe peuplée à 80 % d'enfants dont la langue maternelle n'est pas le français, ça me pose vraiment un problème."

 

10 commentaires

  1. Posté par Léonie Laville le

    J’ai été contrainte de changer de ville et de canton pour « garantir » à mes enfants un environnement un peu sérieux et leur offrir de meilleures perspectives d’avenir.

    La campagne fribourgeoise en échange d’une agglomération vaudoise a eu raison de mon abonnement général et une 2ème auto est venue garnir notre parking. Mes plates excuses, douce Greta. Mais à la campagne, les loyers sont moindres, les plaques sont moins chères et la place pour se garer ne manque pas, mais surtout je retrouve le gout de parler avec des enseignants qui ont les moyens de faire leur job. Mixité sociale ? mon oeil ! c’est pas du mix, c’est du favoritisme en faveur des autres que pratique l’Etat de Vaud.

  2. Posté par Christian Hofer le

    @ pamoi

    Vous avez raison. Et c’est la même chose à Renens. Mais notre presse romande évite justement d’en parler. On le sait par des confidences ou par des témoignages comme le vôtre.

    Par exemple en 1999, la RTS avait tourné un reportage mettant en exergue le « racisme des Suisses » et laissant les politiciens de gauche, avec leur rhétorique politiquement correcte et leur vocabulaire alambiqué, faire office de personnes « intelligentes » et « réfléchies » face au plouc suisse qui ne comprend rien à l’enrichissement.

    https://www.rts.ch/archives/tv/information/temps-present/7128983-renens-cite-mixte.html

    Aujourd’hui, cette ville ressemble davantage à une poubelle qu’à autre chose, avec une atmosphère anxiogène pour toute femme se baladant la nuit. Une grande avancée pour la Suisse, sans nul doute.

    Bien entendu, ils donneront la faute au manque de moyens, à l’intolérance, au manque d’ouverture des Suisses. Tout est déjà planifié.

  3. Posté par pamoi le

    Pourquoi parler de ce qui se passe à l’étranger, venez voir dans quelle classe évolue ma fille, en Suisse. On dirait qu’elle est dans une classe en Afrique… Et je ne plaisante pas.

  4. Posté par Sergio le

    Les immigrés ne veulent pas que leurs enfants aillent dans des écoles où la bénite diversité est majoritaire. On se demande pourquoi. Est-ce que les rejetons de ces chances pour la Suisse seraient nocifs pour leurs propres enfants ? On aimerait que ces enseignants gauchistes nous expliquent.

  5. Posté par Fdr le

    Il va falloir que l’on pense à modifier le financement de l’école. Les dépenses d’instructions publiques doivent être distribuées sous formes de chèques d’éducation aux parents, libres à eux ensuite de dépenser ces chèques dans l’instruction publique ou de les utiliser pour payer une scolarisation dans le privé. Il est hors de question que nous laissions l’école socialiste massacrer le droit de nos enfants à une bonne éducation.

  6. Posté par Christian Hofer le

    Concernant ces parents allemands : ils sont conscients des problèmes générés par le fait d’être minoritaire dans une école à forte immigration. Preuve que le respect de la « diversité » n’existe pas lorsque la situation s’inverse. Les migrants peuvent ainsi imposer leur culture et discriminer l’autochtone.

    Comment les Allemands font-ils pour voter encore à gauche dans ce cas? Pensent-ils naïvement que ces problèmes se limitent à l’école et qu’il n’y aura pas de conséquences pour leur société par la suite?

  7. Posté par Christian Hofer le

    @ Chris

    J’ai reçu de jolis témoignages concernant ce qui se passait dans les écoles de Renens.

    Les élèves d’origine étrangère y font leur loi, certains professeurs ont peur. Tenir une classe et y donner la leçon tient du miracle. Après cela on parlera, en tout hypocrisie, « d’élèves déscolarisés, sans diplôme ». On pointera du doigt la Suisse qui n’a pas su intégrer, voire son « racisme ».

    Bref le même mensonge qu’en France avec 25 ans de retard. Il ne faudrait surtout pas que la Confédération devienne intelligente et prenne en considération les problèmes rencontrés par d’autres pays avant nous.

  8. Posté par Parisot isabelle le

    En France c’est la même chose, dans certaines écoles ce n’est plus la France, alors demande de dérogation pour éviter à nos enfants de se retrouver minoritaires au milieu de tout ça

  9. Posté par antoine le

     »Les parents redoutent les inconvénients liés aux écoles en milieux difficiles »
     »D’autres parents affirment qu’ils veulent épargner à leur enfant un rôle de marginal du moment que l’école de Kiez compte 60 %, voire 90 %, de migrants. »
    Le multiculturel n’est PAS la solution et Mme Merkel la bolchévik tremblotante ne s’en rend PAS compte.
    La grève des impôts est le seul message compréhensible au niveau de ce gouvernement pourri et corrompu !

  10. Posté par Chris le

    Je paie des impôts en Suisse, je suis Suisse, je vis en Suisse. Si je voudrais que mes enfants aillent à l’école en Érythrée, en Somalie, en Algérie, en Guinée ou en Afghanistan je déménagerais dans l’un de ces pays. Je veux que mes enfants grandissent, s’ épanouissent et apprennent dans une école reflétant ce qu’ ils sont. Ces parents allemands ont donc raison et font preuve de la sagesse la plus élémentaire.

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