RTS, Forum – 8.9.2019: La police doit-elle continuer à diffuser la nationalité des présumés délinquants ?

La police doit-elle continuer à diffuser la nationalité des présumés délinquants ?

Débat entre Paloma Tschudi, députée Verte genevoise et Marc Fuhrmann, président de l'UDC genevoise.

Renaud Malik à Marc Fuhrmann : Des jeunes migrants noirs qui se disent effrayés, terrorisés, peut-être comme nulle part ailleurs en Europe. Comment est-ce que vous réagissez ?

Marc Fuhrmann : C’est triste et inacceptable d’avoir peur dans notre pays, quelle que soit son origine ou même ses croyances religieuses. Nous avons des lois, nous avons un système qui devraient empêcher ces peurs.

Renaud Malik à Paloma Tschudi : Quelle est votre réaction, notamment quant à la démarche, cette volonté des migrants africains de sortir du silence, de se réapproprier la parole ?

Paloma Tschudi : C’est nécessaire, parce qu’on a un discours populiste fort en Suisse, qui crée des amalgames et qui met ces personnes, ces jeunes, dans des situations difficile et parfois même très précaires.

Renaud Malik : Votre groupe [la gauche] a déposé une motion qui sera débattue cette semaine au Grand Conseil, motion qui juge discriminatoire de diffuser la nationalité des délinquants présumés et demande d’en finir avec cette pratique. Pourquoi est-ce que ça vous choque.

Paloma Tschudi : Parce qu’en réalité la nationalité n’est pas une variable pertinente pour comprendre le fait criminel (on dirait qu’elle a suivi le même cours que Géraldine Savary). Elle (sic) ne fait qu’attiser la xénophobie, l’exclusion. C’est plutôt le sexe, l’âge. C’est dommage que la presse communique ce genre d’information, parce qu’il y a un risque de l’instrumentaliser. (Elle parle comme un élève qui peine à réciter sa leçon.)

Renaud Malik à Marc Fuhrmann : Pas une variable pertinente, comment vous réagissez à ça ?

Marc Fuhrmann : Pour chaque gouvernement, c’est important de garantir la sécurité de sa population. Ici, il s’agit juste de donner une image d’une réalité. Plus de 90%  de la population à [la prison genevoise de] Chandollon ne sont pas Suisses. C’est une réalité. Si un gouvernement commence à cacher la réalité à sa population, notamment concernant sa sécurité, on commence à avoir un problème ! C’est un pacte de confiance, la population veut savoir ce qui se passe autour d’elle, et en plus c’est une réalité. Il n’y a pas de stigmatisation.

Renaud Malik à Paloma Tschudi : C’est vrai que c’est une forme de transparence.

Paloma Tschudi : Non, puisque ce n’est pas une variable pertinente. Et ce sont des présumés délinquants, donc il y a une protection de la personne, de son intégrité, de sa communauté.

Si les prisons sont remplies d’étrangers, ce n’est pas parce que la nationalité est une variable pertinente dans l’explication de l’action criminelle. Ce sont en majorité des jeunes hommes, de niveau socio-économique bas, de bas niveau de formation. Et avec notre politique de lutter contre le regroupement familial, où on ne leur donne pas les meilleures conditions, on crée, donc, en fait… (ici, PT voulait dire de toute évidence qu’on crée des criminels, mais elle n’ose pas finir sa phrase). Ce n’est pas parce que ce sont des étrangers, mais parce que ce sont des jeunes hommes. Quant il s’agit de la transparence, on peut se poser la question de savoir quel type de presse nous voulons (textuel !) Est-ce que nous voulons une presse qui informe et qui donne des informations pertinentes, ou est-ce qu’on veut une presse qui donne du fait divers, des informations inutiles qui ne servent qu’à attiser ou à nourrir des discours populistes ? C’est là la vraie question.

 

(Cette élue Verte passerait haut la main sa licence en Sciences sociales et politiques à Lausanne si ce n’est pas déjà fait ! 

Et bien entendu, ce seraient les partis de gauche qui définiraient le genre de presse dont la population a besoin, ce que doit être la transparence, quelles sont les informations pertinentes, quelles sont les informations utiles.) 

C’est tellement énorme que Renaud Malik accourt à sa défense : 

C’est vrai. On ne communique pas si le délinquant appartient à la communauté LGBT, pourquoi dire s’il est Afghan ou Nigérian ? (Paloma Tschudi jubile !)

Marc Fuhrmann rappelle que c’est l’Allemagne de l’Est qui cachait les faits à la population.

Paloma Tschudi : Si on parle de transparence, parlons alors réellement des facteurs qui sont à la base, qui ont un impact à la base des phénomènes criminels. C’est la pauvreté, le manque d’accès à la formation, c’est-à-dire une politique d’exclusion.

Marc Fuhrmann : C’est une attaque à la liberté de la presse, un déni du droit d’informer sur la réalité.

