Le communisme, cette autre religion d’amour et de paix

Publié par Thierry Ferjeux Michaud-Nérard le 29 novembre 2019

Le communisme redevient lui aussi une nouvelle Pravda pour les déglingo-socialistes LREM.

Alors, le communisme diffuserait-il encore et toujours des fausses nouvelles, des Fake news, comme c’est la mode de le dire aujourd’hui ? Parmi tout ce que nous avons appris sur le communisme, cette religion d’amour et de paix dans le monde, grâce à Jean François Revel, de l’Académie française, dans son livre La Grande Parade, Essai sur la survie de l’utopie socialiste © Plon, 2000, y aurait-il encore des mensonges communistes ?

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Si l’on en croit ce que la gauche veut nous faire penser sur le communisme, cette religion d’amour et de paix dans le monde, depuis quelques décennies, ce serait vraiment le cas. Mais chacun sait que la gauche ment encore et toujours pour cacher l’extermination de millions de gens par les régimes communistes.

Le communisme, cette religion d’amour et de paix dans le monde, relève de la cause du totalitarisme la plus encouragée par les mensonges de la gauche démocratique et républicaine des pays occidentaux.

Et on se souvient de ce slogan très percutant : « Radio Paris ment, Radio Paris est musulman ! »

Tous ces gens massacrés par les régimes communistes, les patriotes doivent les évoquer.

Jean François Revel rappelle la haute figure de Mengistu Haïlé Mariam, le « Négus rouge », dictateur communiste de l’Éthiopie de 1974 à 1991 et bourreau sanguinaire qui massacra des millions de gens.

L’Éthiopie du Parti unique emplit tous les critères du pur communisme le plus radical. La « révolution » éthiopienne engendra en Afrique la copie conforme du léninisme et du stalinisme de l’URSS, qui lui accorda son estampille, qui lui octroya des crédits et lui envoya des armes et des troupes pour la protéger, les troupes cubaines, avec de surcroît le concours d’agents de la police politique est-allemande, l’incomparable Stasi.

La junte des chefs éthiopiens, le « Derg », se proclama sans tarder héritière de la « grande révolution d’Octobre ». Et le prouva en fusillant, dès son arrivée au pouvoir, toutes les élites qui n’appartenaient pas à ses rangs ou n’obéissaient pas à ses ordres, encore que, comme dans toutes les « révolutions », la servilité totale ne fût même pas une garantie de vie sauve. Suivra la procession des réformes bien connues : collectivisation des terres – dans un pays où 87 % de la population se composait de paysans – nationalisation des industries, des banques et des assurances. Comme prévu – et prévisible – et comme en URSS, en Chine, à Cuba, en Corée du Nord, etc., les effets immanquables suivirent : sous-production agricole, famine, encore aggravées par les déplacements forcés des populations, autre forme de dictature classique des régimes communistes.

La faillite précoce oblige à inventer des coupables, des saboteurs, des traîtres puisqu’on ne pouvait envisager que le socialisme soit par lui-même totalement mauvais et que ses dirigeants ne soient pas des cons infaillibles. Et aussitôt le pouvoir communiste totalitaire trouve les canailles responsables du désastre parmi les affamés et parmi les victimes, mais non parmi les affameurs. Dix mille assassinats politiques dans la seule capitale en 1978, avec le massacre des Juifs éthiopiens, les Falachas, en 1979. Mais ce n’est pas de l’antisémitisme, car le « Derg » est de gauche. Il s’agit d’un scénario universel dont les avocats du socialisme s’acharnent à présenter chaque nouveau cas comme une « exception », et même aujourd’hui des historiens !

Et les enfants d’abord ! En 1977, le secrétaire général suédois du Save the Children Fund relate, dans un rapport, avoir été témoin de l’exposition de petites victimes torturées sur les trottoirs d’Addis-Abeba.

« Un millier d’enfants ont été massacrés à Addis-Abeba et leurs corps, gisant dans les rues, sont la proie des hyènes errantes. On peut voir entassés les corps d’enfants assassinés, pour la plupart âgés de onze à treize ans, sur le bas côté de la route lorsqu’on quitte Addis-Abeba. »

À la lecture d’un tel récit, que doit-on penser du socialiste militant Jean Daniel Bensaïd, né à Blida en Algérie, fondateur en 1964 et éditorialiste du Nouvel Observateur, organe de propagande de gauche, quand il écrit : « Un jeune homme qui va vers le communisme est au moins habité par un désir de communion. Un fasciste n’est fasciné que par la domination. Cela fait une différence essentielle ! »

Qui peut encore prendre au sérieux ce mensonge, le meurtre de masse sanctifié par les intentions ?

Y a-t-il bourreau plus répugnant que celui qui prétend tuer ses victimes par « communion » avec elles ?

Si les atrocités des régimes communistes passés et présents ne rejaillissaient en rien sur la pureté de l’idéal communiste, pourquoi la gauche, fût-elle non communiste, mettrait-elle tant d’ardeur à nier, minimiser, excuser, oublier et passer sous silence de telles atrocités ? Elle le fait parce qu’elle sait que l’omniprésente criminalité du communisme et sa capacité de détruire l’économie et la culture remettent en cause le cœur même du socialisme. Pourquoi les socialistes piqueraient-ils une telle rage à chaque rappel de ces crimes des régimes communistes si, comme ils le prétendent, ils ne se sentaient nullement concernés par eux ?

