Violences faites aux femmes : la honte et la peur devraient changer de camp… et visiter celui de la bien-pensance

RTS: L'invitée du 12h30 - Antea Tomicic, metteuse en scène de "Le prénom a été modifié"

Cenator : Nous apprenons que le terme « tournantes » a été inventé par des violeurs en série. En effet, ce terme désigne un acte d’une barbarie abjecte, mais banalisée, le viol collectif entré dans les mœurs de certains jeunes.

« Nina », tabassée, violée durant 6 mois à l’âge de 16 ans… et elle n’est pas la seule. Deux jeunes femmes ayant vécu ces atrocités ont porté plainte.

Les faits se sont déroulés à Fontenay-sous-Bois entre 1999 et 2001, et jugés par la cour d’assises des mineurs du Val-de-Marne.

Elle était une jeune fille normale, « Française de souche », et vierge. A présent, sa vie est détruite.  Pas de condamnation lors du premier procès. A 16 ans, elle ne pouvait pas faire face à une bande de criminels qui allaient jusqu’à la menacer avec un couteau dans son appartement. Elle était tabassée régulièrement au point de subir une fracture au visage. Sortir de chez elle équivalait à une terreur absolue, un calvaire qu’elle a vécu sans recevoir la moindre aide, et sans la moindre pitié de ses tortionnaires. De plus, tout en subissant ce calvaire, elle était regardée de travers dans son quartier, comme une fille de mauvaise vie.

Une plainte avait été déposée en 2008 par la jeune femme et elle avait été ridiculisée par la police, la plainte s’est perdue, la justice l’a déniée, le commissariat n’est pas venu à son aide.

Nous apprenons que les violeurs sont devenus de « gentils » pères de famille mariés, bien rangés, et qu’ils affirment tous qu’elle a aimé ça, ils n’éprouvent aucun regret ni sentiment de culpabilité. Ils nient en bloc les viols, arguant que les deux jeunes femmes étaient consentantes.

Comme toujours dans ces situations, les médias expliquent que sa bataille, c’est la guerre contre le silence, les médias, la police et les services sociaux. Pour protéger son identité, le nom de la jeune victime avait été changé, mais à présent, elle fait face au tribunal, et face aux médias, à visage découvert, sous sa véritable identité. Quelle dignité et quel courage admirable !

Mais ses tortionnaires ont tous pu bénéficier de l’anonymat absolu ! Sur les vidéos montrant les accusés, on voit des bouts de peau (de couleur ou de dos, des visages masqués), les avocats clament l’innocence des agresseurs, l’origine, les noms ou même les prénoms de ces monstres ne sont pas mentionnés. S’agit-il de Farid ? de Mohammed ? de Youssouf ?  ou de Björn ou Hansen ?

La RTS et la totalité des médias bien-pensants, tout en dénonçant l’horreur des faits, ferment hypocritement les yeux et protègent ces criminels infrahumains en taisant leur origine. De même, l’hypocrisie les féministes consiste à dénoncer uniquement la « violence faite aux femmes » en se gardant bien d’avoir le courage de dire qu’il s’agit de la violence d’une certaine culture étrangère qui méprise la culture occidentale et la place qu’elle accorde aux femmes.

Le manque de courage judiciaire, qui continue à protéger l’identité des criminels, leur origine, est intolérable. Tout comme le silence de tous ceux qui refusent d’évoquer, ne serait-ce qu’une seconde, la guerre civilisationnelle qui se déroule sur notre sol.

Tous ces viols ne différent pas en nature des viols pratiqués par Boko Haram, ou de ceux des soldats de l’Armée Rouge victorieuse qui avançait sur Berlin en 1945. Ce sont des actes de guerre, tout comme les viols de milliers de jeunes filles anglaises par des gangs pakistanais en Angleterre. En effet, ce n’est jamais la sœur de Farid, de Mohammed ou de Yousouf qui subit ce genre d’abominations.

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Un commentaire

  1. Posté par Léo C le

    En Corse, ces infectes crevures n’auraient pas même eu le temps d’un procès.
    Lestées au 11,43 et un sac de chaux-vive.

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