 

 

12 commentaires

  1. Posté par Yolande C.H. le

    Ceci n’est pas une variable pertinente:
    Une grosse bagarre fait des blessés à Bâle:

    Lorsque les policiers sont arrivés sur place, ils ont trouvé quatre personnes blessées, qui avaient notamment été poignardées. Elles ont été emmenées dans deux hôpitaux de la région.

    Plusieurs protagonistes ont réussi à s’enfuir, mais la police a pu interpeller sept personnes âgées de 19 à 44 ans, dont les quatre blessés. Il s’agit de deux Kosovars, deux Algériens, d’un Macédonien, d’un Serbe et d’un Libyen. (nxp/ats)

  2. Posté par farjon thierry le

    Évidement que la police doit signaler l’origine des délinquants présumés, c’est essentiel pour dénoncer la libre circulation et le traité de Schengen! histoire d’accélérer la fermeture des frontières a ces dits délinquants. La suisse serait beaucoup plus tranquille et sereine.
    Et les services anti fraude sociale devrait leur couper les vivres, car il ne viennent pas pour travailler et participer a la vie commune, mais pour se la couler douce et s’acheter du Dolce Gabana ou du Lacoste sur notre dos! Dehors et vite! Vive l’UDC!

  3. Posté par Socrate@LasVegas le

    Il n’y a pas de « manque d’accès à la formation » en Suisse… C’est insupportable de lire ça!!

    Ces gens sont plus que pouponnés par le social, y compris par une justice 2 vitesses où ces gens sont encore discriminés positivement, à l’instar de la prise en charge des frais de justice pour recourir contre les décisions qu’ils n’apprécient pas, de leur assurance maladie, le tout pris sur les impôts de citoyens ayant construit cette société, respectant ses lois, us et coutumes!

    Ce qui est par contre certain (et était parfaitement prévisible sauf par nos idiots de politiciens) c’est que le marché du travail suisse est exigeant, même pour des gens formés…donc à fortiori pour des CLANDESTINS QUI N’ONT JAMAIS VOULU S’INTEGRER NI A FORTIORI TRAVAILLER! Juste pomper les système sociaux occidentaux qui violent les lois en rémunérant des illégaux et dont les conséquences seront uniquement au détriment et à l’insu du citoyen!

  4. Posté par G. Vuilliomenet le

    @ Lucie,

    Il y a même des cantons où il y a une file pour ceux qui sont originaires du canton et une file pour les Confédérés.
    C’était, il y a vingt ans, à la police des habitants à Genève.

  5. Posté par Panpan le

    Plus de 90 % des clients de la prison de Chandollon est étrangère… Mouais, et quand ils sortiront on les retourne dans leur bled ou ils sont de nouveau libre pour recommencer de plus belle ?

  6. Posté par Tommy le

    J’ apprécie l’expression  » délinquants présumés « …
    Quand on chope un violeur syrien sur le fait,ou un cambrioleur rom et ensuite un dealer nigérian, ils sont  » présumés  » coupables!

    De toute manière, ces types seront impossibles à intégrer, et les statistiques de l’asile le démontrent bien, tant ils sont culturellement arriérés et inaptes à quelque prise en charge personnelle que ce soit.

    S’il y a , pour citer un exemple, des services d’ordre aux abords des centres d’ hébergement de ces parasites à l’ infini, cela rappellera à beaucoup que les réfugiés vietnamiens, tchèques ou hongrois ne nécessitaient aucun encadrement sécuritaire.
    Religions pacifiques oblige…

  7. Posté par Michel Vasionchi le

    Et pour les délinquantes gaucho/politiciennes couleur pastèque qu’en est ‘il du pourcentage de condamnation ?

  8. Posté par Bussy le

    C’est ce qui s’appelle se tirer une balle dans le pied… ou un tir ami….. !
    Actuellement, on peut lire que 9 fois sur 10 le délinquant est étranger ou vu son nom fraîchement naturalisé, avec leur proposition, dans la tête des gens, ça sera du 10 sur 10 !
    Bravo !

  9. Posté par Lucie le

    Comme il y aura de plus en plus de naturalisés d’origine étrangère, il serait en effet souhaitable d’avoir également l’origine.

    Après tout, même les Suisses fe souche doivent indiquer leur origine, soit le Canton.

  10. Posté par J- J. le

    Sortez les violons!!!! Je vais vraiment me mettre à pleurer….. OUIIIIIIIIN OUIIIIIIIIN!

  11. Posté par Jean Jacques le

    Non seulement il faut donner la nationalité du criminel mais aussi son nom et sa photo comme dans certain pays. Cela se fait ailleurs pourquoi pas chez nous . Pour le nouvelliste tous les délinquants sont valaisans car domicilié en Valais .

  12. Posté par Pierre-Alain Tissot le

    Une de plus ! Comme beaucoup de Verts, une communiste rouge repeinte en Vert ; l’environnement est tout à fait secondaire pour ces faux verts !

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