Et que l’on ne ramène pas cette justification éculée : le communisme éthiopien était un progrès par rapport à l’Éthiopie impériale de l’ancien régime. C’est aussi faux que pour la Russie et pour Cuba. L’Éthiopie des Négus n’était pas le paradis. Les pénuries alimentaires étaient fréquentes et la pauvreté terrible. Mais les famines n’étaient pas délibérément provoquées, les populations intentionnellement déportées, l’assassinat de masse systématique. Avec, en plus cette originalité du communisme éthiopien : les tueries d’enfants !

Tant que la gauche française n’aura pas donné un bon coup de balai dans son crâne encombré des mensonges communistes et des préjugés intellectuels révolutionnaires de la gauche totalitaire et s’entêtera à tergiverser devant l’abominable, elle pourra espérer gouverner en tâtonnant çà et là, mais elle ne pourra pas prétendre fournir une clef pour comprendre notre temps et pour préparer la France à un avenir plausible.

Comme dans l’ex-URSS, écrit Yves Santamaria, on n’a pas fini de redécouvrir en Éthiopie les fosses communes où se côtoient nombre de disparus recensés par les rapports d’Amnesty International. Comme en Chine, les familles furent invitées à défrayer l’État pour l’exécution des sentences, selon le principe « paying for the bullett« . Traduction : les parents devaient « rembourser » à l’État la balle qui avait servi à exécuter leur enfant. Ou le fils, la balle qui avait tué son père, ou la sœur, son frère. Le socialisme, c’est la solidarité !

Et cette complicité avec le génocide volontaire avec préméditation ne date pas seulement des années vingt, elle est encore actuelle, elle a sévit de nos jours, sous nos yeux, dans notre presse. Mais les « disparus » ne sont l’opprobre d’un régime que quand il s’agit des dictateurs argentins des années soixante-dix.

Mais quand il s’agit des « disparus » du communisme, ils disparaissent aussitôt de la mémoire.

On connut très vite au-dehors toutes les horreurs du communisme éthiopien. Parmi les admirateurs du Négus rouge, M. M’Bow, le directeur général de l’Unesco, organisation partisane toujours aux avant-postes du progressisme, salua un jour un « grand homme d’État ». L’indifférence aux crimes du communisme éthiopien confirme cette règle de l’apathie morale dont ont profité tous les autres communismes. C’est pourquoi on parle toujours justement de l’immunité révolutionnaire ! Cette immunité, dans le cas de Mengistu, personne ne l’a jamais remise en question, même après que ce tueur en série eut pris une retraite forcée.

En 1991, abandonné par son protecteur soviétique lui-même moribond, Mengistu s’enfuit pour atterrir au Zimbabwe, où le président-dictateur « progressiste » (et de ce fait inamovible), Robert Mugabé, héros de tant de massacres humanitaires et raciste sanguinaire anti-blancs « anti-apartheid », lui accorde aussitôt l’asile politique. Et il est clair qu’aucun mouvement d’opinion ne se soit jamais mis en mouvement au sein de la gauche internationale pour faire comparaître Mengistu devant quelque tribunal pénal international.

En 1994, la justice éthiopienne entreprit de faire comparaître devant elle quelques uns des grands criminels bienfaiteurs de la révolution de l’ère totalitaire 1974-91. Elle demanda au Zimbabwe l’extradition du premier criminel d’entre eux, Mengistu Haïlé Mariam, le « Négus rouge », dictateur communiste de l’Éthiopie de 1974 à 1991 et bourreau de millions de gens. Et Mugabé, de plus en plus dictateur « progressiste », refusa.

Aucune indignation ne secoua l’Europe pour la comparution du colonel Mengistu Hailé Mariam. Il eût été scandaleux de traîner devant un tribunal ce criminel auquel, en 1988, la Fédération mondiale des syndicats d’obédience communiste, avec la CGT grassement subventionnée par l’État français, avait décerné une médaille d’or destinée à récompenser « sa contribution à la lutte pour la paix et la sécurité des peuples »

Alors que tant de sang a coulé sous les ponts du socialisme, que vaut, quelle estime mérite la morale de cette Sainte Conscience universelle socialiste si scrupuleusement aveugle ? En 1984, le Parti communiste éthiopien, pour célébrer le dixième anniversaire de sa révolution, avait importé, à coups de devises fortes et à son seul usage, des milliers de caisses de whisky, de champagne et de foie gras, au moment où le peuple était décimé par une de ces famines dont le communisme détient le secret. Cet épisode du banquet des chefs environnés de foules faméliques et de cadavres encore chauds rappelle un passage célèbre de La Ferme des animaux de George Orwell, celui des chefs communistes qui sont « plus égaux que les autres », c’est-à-dire qui se gobergent alors que leur peuple crève de faim. C’est bien ce qui est remarquable avec le communisme ! Les LREM socialistes avec la république des Homards s’en sont donc bien inspirés !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.

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source:

https://www.theguardian.com/world/2016/jun/24/bolivia-evo-morales-press-freedom-gabriela-zapata-child

https://www.trtworld.com/americas/bolivian-president-s-ex-girlfriend-gets-10-year-jail-term-7235

Bolivia interim leader threatens Morales with charges

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