Route migratoire des Balkans : la situation s’aggrave chaque jou

La une de 24 heures et celles de bien d’autres médias romands ont synchronisé le jeudi 6 décembre leurs préoccupations concernant la situation des migrants en Bosnie.

 

Depuis des mois, les médias des pays de l’Est parlent quotidiennement de l’évolution extrêmement inquiétante de cette invasion musulmane qui dévaste des Balkans, alors que chez nous, ce n’est pas un sujet qui passe au TJ.
Et maintenant que le sujet est enfin abordé, c’est exclusivement du point de vue des envahisseurs et des ONG qui s’en occupent.

 

Exemple : 24 heures, 6.12.2019, p. 1 et 16 : 

L'odyssée des migrants s'arrête sur une décharge en Bosnie (article sous abonnement)

La route des Balkans s'arrête à Vucjak. Où des jeunes hommes tentent de passer la frontière, malgré la brutalité de la police croate.

Extraits, résumé et commentaires : Cenator

Les migrants ont élu domicile dans une ancienne décharge de Bihac, à la frontière de la Croatie, pays membre de l’UE mais pas de la zone Schengen. La plupart souffrent de la gale. Selon les estimations des sources de la journaliste, Virginie Lenk, 47'000 ont pu traverser la Bosnie, et 7000 se trouvent encore « en transit ». 

L’article décrit une police croate immorale et cruelle, et l’information vient d’une source sûre : de la bouche des migrants.

« Quand ils nous attrapent, les policiers croates nous prennent notre argent, nos habits, nos chaussures, reconte Vashmir, ils détruisent nos portables, nous battent et nous renvoient. Hier, un homme est descendu en sous-vêtements. » 

Nous apprenons que Mohamed, Afghan de 14 ans veut aller en Allemagne avec son oncle. Une trentaine d’Algériens et de Marocains brûlent tout ce qu’ils trouvent dans une odeur pestilentielle. 

(A noter que la population locale vit dans la terreur. Les maisons « abandonnées » appartiennent toujours à quelqu’un, mais cela, les ONG ne veulent pas le comprendre. Beaucoup d’habitants ont quitté leurs maisons, et les maisons vides sont dévastées, les portes et fenêtres sont brûlées pour se chauffer, le désastre est sans nom.)

Les équipes mobiles de la Croix Rouge ont déjà distribué 98'000 paquets de nourriture, fournissent des soins pour 2400 migrants et nous apprenons que ce travail paye bien.

« Grâce à l’appel aux dons de la Croix Rouge suisse, ces effectifs pourront être doublés. »

 La commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, Bosnienne, est en visite au camp. Mustafa Ruznic, le premier ministre du canton de Bihac est insatisfait de l’aide de l’UE et exige l’ouverture de nouveaux camps à Sarajevo et à Tusla (ndlr : où les migrants refusent de rester) et dit : « Nous n’avons pas une crise des migrants mais une crise des institutions. »

 

Autre exemple : 20minutes.ch, version papier, 4.12.1019 :

A la rescousse des migrants bloqués en Bosnie

Bihac – La Croix-Rouge suisse va augmenter son aide en faveur des près de 4000 migrants qui n’ont pas trouvé d’abri dans un camp de réfugiés officiel en Bosnie-Herzégovine. La plupart viennent d’Afghanistan, de Syrie ou du Pakistan. Ils se sont retrouvés bloqués à quelques kilomètres de la frontière croate, porte d’entrée vers l’Union européenne. Pour faire face aux rigueurs de l’hiver, l’organisation humanitaire a lancé hier un appel aux dons. 

(ndlr : La réalité est que les sentiers utilisés pour se rendre en Serbie ne sont plus praticables à cause de la neige.)

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La Hongrie a une approche toute différente de cette même réalité. Voici des extraits de journaux télévisés :

La situation s'aggrave chaque jour entre les migrants et les habitants des régions situées sur la route migratoire. Les pays concernés (Grèce, Monténégro, Croatie, Slovénie...), disent que nous ne sommes pas loin de la situation de 2015 dans les Balkans. Actuellement, ce sont les cours d'eau qui sont pris d'assaut par les migrants pour pénétrer en Europe par la Hongrie. Des milliers de personnes se sont agglutinées aux frontières et sont de plus en plus impatientes. La frontière hongroise est violée régulièrement. 

Salvini a écrit sur sa page Facebook que ce sont des ONG qui dirigent l'Italie. Il a ajouté qu’il est suicidaire que chaque jour, sans la moindre résistance, des navires déversent en Italie des migrants venus de Libye.

Un camp adapté et équipé attend les migrants à Sarajevo, où ils pourraient déposer une demande d'asile et attendre, mais ils le refusent et préfèrent continuer leur route car ils veulent venir coûte que coûte en Europe occidentale.

La Bosnie et la Slovénie demandent de l’aide à l’UE pour défendre leurs frontières, mais n’ont pas obtenu de réponse, ni de Frontex, ni de l’UE.

C’est le nouvel accord de Malte qui préoccupe l’UE, qui a fait savoir par un communiqué de Horst Seehofer qu’elle ne renonce pas aux quotas de répartition, répétant le rengaine : pas d’aide du Fonds de cohésion sans solidarité dans l’accueil des migrants.

Le délégué hongrois Sándor Pintér, vice-premier ministre hongrois, a répondu que la Hongrie refuse toute immigration illégale. Il a ajouté qu’il ne faut pas envoyer de messages d’invitation aux migrants, par quelque moyen que ce soit, car cette immigration illégale est un danger pour toute l’Europe et nous n’allons pas vers une accalmie, au contraire la pression migratoire augmente sans cesse.

