Le chef de l’Etat islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, visé par un mandat d’arrêt en France

post_thumb_default

 

La justice française a émis un mandat d'arrêt international contre Abou Bakr al-Baghdadi, calife autoproclamé du groupe Etat islamique (EI), et contre Abou Mohammed al-Adnani, ancien porte-parole, présumé mort, de l'organisation, a appris l'AFP le 18 octobre de source judiciaire.

Ces mandats d'arrêt ont été délivrés, le 14 octobre, par des juges antiterroristes dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 8 octobre pour «direction ou organisation d'association de malfaiteurs terroriste criminelle», a précisé cette source.

L'EI a revendiqué plusieurs attentats commis sur le sol français ces dernières années, dont ceux du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts et plus de 350 blessés à Paris et Saint-Denis (93).

Un collectif d'avocates de victimes des attentats du 13-Novembre avait réclamé fin août aux juges d'instruction chargés des investigations qu'un mandat d'arrêt soit lancé contre le chef de l'EI, estimant qu'il était «a minima complice» de ces attaques, selon France Inter.

Mais l'opportunité d'émettre un tel mandat avait fait l'objet de débats dans le monde judiciaire, alors que les chances de voir les responsables du groupe Etat islamique effectivement remis à la justice française étaient minimes.

La justice a finalement décidé d'ouvrir une enquête distincte de celle du 13-Novembre, qui touche à sa fin, pour examiner la responsabilité des deux dirigeants de l'EI dans la vague d'attentats djihadistes qui a touché la France depuis 2015.

Proclamé en 2014 par Abou Bakr al-Baghdadi sur de vastes territoires en Irak et en Syrie, le «califat» a été déclaré éradiqué le 23 mars, mais le chaos sécuritaire de la région fait craindre une résurgence de l'organisation.

La dernière apparition du calife al-Baghdadi remonte à une vidéo de propagande du 29 avril où il appelait ses partisans à continuer le combat, un peu plus d'une semaine après des attentats meurtriers au Sri-Lanka revendiqués par le groupe.

Le chef de l'EI, qui y apparaissait pour la première fois depuis cinq ans, avait promis que son organisation «se vengerait» pour ses membres tués et que le combat contre l'Occident était «une longue bataille».

Abou Mohammed al-Adnani, ancien porte-parole officiel de l'EI et responsable de ses opérations extérieures, est pour sa part présumé mort : selon plusieurs sources, il a été tué le 30 août 2016 près de al-Bab, dans le nord-ouest de la Syrie à l'occasion d'un bombardement aérien.

Lire aussi: La France persiste dans son refus de rapatrier les femmes et enfants de djihadistes

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Un commentaire

  1. Posté par Léo C le

    Je préférerai le voir visé par un sniper, histoire d’en finir.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.