Douce Suisse

Frank Leutenegger
Journaliste, retraité RTS,  www.swissguns.ch

Douce Suisse

 

Il était une chanson qui disait "Douce France, cher pays de mon enfance". A l'époque, la Suisse était encore plus douce. Mais il faut se rendre à l'évidence, comme le disait le colonel Jeff Cooper, "le passé est un autre pays. Ils font les choses différemment, là-bas".

 

Aujourd'hui, la Suisse cherche de plus en plus à ressembler aux pays qui nous entourent… pas à ceux du passé. Le week-end de la Toussaint qui vient de s'achever en est un parfait exemple. Pendant qu'en France, incendies et attaques contre policiers et pompiers s'ancraient dans la banalité, ce début novembre a été animé en Suisse également.

 

Quelques titres de la presse:

  • Une altercation fait deux blessés sérieux en ville de Genève
  • Une violente rixe à Bienne fait plusieurs blessés
  • La police ne savait plus où donner de la tête cette nuit à Zurich

 

Comme d'habitude, quand les journaux ne donnent pas les nationalités des fauteurs de trouble, on conclut qu'il s'agit d'étrangers, en particulier de ceux qui sont issus de l'immigration récente, même si rien ne permet de l'affirmer.

 

A Zurich, particulièrement, le journal 20 minutes nous apprend qu'il y a eu un blessé grave au couteau dans un pub de Kloten, cinq autres dans une bagarre en ville de Zurich, et encore un autre - grave lui aussi - dans une altercation violente dans deux autres quartiers.

 

La police de Zurich réclame d'ailleurs un renforcement de ses effectifs.

 

Euh… Stop ! Attendez… La police veut renforcer ses effectifs pour désarmer  la population, pas pour lutter contre la violence en ville.

 

Il faut dire qu'elle a un tel succès dans ce domaine: la semaine dernière, la police zurichoise a récupéré 264 armes à feu, 90 armes blanches et environ 135 kilogrammes de munitions, rapportés volontairement par des citoyens conscients de participer à l'amélioration de la sécurité zurichoise. Plus de 50'000 francs d'armes qui seront détruites.

 

Selon certaines informations, contrairement à ce qui se fait dans d'autres cantons, qui garantissent l'anonymat, la police zurichoise aurait enregistré les coordonnées de ces bons citoyens, avant de leur offrir un café et de leur donner un cours sur la bonne conduite du contribuable-sujet, qui ne doit jamais relever la tête. Il paraît que c'était pour vérifier qu'aucun crime n'avait été commis avec ces armes. D'où la nécessité d'engager du personnel: il va falloir tirer avec ces 264 armes, prendre les empreintes des projectiles et les comparer avec les bases de données suisses et européennes. Scrogneugneu, tout ce travail… et pendant ce temps, mieux vaut ne pas se promener dans une ville en état de pré-insurrection.

 

Cet exemple zurichois, c'est juste le modèle réduit de la situation dans les banlieues françaises ou allemandes. Mais les policiers zurichois - comme leurs collègues français et allemands - le savent bien: il est moins dangereux d'inciter les citoyens (?) à se désarmer que de tenter de maintenir l'ordre et la sécurité - la vraie, pas celle de la soumission -dans les rues.

F.A.L. 4 novembre 2019

2 commentaires

  1. Posté par Antoine le

    Chers Patriotes,
    Ne suivez PAS l’exemple de certains Zürichois qui ont rendu leurs armes !
    Réagissez !!
    Par qui croyez-vous être défendu lorsque la situation ira mal (genre guerre civile) ?
    Police, gendarmerie ou armée aurons d’autres chats à fouetter …
     »la police zurichoise a récupéré 264 armes à feu, 90 armes blanches et environ 135 kilogrammes de munitions »

  2. Posté par Sergio le

    Le raisonnement de Monsieur Leutenegger est celui d’un mathématicien, il est rigoureusement exact, mais ne sert malheureusement à rien. Il est de notoriété publique que la police préfère faire preuve de sévérité et d’intransigeance avec les conductrices qui amènent les enfants à l’école ou de faire le djihad aux automobilistes au disque bleu défaillant. Quant à la justice, on ne saurait être plus bienveillant avec la racaille de tout acabit. Mais malheur à vous, si vous n’arrivez plus à payer vos cotisations LAMaL, vous apprendrez à vos dépends ce que les offices des poursuites réservent aux pauvres diables qui doivent travailler. Si de surcroit vous possédez une arme, votre cas devient désespéré, même si vous n’avez pas la munition. D’où ce conseil, si vous êtes détenteur d’une arme, ne la restituez à une autorité sous aucun prétexte, vous seriez fiché à vie.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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