Sources en hongrois : Journal télévisé Híradó des 3 et 4.12.2019, M1

Híradó 2019.12.03. 19:30, premier sujet

Híradó 2019.12.04. 19:30, premier sujet

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Selon un haut responsable hongrois, 100'000 migrants se trouvent actuellement dans la péninsule balkanique

Source : Voice of Europe - Par Arthur Lyons, 3 décembre 2019 - Traduction libre Cenator

Un haut responsable du gouvernement hongrois a averti que plus de 100'000 migrants sont présents dans la péninsule balkanique, prêts à poursuivre leur route jusqu’en Europe occidentale, où ils pourraient provoquer une crise migratoire comparable à celle de 2015.

S’exprimant lors d’une conférence de presse ce week-end, le secrétaire d’Etat hongrois Szilárd Németh a déclaré que même si « la situation est toujours sous contrôle », elle « commence à ressembler à la grande crise de 2015 », rapporte Hungary Today.

Il a confirmé qu’environ 100'000 migrants se sont accumulés principalement dans les Balkans occidentaux […].

Vendredi dernier, la police hongroise a annoncé qu’elle avait découvert deux passages souterrains utilisés par des migrants en provenance de Serbie pour entrer illégalement en Hongrie. Peu après la découverte, des dizaines de migrants ont été arrêtés dans le village d’Ásotthalom, où l’un des tunnels a été découvert. [Notre site en a parlé ici.]

Lors d’une interview accordée dimanche matin à Kossuth Rádió, György Bakondi, conseiller principal du Premier ministre Viktor Orbán pour la sécurité, a déclaré que, bien que la présence accrue de migrants ait surtout été observée à la frontière entre la Hongrie et la Serbie, « une augmentation des activités illégales a également été enregistrée aux frontières croate, roumaine et ukrainienne ».

La semaine dernière, les forces de sécurité hongroises ont intercepté 600 personnes tentant d’entrer en Hongrie à partir de la Serbie, contre environ 80 la même semaine en 2018.

Depuis le début de l’année, 11'808 personnes auraient tenté d’entrer illégalement en Hongrie, dont 2418 en novembre seulement.

 

2 commentaires

  1. Posté par Marco le

    la Bosnie-Herzégovine est constituée de deux entités, la Républika Srpska (la République Serbe de Bosnie) et la Fédération de Bosnie-Herzégovine et ce que l’on ne vous dit pas, c’est que le gouvernement de Sarajevo, qui en fin de compte ne représente que la partie musulmane de la Bosnie-Herzégovine, donc la Fédération de Bosnie-Herzégovine, fait pression pour que les migrants musulmans soient installé dans des villages serbes en territoire sous contrôle de la « fédération », en totale violation des accords de Dayton et de la constitution de la Bosnie-Herzégovine qui exige le retour de tous les réfugiés, donc ici, à savoir des réfugiés serbes. En fin de compte, en installant des migrants musulmans dans des villages serbes, officieusement, les Bosniaques espèrent une islamisation des derniers bastions serbes encore présents dans ladite « fédération ».

    Les Serbes ont menacé d’agir par la force et bien sûr, les Bosniaques ont dû reculer sur la question. L’entité serbe refuse catégoriquement l’installation sur son sol des migrants musulmans et donc ceux-ci sont exfiltrés et expulsés vers la Croatie. Il n’y a quasiment aucun migrant musulmans en territoire serbe de Bosnie-Herzégovine, de peur de changement démographique en faveur desdits musulmans.

  2. Posté par miranda le

    Les migrants savent que les européens ne veulent pas d’eux mais que l’U.E veut bien de leur présence Alors pourquoi se gêner ?

    Salvini a raison, aujourd’hui ce sont les ONG qui gouvernent. Bien sûr « le gouverneur et protecteur « de ces ONG étant sa majesté SOROS.

    Pourvu que Victor Orban, ne cède pas. Va-t-il manquer d’argent pour affronter ces invasions?
    UN EURO par citoyen PATRIOTE européen pour aider Orban sera peut-être nécessaire dans le futur. Et pour d’autres qui voudront SAUVER les frontières, aussi. Il nous faut nous préparer à l’idée de FINANCER NOTRE PROTECTION.Y compris en aidant pendant LONGTEMPS, la LYBIE à stopper les migrations.

    Ces ONG sont elles politisées au point de penser que les migrations sont « indispensables » pour ensevelir les populations d’Europe?

    Elles sont surtout dans la nécessité de continuer à exister et de se fournir en bons salaires.
    Elles sont entre autres, surtout des ENTREPRISES.
    Les salaires des directeurs d’ONG sont très confortables.
    Celui des subalternes permet juste de vivre correctement.

    On peut être sûr que le 1.8 MILLIARD accordé à SOROS par l’Union Européenne, doit servir à la gestion de tout cela.

    N’oublions pas que pour l’accueil des migrants, la réquisition de « pièces inoccupées » dans nos logements ainsi que les logements inoccupés était envisagés par certains gouvernements « pseudo-gauchistes » en Europe.

    L’apprentissage de « la perte » de notre logement commençait déjà par « l’occupation par des squatteurs protégés par la loi, et ensuite « l’accueil forcé du migrant », puis ensuite « l’accueil du migrant par allocation consentie par l’état. ( payé par l’argent du contribuable)
    En Roumanie l’idée du partage d’un appartement communautaire (comme au bon vieux temps de l’URSS) ….a refait surface. (pour accueillir le migrant)

    Donc l’avenir sera de défendre nos identités, mais aussi nos lieux de vie. Il nous est fait une véritable guerre, qui n’a pour le moment que « montré » le bout de son nez.

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