C’est à cause de la libre circulation des personnes que des travailleurs âgés sont de plus en plus souvent remplacés par des étrangers jeunes et bon marché. Prochainement soumise au peuple, l’initiative de limitation mettrait fin à cette mauvaise pratique parce qu’elle exige que la Suisse gère à nouveau de manière indépendante l’immigration sur son territoire. Par crainte de voir cette initiative acceptée, le Conseil fédéral veut introduire une nouvelle rente pont pour les travailleurs âgés qui perdent leur emploi. Ces personnes toucheront une dite prestation transitoire au lieu de l’aide sociale – et cela faut-il le rappeler, à une époque où le financement de nos principales œuvres sociales, l’AVS et l’AI, n’est plus assuré à long terme et que les charges sociales explosent.
Un jeu perfide
Dans ces conditions, il est incompréhensible aux yeux de l’UDC que la commission de sécurité sociale du Conseil des Etats (CSSS-CE) approuve ce projet de rente pont. Par cette décision elle soutient le jeu perfide du Conseil fédéral qui, avec un projet nuisible et coûtant des centaines de millions de francs, cherche à combattre avec l’argent des contribuables l’initiative de limitation et à acheter l’adhésion des syndicats à l’accord-cadre Suisse-UE. En exigeant que le Conseil fédéral fasse après huit ans un rapport sur l’efficacité de la prestation transitoire, la commission atteint le sommet de l’hypocrisie: elle se ménage une petite porte de sortie pour éventuellement supprimer la rente pont lorsque l’initiative aura été refusée et que l’accord-cadre avec l’UE aura été signé.Les personnes prétendument aidées sont en réalité les grands perdants
Il est clairement avéré que la prestation transitoire nuit aux personnes qu’elle prétend soutenir, c’est-à-dire les femmes et les hommes qui ont travaillé toute leur vie, qui ont cotisé pour leur prévoyance et qui, aujourd’hui, sont remplacées par des jeunes étrangers bon marché grâce à la libre circulation des personnes. De plus, une personne bénéficiant de cette rente pont ne toucherait qu’une fraction de son salaire précédent et elle ne cotiserait plus à la caisse de pension, si bien que sa rente vieillesse sera réduite. C’est une évidence: malgré cette prestation transitoire, les chômeurs âgés seront financièrement défavorisés par rapport à ceux qui travaillent. Mais ce n’est pas tout: ce système désavantage les bénéficiaires de prestations complémentaires à l’âge de la retraite, car la limite pour les frais de subsistance sera fixée plus bas que dorénavant pour les personnes avant leur mise à la retraite.
Voilà pourquoi l’UDC combat avec détermination – son groupe parlementaire est le seul à agir de la sorte – la nouvelle rente pont aussi bien en commission que par la suite au plénum du Parlement.
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A Genève, en 2017, sur les quelques milliers de nouveaux frontaliers, 20% étaient de la classe d’âge 55-64 ans. Comprendra qui voudra !
»Par cette décision elle soutient le jeu perfide du Conseil fédéral qui, avec un projet nuisible et coûtant des centaines de millions de francs, cherche à combattre avec l’argent des contribuables l’initiative de limitation et à acheter l’adhésion des syndicats à l’accord-cadre Suisse-UE ».
Les con-tribuables suisses doivent bien réfléchir !
– Soit on arrête de payer des impôts; pour cela il faut au minimum 50’000 à 100’000 personnes décidées !
– Soit on accepte l’accord-cadre et la Suisse se trouvera noyée dans l’UE. Fin de NOTRE démocratie assurée !
– Soit on dénonce les accords de Schengen la passoire et on rétablit un contrôle à NOS frontières !
Réveillons-nous, il est encore temps d’agir !
Les gauchistes s’inspirent chaque jour davantage des stratégies des frères musulmans en pratiquant le double langage. Il faut bien avouer que la méthode leur va comme un gant. Chez eux, on apprend la traitrise avant l’alphabet.